Bien le Bonjou Ratousse,
Ce qu'il y a de formidable avec les mois d'été, c'est cette sensation que la moitié des actifs aspirent à la légitimité d’être en vacances même quand ils n'y sont pas, tout comme on entend souvent dire que Vendredi n'est pas vraiment un jour pour travailler, sans compter le Lundi de reprise qui fait chier (souvent aussi)
Résumons la semaine: Lundi matin, non. Vendredi après midi non plus.
Du coup je me suis demandé pourquoi cette si sympathique Martine avait fait passer en force la loi des 35 heures: c'était pas la peine, on était déjà à moins.
Et puis j'ai réfléchi et je me suis dit que j'abusais, que parfois le Lundi on arrivait à obtenir une administration alors que le vendredi après midi pour trouver quelqu'un faut etre vachement balaise, genre tu téléphones à la plateforme professionnelle à 15H00 et tu obtiens quelqu'un: vas tout de suite jouer au loto, enfin non, à l'euromillions pasq le jackpot est forcément pour toi.
Juillet c'est un peu pareil: ça traine souvent la patte mais les gens acceptent de travailler pour autant qu'il fasse beau. S'il fait moche il se plaignent du sale climat, alors qu'autrement ils se plaindraient de travailler par ce qu'il fait beau dehors.
Et puis surtout souvent; en juillet ils préparent leur vacances.
Je me suis toujours demandé ce qu'il y avait de spécial à préparer d'ailleurs, par ce que si c'est pour aller bouffer des saucisses au cul d'une caravane, l'effort intellectuel est plutot léger et peut laisser place à une improvisation certaine.
Ca marche également pour les clubbeurs d'Ibiza hein: pour écouter de la musique et bouger dessus, à part aller éventuellement chez Leclermouth pour acheter du talc à se mettre dans les chaussettes et une boite de Murex (ou de Dunix) ocazou, y'a pas grand chose à préparer. Et puis de l'ectasy on en trouve sur place.
On prépare meme plus son trajet en plus, avec les GPS c'est plus la peine.
Mais alors il reste quoi?
Go Nuts!