De façon claire, quand je suis sous le coup d'une émotion, faut que je bouge, que j'organise, que je m'agite. D'ailleurs, je suis plutôt efficace. Mais j'en fais trop.
Comme je suis excessivement secondaire, la blessure ou la joie viennent plus tard. Et durablement.
Sur le moment, j'ai l'impression que ça glisse, que ça ne m'atteind pas.
Tout récemment, pour mon père, et je parle d'avant sa mort, je me suis occupée d'un max de trucs. Pour pouvoir supporter de le voir dans cet état de souffrance et de dépendance, fallait que j'agisse.
J'ai vu ses médecins, je l'ai fait sortir de l'hosto, j'ai organisé le retour au domicile. Me suis occupée de tout l'aspect administratif, j'ai fait les courses, le ménage, la bouffe, etc.
Après, j'ai organisé les funérailles. D'ailleurs, je m'aperçois qu'il y a plein de gens que j'ai oublié de prévenir.
Et puis j'ai fait tous les courriers pour les démarches administratives pour ma mère, auprès des caisses de retraite etc.
Bref, je me suis agitée dans tous les sens.
Quand je n'aurai plus rien à faire, j'ai un peu peur du retour de bâton.
Du coup, j'ai prévu quelques travaux chez moi, histoire de rentabiliser mon agitation.