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Auteur Fil de discussion: L'affaire Renault  (Lu 3891 fois)
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« le: 13-04-2011, 07:39 »

Voici la retranscription d'un entretien entre le directeur juridique et Tenenbaum.
http://www.lexpress.fr/actualite/economie/renault-l-enregistrement-de-la-mise-a-pied-de-l-un-des-cadres_981701.html#xtor=AL-447
C'est edifiant par rapport a l'affaire mais aussi par rapport a ce qui se passe dans les entreprises en ce moment. L'ethique est mise a mal par le profit... ca va faire causer Mescal mais perso ca commencer a m'ecoeurer.
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« Répondre #1 le: 13-04-2011, 09:20 »

Mais là il ne s'agit même plus d'éthique, mais de superbe grand n'importe quoi! On "apprend" par des "sources informées" (mais sans l'ombre du début du soupçon d'une moindre preuve, même trafiquée!) des agissements illégaux, et plutôt que de saisir d'abord discrétos la justice et la police, on sort le grand jeu et... pouf. Quand le soufflé retombe, c'est la mise en lumière du grand n'importe quoi...
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« Répondre #2 le: 13-04-2011, 09:33 »

L'ethique est mise a mal par le profit... ca va faire causer Mescal mais perso ca commencer a m'ecoeurer.
Tu me laisses un peu de temps ? Car ça mérite plus qu'un coup de colère ...
En gros :
- L'économie s'est affranchie de la morale depuis le XVIIIème siècle (je développerai ultérieurement). Parler d'éthique et de morale dans les affaires économiques n'a tout simplement aucun sens.
- Le vrai problème, c'est qu'on a laissé l'économie dominer le politique, ce qui enlève une grande partie de sa substance à la démocratie ! J'ai écrit il y a longtemps un petit article sur la "démocratie" dans l'entreprise ... je vais essayer de le retrouver.

Une autre tarte à la crème des technocrates de l'Union européenne, c'est l'idée qu'on peut rendre des services publics avec des entreprises privées. Il faudrait que je développe ça aussi, un de ces jours.  Smiley
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« Répondre #3 le: 13-04-2011, 10:02 »

Le vrai problème, c'est qu'on a laissé l'économie dominer le politique

Oui, enfin ce n'est pas un truc qui nous est arrivé sans que nous en soyons complices...

Si l'économie domine le politique, c'est avant tout parce que collectivement, les citoyens attendent désormais d'abord de l'Etat la protection de leurs avantages acquis individuels, au détriment de toute idée un peu universelle ou généreuse.

Explusons les Roms dans des conditions invraisemblables à base de buldozers au milieu des gamins terrorisés, et quelques dizaines de manifestants sortent protester dans la rue.

La semaine suivante, proposons de ralonger la durée du travail avant la retraite, et pouf, ils sont quelques millions sous mes fenêtres.

Nous sommes tous à la fois des citoyens, des consommateurs, des employés ou acteurs économiques, des humains dépositaires de la planète, etc.
Ces rôles appellent des intérêts souvent incompatibles (tu veux voir ton salaire progresser, mais tu ne veux pas d'inflation, tu veux protéger les emplois en France, mais tu ne supporterais pas de payer tes fringue plus cher que "made in China", tu veux la taxe carbone, mais l'essence moins cher, tu veux que les flics te foutent la paix, mais que les voyous soient tous en prison, etc.).

Au total, si l'Etat finit régulièrement par adopter les priorités de l'économie, c'est avant tout parce que nous finissons toujours par arbitrer entre tous ces rôles dans le sens de proteger notre porte-monnaie, et pour les grandes idées on verra plus tard.

J'aimerais bien vivre dans un monde où Sarko perdrait les élections à cause de l'affaire des Roms ou des dérapages de Hortefeux et Guéant et consorts, mais je crains que nous ne vivions dans un monde où l'argument du pouvoir d'achat, de l'âge de la retraite, et du bouclier fiscal, finiront par déterminer l'élection.

