et moi je suis solidaire à 0 %, je n'aime pas être prise en otage, je n'aime pas non plus que les grévistes se foutent de moi en disant qu'ils se battent pour ma retraite.
+ plein ...
Quand on voit leurs régimes spéciaux, à la RATP et la SNCF, retraite autour de 50 ans, calculée sur les 6 derniers mois de salaire (les 25 meilleures années dans le privé) etc, c'est un peu dur à avaler qu'ils bloquent le reste du pays soit disant pour son bien.
Il faudra bien la faire, cette réforme, et le plus tôt sera le mieux, depuis le temps que ça traine et qu'on va dans le mur si on ne change rien. Ça ne plait à personne de travailler plus longtemps pour des retraites de moins en moins élevées, mais continuer comme ça et ne rien avoir du tout, vous préférez, vous ?
Reçu de mon frère :
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LE BILLET DE SAUVEGARDE RETRAITES
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Ils disent non à la retraite à 62 ans, mais partent à 50 !
En ce début d'octobre, les grévistes des transports publics sont, de tous les Français, les moins concernés par la réforme !
Ubuesque. Les cheminots et les agents de la RATP mènent le mouvement de grève contre le recul de l'âge de la retraite à 62 ans. Or, pas un seul des 160 000 salariés de la SNCF n'est "menacé" de partir à 62, ni même à 60 ans ! Et 90 % des 44 000 agents de la RATP pourraient en dire autant. Tous partent soit à 55 ans, soit même à 50 ans, pour les conducteurs des locomotives de la SNCF et ceux des rames de la RATP.
Un avantage qu'il leur serait bien difficile de justifier par la "pénibilité" de leur emploi : voilà beau temps que les locomotives ne fonctionnent plus au charbon ; et un conducteur de RER, sur la ligne A, ne roule pas plus de 2 h 50 par jour !
La réforme n'y touche pourtant pas : loin de les aligner sur le régime général, elle prévoit qu'ils prendront leur retraite à 57 ou à 52 ans, soit toujours entre cinq et dix ans avant le commun des Français... et cela partir de 2023 seulement, alors que le report à 62 ans s'appliquera aux salariés du privé dès 2018.
Rappelons en outre que le départ précoce à la retraite n'est que l'un des multiples avantages parmi tous ceux que procurent à ces personnels des transports publics deux des régimes spéciaux les plus favorables qui existent en France – et même sur la planète.
C'est la plus stupéfiante des "exceptions françaises" : dans ce pays, ce sont les privilégiés qui font la grève. Et le plus beau, c'est que c'est encore eux qui nous prennent en otages !
Bien cordialement,