Bien le Bonjou Ratousse,
Aujourd'hui comme c'est Mercredi et que ça n'a rien à voir, j'aimerais vous parler de pets.
Tout le monde pète.
Enfin non, vous ne pétez pas mais moi si, et ça m'a valu quelque situations embarrassantes.
C'était il y a quelques années et j'étais à ce moment là une personnalité en vue parmi le cheptel célibataire de ma petite ville. C'est toujours le même principe vous savez par ce qu'au royaume des aveugles...
Bref les trentenaires sexuellement libres me souriaient de l'alliance pendant que leur souriais au string.
Je sortais d'une période pourrie financièrement et je venais de m'acheter une Firebird histoire de souligner mon statut d'ancien pauvre. Bref: célib+voiture de sport = bon.
Parmi les prétendantes il y avait Zoubida-Rachel, fringante du Q bien que pauvre du I. Celle ci me convoitait depuis un petit moment déjà et avait assiégé son généraliste jusqu'à ce qu'il lui colle une prescription pour une tendinite de la narine ou un truc dans le genre, je sais plus trop, si ce n'est qu'elle avait atterri chez moi et comme j'avais pas grand chose à foutre pendant ses séances, nous badinions en tournant autour du pot comme on le fait quand on courtise.
...et je lui avais dit que le WE d'après je me cassais au Grand Parisse chercher ma nouvelle bagnole.
...et elle m'avait répondu: a mé je sui impassiante de la voire (de l’intérêt de se parler plutôt que de s'écrire parfois)
Bref je reviens de la capitale avec ma nouvelle bagnole et un sourire de là à là; et j'arrive dans Smalltown en faisant signe au facteur, au taulier du tabac ou j'achète mes clopes etc genre zavez vu hein? hein?
Mais il faut que vous sachiez qu'avant ça je m'étais avant ça arrêté chez mes parents qui à l'époque vivaient encore là bas, et Mère m'avait préparé un cassoulet.
Je sais pas comment ça marche exactement pour vous, mais moi je suis sensible et il me faut environ deux heures pour regagner mes pénates, temps largement suffisant pour que s'engage un processus de fermentation ou quelque chose comme ça.
C'est vers le péage de Senlis que j'ai senti les premiers changements dans mon corps.
Une centaine de bornes plus tard, c'était clair: il y avait beaucoup trop de monde dans mon corps et il était temps d'expulser les locataires, mais comme j'étais seul c'était pas grave, d'ailleurs on est toujours fier de soit et pas du tout incommodé alors qu'on fait la gueule quand c'est un tierce personne. Bref je pétais joyeusement entre deux feulements de V8, c'était la symphonie fantastique, vroum-vroum-peeeeeeet, même pas honte, je suis seul dans ma bagnole et de fort bonne humeur, ah tiens, encore un? Pooooomp!, oh la vache, c'était un de compétition celui ci, trop fort!
.... et presque arrivé je m’arrête au feu rouge juste avant ma rue.
Peeeeeet... et là quelqu'un tape à mon carreau
C'était Zoubida-Rachel
Je baisse à peine ma vitre, genre une meurtrière de château fort, genre là ça va pas se sentir et intérieurement je me dis
wowputin- Ah mais la voilà, whaaaa elle est belle, tu me fais faire un tour?
- ...J'ai pas eu le temps de dire non: elle a fait le tour de la bagnole, ouvert la portière et elle est montée
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