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« Répondre #4 le: 13-04-2011, 10:13 »

Moui, j'ai bien aimé Renaud à une époque mais là, j'commence à trouver que ses chansons sont franchement pas terribles  Cool

Sinon, euh... ben j'imagine que vous vous doutez de ce que j'en pense, hein?  aange J'y reviendrai peut-être mais là, j'voudrais passer une bonne journée...
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« Répondre #5 le: 13-04-2011, 10:17 »

J'aimerais bien vivre dans un monde où Sarko perdrait les élections à cause de l'affaire des Roms ou des dérapages de Hortefeux et Guéant et consorts, mais je crains que nous ne vivions dans un monde où l'argument du pouvoir d'achat, de l'âge de la retraite, et du bouclier fiscal, finiront par déterminer l'élection.

Dans mes bras!  blackdevil

Y'a-t-il encore des politiques présentant un projet de société? Moi je ne vois que des gens qui essaient d'attirer les votes à coups de mesure clientélistes, sans aucune colonne vertébrale.

Moui, j'ai bien aimé Renaud à une époque mais là, j'commence à trouver que ses chansons sont franchement pas terribles  Cool

Morano, sors de ce corps!  Grin
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« Répondre #6 le: 13-04-2011, 10:18 »


Morano, sors de ce corps!  Grin

Brrrr, j'ai eu un frisson d'horreur  Lips Sealed
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« Répondre #7 le: 13-04-2011, 11:43 »

Oui, enfin ce n'est pas un truc qui nous est arrivé sans que nous en soyons complices...

Si l'économie domine le politique, c'est avant tout parce que collectivement, les citoyens attendent désormais d'abord de l'Etat la protection de leurs avantages acquis individuels, au détriment de toute idée un peu universelle ou généreuse.
En fait, non, on ne nous a pas demandé notre avis, ou alors on nous a grugés ...
L'économie s'est mondialisée sous l'impulsion des États Unis, avec le GATT, puis l'OMC.
Avec la libre-circulation des biens et des capitaux, les décisions qui nous concernent et qui nous contraignent se prennent dans les Conseils d'Administration des multinationales, en Amérique et en Chine. Dans l'économie capitaliste, ce sont les détenteurs du capital qui décident, dans leur seul intérêt. Ce n'est donc pas étonnant que les revenus de l'argent explosent, alors que ceux du travail restent à la traine. Le Capital est un facteur mobile, par nature trans-national, alors que le facteur Travail l'est beaucoup moins, en tous cas pour les habitants de la France, car les miséreux du Tiers-Monde n'hésitent pas à bouger ...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Libre-%C3%A9change
Le champ d'action du politique élu démocratiquement reste le territoire national. L'Union Européenne est dirigée de façon purement technocratique, le Parlement Européen a une place marginale, elle est donc logiquement tenue par le dogme libéral.

Il n'est donc pas illogique que les électeurs français, dont très peu profitent des flux financiers mais beaucoup souffrent des délocalisations, des pressions à la baisse des salaires (qui pour une tranche d'âges donnée diminuent en termes réels d'une génération à la suivante), et d'une façon générale de la dégradation du niveau de vie, demandent protection à l'État ... Qui n'en a plus les moyens.

A terme, c'est la démocratie qui est menacée ...
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« Répondre #8 le: 13-04-2011, 11:55 »

A terme, c'est la démocratie qui est menacée ...

Je me demande même si le concept même de démocratie, qui semble inéluctablement se transformer, en vieillissant, en oligarchie, n'est pas à renouveler. Que c'est une forme de société transitoire, pas finale (y'en a-t-il une "finale" d'ailleurs?).

