La journée avait pourtant bien commencé, jusqu'à un entretien téléphonique que je qualifierais de scandaleux avec mon nouveau conseiller/collègue.
On m'a traitée, dans l'ordre
- de menteuse
- de joueuse (genre loto.) (
)
- de facteur de risque (en résumé)
Bref, je suis une looseuse, donc.
Il a beaucoup insisté sur
ma responsabilité et
mon comportement.
Il a également fait un focus sur certaines de mes opérations bancaires (un collègue, donc...)
Je lui ai demandé de chercher des opérations carte genre Sephora ou Etam... Il n'a rien trouvé bien entendu et je lui ai fait remarquer que je n'allais pas bosser avec des chaussures honteuses au taf par plaisir.
Je vous résume parce que sinon ça va durer 2 jours... Je suis l'unique responsable de cette situation.
Il m'a donc proposé un deal que j'ai du accepter en serrant les dents et en fermant ma gueule.
Une des conditions est suspensive : Mon rdv avec l'assistante sociale de la boite. Bon... ok si jamais elle a des idées.
Il a beaucoup insisté sur le fait qu'ils est là pour m'aider. Ce à quoi j'ai acquiescé en manquant de me péter la mâchoire de rage.
Quand j'ai évoqué mon salaire, on m'a rétorqué que je mélangeais tout. Ah, pardon, non mais c'est parce que vous m’appelez sur ma ligne pro, j'ai confondu
Bref, autant dire que j'étais un peu bouleversée après, j'ai mis à peu près une heure à me remettre.
Mes collègues sont adorables et pleins de bonnes idées.
Par contre, je compte bien revenir sur l'ambiance de cet entretien avec ma hiérarchie.
Je n'avais jamais connu l'humiliation réelle. Je pensais mais non. Je l'ai découverte cet après midi.
En partant du taf, j'étais pas loin d'appeler mon médecin pour un arrêt. Alors j'ai appelé ma mère qui a eu une bonne idée. On verra dimanche.
Je vous tient au courant.