Je me suis donné un peu de temps pour répondre à ce fil.
Les amis, c'est une question d'actualité pour moi. Hier j'ai fait part à ma psy de mon intention de quitter la région pour aller m'installer à l'autre bout de la France. Et elle m'a posé la question judicieuse, quid de mon réseau social.
Hé bien, cette question tombe bien, car avant d'être immobilisé avec un pied dans le plâtre et des béquilles, j'avais l'impression d'avoir plein de relations.
Mon accident a eu une chose de bien, c'est de me mettre face à la réalité : je n'ai quasiment pas d'amis.
Les gens que j'ai rencontrés par le site où on organise des sorties « youpi-tralala » ? Aux abonnés absents … J'aurais dû m'en douter, d'ailleurs … Au moment du déménagement, déjà, personne ! Alors que chaque fois que quelqu'un avait besoin de porter des meubles et de conduire un camion, curieusement, on connaissait mes coordonnées.
Pas grave, ça remet les choses à leur place.
Alors le bilan à ce jour :
- famille, sœur, cousins, cousines : contacts épisodiques, à l'occasion des enterrements
- amis d'enfance, de lycée, d'études : contact perdu depuis longtemps
- collègues du lycée : au bout de deux ans ils m'ont oublié, sauf un prof d'histoire et une prof d'espagnol (mais son mec ne supporte pas mon Mapuche)
- potes du sport : bon, c'est le sport, quoi … On m'a sollicité une fois où l'autre pour aller grimper
- deux nanas qui me contactent uniquement quand elles ne vont pas bien
Donc, restent :
- un couple d'amis de longue date
- un ancien collègue à la retraite, un peu allumé, comme moi
Voilà, je me rends compte que je n'ai plus aucune véritable attache ici. Je peux partir tranquille.
Et me faire des amis ailleurs