Et pour renchérir, si le pouvoir prédominant se trouve déplacé du politique à l'économique, la démocratie ne s'appliquant qu'au politique (rien de moins démocratique d'une entreprise, par nature), la société "politique" (civile, quoi) se trouve dépossédée de toute possibilité d'action. Du coup, peut-on encore parler de société démocratique?
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« Répondre #9 le: 13-04-2011, 12:01 »

Quels sont les modeles de societe alternatifs proposes a l'heure actuelle?
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« Répondre #10 le: 13-04-2011, 12:21 »

En fait, non, on ne nous a pas demandé notre avis, ou alors on nous a grugés ...
L'économie s'est mondialisée sous l'impulsion des États Unis, avec le GATT, puis l'OMC.
Avec la libre-circulation des biens et des capitaux, les décisions qui nous concernent et qui nous contraignent se prennent dans les Conseils d'Administration des multinationales, en Amérique et en Chine. Dans l'économie capitaliste, ce sont les détenteurs du capital qui décident, dans leur seul intérêt. Ce n'est donc pas étonnant que les revenus de l'argent explosent, alors que ceux du travail restent à la traine. Le Capital est un facteur mobile, par nature trans-national, alors que le facteur Travail l'est beaucoup moins, en tous cas pour les habitants de la France, car les miséreux du Tiers-Monde n'hésitent pas à bouger ...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Libre-%C3%A9change
Le champ d'action du politique élu démocratiquement reste le territoire national. L'Union Européenne est dirigée de façon purement technocratique, le Parlement Européen a une place marginale, elle est donc logiquement tenue par le dogme libéral.

Il n'est donc pas illogique que les électeurs français, dont très peu profitent des flux financiers mais beaucoup souffrent des délocalisations, des pressions à la baisse des salaires (qui pour une tranche d'âges donnée diminuent en termes réels d'une génération à la suivante), et d'une façon générale de la dégradation du niveau de vie, demandent protection à l'État ... Qui n'en a plus les moyens.

A terme, c'est la démocratie qui est menacée ...

Je crains que ta vision ne soit très réductrice.

Bien sûr que l'électeur français de base a profité à donf des flux financiers et tout ça.
Il en a profité via la croissance constante de l'économie, l'amélioration des salaires, l'élévation progressive du niveau de vie et de protection sociale, les intérêts sur son épargne perso et sur les fonds de retraite et d'assurance, tout ça.

Le fondement du capitalisme, c'est l'effet de levier, investir dans l'économie réelle de l'argent que tu as emprunté à la sphère financière, parce que tu attends dans l'avenir un retour sur investissement supérieur au coût de l'argent.

Plus l'effet de levier est important (plus la proportion de l'argent que tu investis provient de la dette), plus l'investisseut maximise son retour en pourcentage, donc plus il peut investir, donc plus il paie d'impôts, plus il crée d'emplois, plus il produit de richesse, et tout le monde est content : Etat, salariés, contribuables, banques.

Dire que seuls les banques et les patrons se sont enrichis est un raccourci idéologique, tout le monde a intérêt à la croissance, même au prix de l'endettement massif des Etats et des entreprises.

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« Répondre #11 le: 13-04-2011, 13:30 »

Quels sont les modeles de societe alternatifs proposes a l'heure actuelle?

Y'en a pas. Bon hein, je mets de coté le marxisme-léninisme et les hippies  Grin Et Besançenot qui... ne propose rien.

Ah si, y'a les théocraties qui marchent pas mal...

Je re-re....-re-cite Churchill "La démocratie est le pire des systèmes, à l'exception de tous les autres".


tout le monde a intérêt à la croissance, même au prix de l'endettement massif des Etats et des entreprises.

Sauf que la croissance (du PIB donc) infinie est une vaste utopie, car reposant sur l'utilisation non comptabilisée de ressources finies (à l'opposé d'infinies). C'est donc le modèle de développement de la société, sur l'accroissement infini (ça me fait penser à une fuite en avant) d'un truc qui ne peut pas être infini...

Quand les ordres de grandeur le permettent (ressources utilisées très inférieures au gisement exploitable), ça marche, mais dès qu'on atteint des ordres de grandeurs comparables, ça coince.
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« Répondre #12 le: 13-04-2011, 13:57 »

Sauf que la croissance (du PIB donc) infinie est une vaste utopie, car reposant sur l'utilisation non comptabilisée de ressources finies (à l'opposé d'infinies). C'est donc le modèle de développement de la société, sur l'accroissement infini (ça me fait penser à une fuite en avant) d'un truc qui ne peut pas être infini...

