crise de janvier 2012

[Cardamone]

Surtout le fait qu'ils soient là tous les deux, et lui tiennent le même discours.
Ça casse le mode de fonctionnement habituel.

Oui. Et surtout, surtout ça lui renvoie qu'ils s'occupent d'elle et que son cas les concerne. Ils ne la laissent pas seule à elle même. Et ça, c'est super important, même si ça la fait grave chier, au fond, ça lui montre que ses parents sont là pour elle. Et qu'ils lui posent des limites, ce qu'elle cherche.

[mescalero]

Oui. Et surtout, surtout ça lui renvoie qu'ils s'occupent d'elle et que son cas les concerne. Ils ne la laissent pas seule à elle même. Et ça, c'est super important, même si ça la fait grave chier, au fond, ça lui montre que ses parents sont là pour elle. Et qu'ils lui posent des limites, ce qu'elle cherche.

[LPF]

Et je dirais aussi que le fait que son père (qui, jusque là, semblait se foutre royalement de ce qui se passait) soit là, ça doit encore plus marquer le coup...

[mescalero]

Et je dirais aussi que le fait que son père (qui, jusque là, semblait se foutre royalement de ce qui se passait) soit là, ça doit encore plus marquer le coup...

Oui !

[Transformers]

Beau western dites donc.. Bon en tout cas, moi je retiens j'sais plus qui auteur d'une phrase clé "fin de la toute puissance".

Elle voulait des limites, elle en a eu.

Bon tout ça ne nous dit pas si finalement elle est à l'école, mais en tout cas sur cette crise le fait important est bien là : fin de la récrée.

Courage Ruth, t'es sur le bon chemin ma poule.

[Dr. Ruth]

je vous raconte le reste plus tard, là on parle et elle va au collège demain, volontairement

[mescalero]

je vous raconte le reste plus tard, là on parle et elle va au collège demain, volontairement

Bien ! 

[Transformers]

  ^{yes !}

[Cardamone]

Oui fin de la récré et de la toute puissance.
Parents derrière son cul: colonne vertebrale forte et sans faille.

 

[mescalero]

Oui fin de la récré et de la toute puissance.
Parents derrière son cul: colonne vertebrale forte et sans faille.

 

Même pas besoin d'éducateurs, du coup !
 

[Flibette]

Bon et toi, Ruth? Ça va? Tu tiens le choc?
N'oublie pas de prendre soin de toi.

[mescalero]

Bon et toi, Ruth? Ça va? Tu tiens le choc?
N'oublie pas de prendre soin de toi.

+1

[croquante]

Je lis, je ne trouve pas les mots , trop de détresse dans tout ça, la tienne, mais la sienne aussi.

La seule chose qui me vienne, même si je sais qu'on ne voit parfois pas d'autre issue quand on est à ce point démuni face à son enfant, c'est gare à la violence physique.
Ca n'a aucune chance de fonctionner. Idem pour le forcage physique. Ca ne peut qu'alimenter le blocage je pense, et la rancoeur. 


Pour autant je ne vois pas de solution, j'ai d'une certaine manière vécu ça par ricochet, en voyant mon frère agir de la même manière ado. J'ai vu la detresse de mes parents à l'époque, et aujourd'hui encore d'ailleurs.
Il n'a jamais pu parler à un psy  .

 Mais il vous faut de l'aide .
Un professionnel.
Pas forcément un psy, mais un médiateur ou un éducateur.
Il faut rétablir le dialogue. Qu'elle se rende compte de la violence de ses actes envers toi, et qu'elle puisse vider son sac aussi.

[Hotllywood]

J'attends de voir ce que le modus operandi "tu la fermes et tu fais ce qu'on te dit" fonctionne.

A priori c'est ce que j'aurai fait.

~~~

[Dr. Ruth]

La scène a été d'une violence inouïe. Quand elle m'insultait elle se prenait une baffe de ma part, le père présent qui essayait de la raisonner, mais elle était dans un tel état qu'elle était sourde. La douceur la déchainait encore plus. Je lui ai proposé de se laver et s'habiller ou bien que je l'habillais de force au besoin mais qu'elle allait au collège. Refus, dont acte. Suis allée chercher ses affaires. Elle a lutté, j'ai des bleus sur les bras, elle en a au poignets. J'ai réussi à lui passer les pieds dans une culotte, mais accroupie, pas moyen de monter au delà du mollet. J'ai demandé un coup de main au père, qui l'a levée (elle était en peignoir) et là elle est vraiment devenue dingue. L'exorcisme à peu de choses près. Juste insoutenable. Je l'ai laissée avec son père et j'ai appellé les secours. Le samu est venu. A 3 ils sont parvenus à la calmer, à discuter pendant une bonne demi heure. Ils lui ont proposé les urgences psychiatriques, et là elle a calmement refusé.
Ils sont redescendus pour me faire signer une décharge puisqu'elle refusait de les accompagner, mais ils avaient obtenu qu'elle dialogue. Son père est monté parler avec elle.
Elle est enfin descendue avec lui vers 9 heures. Le démon avait été exorcisé sans doute parce que nous avons parlé à 3 jusqu'à midi. Elle s'est excusée.
Elle reprend le collège demain, j'ai prévenu le collège devant elle par téléphone, et de la situation, et de son retour et de la nécéssité de m'avertir dans la demi minute de la moindre absence. Je leur ai signalé aussi que je n'ai été prévenue que ce lundi de son absence de plus d'une semaine. Ils vont faire attention et prévenir les professeurs.
Elle s'inquiétait de ne pas pouvoir réussir et qu'il était trop tard. Nous avons donc appellé acadomia, elle a des test d'évaluation de niveau à faire ce week end avant de débuter 3 heures de cours tous les mercredis (avec rapport du prof après chaque cours).
Elle a pris rendez-vous avec sa psy pour mardi. elle va prendre un rendez-vous avec la conseillère d'orientation pour faire le point. La conseillère me confirmera le rendez-vous.
Ensuite j'ai laissé père et fille pour emmener mon père à l'hôpital.
A mon retour nous sommes allés tous les 3 voir l'assistant social. Pas de proposition de solution puisque nous n'étions plus en phase critique et que la bombe avait déjà explosée. Cependant 1 h 30 d'entretien, très constructif. J'ai signalé que là tout allait mieux, mais que je n'étais pas disposée à revivre ça ou pire dans un mois ou deux. Il en a pris bonne note. J'ai un numéro de permanence assistance ado. Et nous avons rendez-vous le père et moi le mois prochain pour un point avec l'assistant, et roseblonde 3 jours plus tard seule.