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Si vis pacem, para bellum...
(mais le contexte romain n'était pas le nôtre)
Si, le contexte romain est le nôtre.
Ce n'est pas parce que la dissuasion nucléaire nous protège depuis plus de 50 ans des agressions aux frontières, que nous sommes à l'abri de toute agression.
Vous le savez tous, j'ai été militaire. La plupart des interventions auxquelles j'ai participé, c'était sous couvert de l'ONU, casque bleu. Interdiction de tirer. Force d'interposition, pour empêcher les belligérants de se taper dessus.
J'y ai perdu des copains, persuadés de servir la paix, l'humanité, mais bombardés par Mladic à Sarajevo ! Le même qui était en train d'exterminer des musulmans de Bosnie !
Au Rwanda, pour tenter d'enrayer les massacres, les gosses découpés à la machette !
Au Kosovo, ce n'était guère mieux !
Ni au Liban, d'ailleurs...
Je crois que le problème des français, c'est de n'être jamais sortis de la France, sinon en club de vacances. D'être incapables de percevoir la réalité des choses contraire à certains idéaux. Forcément, la patrie de Voltaire !
Mais la réalité est toute autre. Et quoi qu'on puisse en dire ou en penser, les mots ne suffiront pas à enrayer les mouvements terroristes. Ce serait trop facile..., et ce serait déjà fait, si c'était si simple.
Alors, on peut continuer à refuser de voir les choses en face, se dire que ça va s'arranger.
Ou alors, être conscient que depuis des années, nous sommes dans une nouvelle forme de guerre, qui n'est plus déclarée, qui n'a plus de frontières. Mais qui est bien plus insidieuse et sournoise, parce que s'attaquant à notre économie, et de temps en temps s'offrant des opérations spectaculaires