Quand les ordres de grandeur le permettent (ressources utilisées très inférieures au gisement exploitable), ça marche, mais dès qu'on atteint des ordres de grandeurs comparables, ça coince.

On est bien d'accord.
"Développement durable", c'est une contradiction dans les termes.

Et précisément, là maintenant où l'on se rend compte, après un siècle et demi de développement constant, que ça ne va pas pouvoir durer toujours because plus de pétrole, ou because compétition pour la répartition du gâteau entre les continents, ou juste because explosion conjoncturelle d'une bulle spéculative, tout un chacun se préoccupe surtout que la réduction du gâteau ne se fasse pas au détriment de sa part à lui.

Ce qui me fait réagir, c'est l'idée que c'est juste un truc entre capitalistes à chapeaux haut de forme, et que le petit peuple paye les pots cassés alors qu'il ne participait pas à la grande course en avant.
Tout le monde a profité abondamment des bienfaits de la croissance à crédit, tout le monde était bien content de ne pas s'inquiéter de comment on allait rembourser et combien de temps ça va tenir, et tout le monde était bien content que le capitalisme fasse tourner la baraque.

Après, je ne dis pas que les pauvres ne prennent pas une plus grosse part des emmerdes à la descente que des bénefs à la montée, ça me parait clair, c'est d'ailleurs pour ça qu'on les appelle des pauvres, ils ont pas trop de chance à la base, et pas trop la voix au chapitre.

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« Répondre #13 le: 13-04-2011, 14:16 »

"Développement durable", c'est une contradiction dans les termes.

Oui et non. Déjà c'est une mauvaise traduction de la notion originelle qui parle de "sustainable development". Mais surtout faut pas la voir comme le développement du PIB, mais le développement de la société humaine (de façon générale). Là, ça marche mieux, du coup.

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Et précisément, là maintenant où l'on se rend compte, après un siècle et demi de développement constant, que ça ne va pas pouvoir durer toujours because plus de pétrole, ou because compétition pour la répartition du gâteau entre les continents, ou juste because explosion conjoncturelle d'une bulle spéculative, tout un chacun se préoccupe surtout que la réduction du gâteau ne se fasse pas au détriment de sa part à lui.

Ouais: on veut bien éviter l'indigestion, mais on tient à sa crise de foie!  Grin

Citation
Ce qui me fait réagir, c'est l'idée que c'est juste un truc entre capitalistes à chapeaux haut de forme, et que le petit peuple paye les pots cassés alors qu'il ne participait pas à la grande course en avant.
Tout le monde a profité abondamment des bienfaits de la croissance à crédit, tout le monde était bien content de ne pas s'inquiéter de comment on allait rembourser et combien de temps ça va tenir, et tout le monde était bien content que le capitalisme fasse tourner la baraque.

Avec un tout petit bémol toutefois: on a bien gavé les "masses populaires" avec la consommation à outrance, sans jamais leur laisser subodorer que ça ne pourrait pas continuer ad vitam aeternam... Certes le petit peuple a participé à la grande fuite en avant, mais pas forcément (en tout cas pour le plus grand nombre) avec la connaissance des conséquences...


Citation
Après, je ne dis pas que les pauvres ne prennent pas une plus grosse part des emmerdes à la descente que des bénefs à la montée, ça me parait clair, c'est d'ailleurs pour ça qu'on les appelle des pauvres, ils ont pas trop de chance à la base, et pas trop la voix au chapitre.

C'est ce qu'il y a de plus durable, les inégalités.  Grin
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« Répondre #14 le: 13-04-2011, 15:54 »

C'est ce qu'il y a de plus durable, les inégalités.  Grin

L'Egalité comme principe social auquel aspirer en tant que société, ce n'est pas l'égalité des revenus pour tous, c'est l'égalité des chances.

Le fait qu'il y ait des riches et des pauvres, c'est la vie, y'a même des gens qui sont beaux, riches, et en bonne santé (et blancs).
Tant que tout le monde a vaguement à la naissance des chances comparables d'y arriver, ça n'a pas beaucoup de sens de pleurnicher sur le grand méchant Kapital qui ne nous a pas fait gagner au Loto.

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