La crise actuelle, ce n'est pas la libre circulation des capitaux, c'est l'endettement.
La libre circulmation des capitaux, c'est ce qu'on a mis en place pour permettre l'endettement effréné des entreprises et des Etats.
Pour pouvoir investir aujourd'hui l'argent que l'on espérait gagner demain, pour distribuer à des fins électorales des faveurs que d'autres financeraient demain.
On peut râler tant qu'on veut contre les banques et les financiers et les agences de notation : si on veut s'en passer, il suffit de ne pas vivre à crédit (et de rembourser les dettes du passé).
Mais fondamentalement, les crises récentes nous montrent que l'esprit du crédit (investir plus, ce qui accèlère la croissance, et donc les revenus, d'où effet de levier sur la dette) a été amplement dévoyé : le crédit a servi à financer les dividendes, pas l'investissement (et au niveau des Etats, le crédit a servi à distribuer de l'assistance, pas à construire l'avenir).
S'en prendre aux banques parce qu'elles veulent récupérer leur pognon, c'est ridicule, il faut s'en prendre à ceux qui le dilapident tous les jours.
Mais alors, bien sûr, ça va vouloir dire qu'on est beaucoup moins riche que l'on croyait, et qu'il va falloir couper dans le gras tout partout.
Rien à ajouter non plus... on monte un parti indépendant ?