Il en a profité via la croissance constante de l'économie, l'amélioration des salaires, l'élévation progressive du niveau de vie et de protection sociale, les intérêts sur son épargne perso et sur les fonds de retraite et d'assurance, tout ça.
Pour ça, faut déjà avoir une épargne. Ce n'est pas le cas de tout le monde. Il y a des gens, à 50 ans ils n'ont même pas encore de Rolex ! On n'imagine pas ...
Le fondement du capitalisme, c'est l'effet de levier, investir dans l'économie réelle de l'argent que tu as emprunté à la sphère financière, parce que tu attends dans l'avenir un retour sur investissement supérieur au coût de l'argent.
Vrai. Sauf que cela suppose une fuite en avant perpétuelle !
- croissance démographique
- exploitation des richesses naturelles
La théorie économique fait comme si la croissance pouvait être infinie.
Oui, mais non !
Nous vivons dans un espace limité et contraint.
Plus l'effet de levier est important (plus la proportion de l'argent que tu investis provient de la dette), plus l'investisseut maximise son retour en pourcentage, donc plus il peut investir, donc plus il paie d'impôts, plus il crée d'emplois, plus il produit de richesse, et tout le monde est content : Etat, salariés, contribuables, banques.
Vrai durant les 30 glorieuses, dans une économie fermée sur elle-même.
Faux, en ce qui concerne la France, dans une économie mondialisée. L'argent s'investit là où les coûts (de main d'œuvre) sont les moins élevés, et là où on paye le moins d'impôts. Les multinationales jouent sur les deux tableaux, en produisant là où les salaires sont misérables et en faisant apparaître les bénéfices là où ils ne sont pas taxés !
L'État français ne touche rien, les salariés français se font licencier, les contribuables sont priés de payer pour les déficits inévitables, et les banques ... s'en sortent bien !
Dire que seuls les banques et les patrons se sont enrichis est un raccourci idéologique, tout le monde a intérêt à la croissance, même au prix de l'endettement massif des Etats et des entreprises.
Je n'ai pas dit les patrons (souvent des mercenaires), j'ai dit ceux qui détiennent l'argent. Et moi, je m'en fous, de la croissance ne Chine.