Réunion avec mon chef hallucinante hier soir (désolé d'avoir tardé à vous raconter, j'ai dû passer un peu de temps à me convaincre que c'était bien arrivé).
Vous vous souvenez peut-être que mon Chef et moi, c'est pas trop trop le grand amour, et je ne dis pas ça parce que c'est un gros con incapable qui me fait perdre mon temps et qui ressemble à un ewok.
On avait eu une prise de tête assez animée au début du mois, je lui avais dit entre quatzieux ma façon de pensée, il avait pris cher.
Je m'attendais un peu à une évolution rapide dans un placart environnant.
Et hier, paf, entretien d'évaluation.
Il a commencé par me filer une prime de un mois et demi de salaire au titre que j'ai super bien bossé.
Et il m'a signé l'éval la plus dithyrambique que j'ai jamais vu de ma vie, apparemment je suis un mélange de Superman et de Mère Thérésa et de Ganghi et de Jack Bauer.
Il a esquissé à un moment une tentative de nuance que en fait ce serait quand même bien que je fasse un tout petit peu des progrès sur un ou deux trucs, mais je lui ai répondu que je n'avais pas le choix, il fallait bien que je compense le fait que lui est un gros con, et que donc ça me force à faire des trucs pas dans les clous.
Apparemment, il est d'accord, parce qu'il n'a pas moufté.
Depuis, je me suis abondamment pincé, mais au réveil, y'a pas de lézard, ça c'est bien passé comme ça.
Un petit miracle de la vie, un triomphe provisoire sur les cloportes de l'existence.
Du coup, j'ai failli pas venir au bureau aujourd'hui, mais en fait ça m'arrange plutôt de faire l'école buissonière vendredi.
J'aime bien 2011.
PS : non, je ne sais pas écrire "dithyrambique" sans regarder dans un dico...