Pour toi.
Pour le coup, tu es caricatural. Tu occultes complétement tous ceux qui comme Carda ou moi, tentent de te faire comprendre qu'avoir un fonctionnement différent du tiens, par exemple, n'a rien à voir avec un jugement moral. Bref, tu occultes qu'il existe un éventail très large de réponses pour te concentrer sur les extrêmes.
Sur le premier point, et bien justement, ça m'intéressait d'en parler.
Par exemple quand il y a quelques temps, je posais la question "c'est quoi être en couple", l'exclusivité venait souvent comme critère pour savoir si on l'est (en couple) : ce serait donc une condition suffisante ?
A l'évidence pour beaucoup de couples, ça ne suffit pas, ça divorce plus vite que ça ne se trompe.
Et on a tous vécu, même si rétrospectivement on le regrette, des coups de canifs dans le contrat qui pour autant n'ont pas fait capoté notre relation officielle. Donc pas nécessaire non plus ?
Le fait que ce soit important ne veut pas dire que c'est essentiel, enfin bon je me pose la question, et à date nos discussions Nuts ne me donnent pas la réposne.
Et on voit de plus en plus dans le ciné américain revenir cette idée (que je trouve saugrenue) que le couple ne peut pas survivre à l'infidélité. Selon mon expérience, ce n'est pas le cas, ou en tout cas, l'infidélité est plus un symptome qu'une cause.
Sur le second point, je ne ressens pas autant de nuance que tu en décris parmi les réactions.
En mettant à part la question du jugement moral pour éviter de repartir en vrille, je vois quand même une séparation très nette entre les deux discours que je caricature à peine ("moi, jamais" versus "jfais cque jveux"). Alors que je suis assez prêt à parier que nous avons tous en nous à la fois l'envie d'une relation qui se suffise à elle-même, et l'expérience d'envies irrésistibles qui nous ont fait trébucher par le passé.
Et je voudrais encore une fois repréciser, sans grand espoir d'être enfin entendu, que je ne défends pas l'infidélité, et que je ne me considère d'ailleurs pas comme un infidèle dans mon fonctionnement a priori : je défends juste le principe de "ce n'est quand même pas si grave, ce n'est pas la fin du monde, il y a plus important".
En ce qui me concerne et en ce qui concerne mes partenaires, d'ailleurs.
Comprendre me parait plus constructif que condamner ou interdire par principe.
Donc du coup, je posais la question, non plus tellement de l'infidélité elle-même, mais plutôt de notre incapcité à en parler de façon dépassionnée sur ce forum.