Ce qui me dérange un peu dans cette idée c'est que j'ai l'impression que souvent raconter ce genre de truc c'est faire porter à l'autre ses questions, ses angoisses. C'est mettre l'autre devant son propre questionnement en lui refilant le bébé.
C'est tout l'intérêt de la confession: assouvir son besoin (entretenu par ledit confesseur) de se "vider", tout en confiant son ou ses secrets à quelqu'un qui écoute mais ne répète pas. Et qui, au pire, ne t'arrachera pas un oeil ou une couille.
C'est quand même bien foutu non?
(Bon ok j'avoue c'est un peu ironique, mais pas tant que ça)
Personnellement, dans mon cas, aucun intérêt de tout raconter à l'autre: ça serait sciemment allumer une allumette dans une fabrique de poudre noire.