OK pour la fin.
Pour le debut, les golden parachutes c'est pas a tous les niveaux: t'es deja dans le tres gros et c'est donc pas la majorite des dirigeants d'entreprises.
Bien sûr que non.
En France, 9 entreprises sur 10 ont moins de 10 salariés.
Une entreprise sur deux n'a aucun salarié.
0.1% des entreprises sont des grandes entreprises (500 salariés et plus).
Mais ces dernières, avec 20% des salariés réalisent (à la louche) la moitié du PIB, la moitié des investissements et la moitié des exportations.
Or on utilise dans tous les cas les mêmes vocables d'entreprise, d'entrepreneur et de patron.
Pour nous autres il est plus facile de comprendre la situation du petit patron, proche des classes moyennes ou même des classes populaires, parce qu'on en connait tous.
Ceux-ci correspondent d'ailleurs le mieux à la définition de l'entrepreneur de Schumpeter, volontaire, créatif, innovant et travailleur. Et effectivement ils prennent des risques financiers réels, en hypothéquant leur maison par exemple pour obtenir un prêt bancaire pour leur entreprise.
Mais la véritable expression du capitalisme aujourd'hui, c'est la classe mondialisée des hyper-riches, qui jongle avec l'argent et les emplois, qui écrème la valeur ajoutée sans jamais prendre le moindre risque. Ce sont les véritables privilégiés de la société actuelle.
Il savent se faire discret, même les statistiques de l'INSEE sont faites de manière à dissimuler les vrais riches dans une catégorie beaucoup large au revenu moyen moins scandaleux (on raisonne en déciles).
D'une certaine manière, Notre président, avec son bling bling, sa proximité affichée avec les grosses fortunes, ne leur rend pas service, car du coup la presse (pas encore totalement servile) soulève quelques lièvres, genre Woerth-Bettencourt.
Vous remarquerez aussi que le discours officiel flatte toujours les petits entrepreneurs (ceux qui prennent tous les risques, et au final gagnent relativement peu en regard de leur investissement et de leur travail) pour leur faire oublier à quel point ils sont les esclaves des banquiers ...
Désolé d'avoir encore écrit des trucs ennuyants à lire ...