Coucou,
J'arrive un peu tard, mais en relisant depuis le début, y a des trucs qui passent pas (pour moi évidemment, hein).
J'suis pas toujours d'accord avec Flib, mais sur l'histoire de Kty et de son besoin irrépressible de sexe et la réaction violente de Valentin sur le discours moralisateur visant Flib, ben là j'ai quelque chose à dire :
Primo, Flibette n'a pas tenu un discours moralisateur mais simplement dénoncé un excès de Kty consistant à dire et faire croire ou se faire croire qu'elle ne peut pas tenir une semaine sans, que ça la prend comme une envie incontrôlable.
Ben faut pas se mentir, cette envie est plus psychique qu'hormonale, à mon avis aussi. Et dire ça ce n'est pas pour autant porter un jugement moral.
Deuxio, Valentin tu fais une erreur de raisonnement : faire un parallèle entre les propos de Flibette et le discours anti-homo c'est tout bonnement absurde, car en suivant cette logique, on aboutit à des non-sens.
Premièrement, ce raisonnement interdirait la morale, car réac, alors que la morale a une certaine utilité (c'est pas pour rien qu'elle a été "inventée" et qu'elle a perduré : sur le plan sexuel on peut parler de l'utilité d'interdire moralement l'inceste, le viol et la pédophilie par exemple).
Deuxio, c'est pas parce que quelqu'un a des envies ou pulsions, qu'il est légitime de les assouvir ou que la société n'ait pas son mot à dire sur cela (cf rôle de la morale).
Tertio, il ne me parait pas aberrant que quelqu'un donne son opinion sur les propos d'un autre, surtout si on sent qu'il y a un souci.
Enfin, je trouve que Flib est un chouilla directe et je comprends que ça passe pas pour quelqu'un qui n'est pas d'accord ou sensible à l'opinion opposée, mais c'est pas une raison pour se tromper dans le raisonnement.
Et pour finir, perso je crois qu'il y a principalement deux façons de voir opposées qui s'affrontent sur la question du cul pour le cul : ceux qui mêlent cul et sentiments et les autres.
Moi, je pense qu'on fait une "erreur" en les associant de façon indissociable. Mais c'est vrai que notre morale (et pas seulement judéo-chrétienne, comme si la monogamie et la fidélité étaient judéo-chrétiens comme concepts !
cf. les Mormons, de l'Eglise de Jésus-Christ des saints des derniers jours et leur pratique de la polygamie ; cf plein d'autres civilisations pratiquant la monogamie sans être judéo-chrétiens), donc c'est vrai que notre morale associe l'amour charnel et les sentiments amoureux, considérant le premier comme une suite "logique" ou tout du moins admise des seconds.
De mon point de vue, peut-être essentiellement masculin, le sexe et les sentiments sont deux choses très différentes et dissociées. Je peux avoir des rapports sexuels sans sentiments amoureux et réciproquement je peux avoir des sentiments sans avoir de rapports (mais là c'est frustrant quand même, j'suis pas un adepte de l'amour platonique, faut pas exagérer quand même).
Ca serait gentil d'aérer tes textes c'est plus facile à lire, merci