Les nutsiens et l'alcool

[ktycash]

 

[ratz]

L'intolerance est partout...buveur - ffumeur - non fumeur- non buveur - ceux qui ne trient pas leurs dechets etc etc...
Rien à voir avec les dependances mais plutot à voir avec l'intelligence ...
Tiens aujourdhui j'ai rien bu d"alcoolisé à part un peu de vinaigre ...lol

[vette]

Vette: Y'a dépendance psychologique pour le canabis. Celle-ci peut être aussi violente que la dépendance physique.

J'ai bien parlé de non dépendance physiologique.

[ktycash]

L'intolérance n'est pas que du côté des non-buveurs...

Mais j'suis intolérente aux intolérents  alors... Aïe j'me fais du mal là...

[ktycash]

Plus sérieusement c'est vrai que ceux qui ont tendance à pousser les autres à boire  (pour se déculpabiliser)
en les traitants de petits noms pas sympas s'ils refusent... c'est abject 

[melpomene]

Ouais, mais en effet comme dit big (enfin, je reformule), un con reste un con, buveur ou non-buveur...

[Jaya]

A vrai dire je ne comprends pas du tout la diabolisation que toi et Doc faites de l'alcool. Ca m'échappe totalement, même. Je ne vois toujours pas où est l'hypocrisie.

Je ne vois pas non plus où les nutsiens disent qu'ils en "boivent plus et souvent". Moi, j'ai lu des amateurs qui se font plaisir pas des gens qui se bourrent le gueule.

D'accord avec Flib'


Se dire mesurée dans sa conso d'alcool (au-delà de la notion d'excès indéfinissable, puisque propre à chacun), ça ne signifie pas qu'on est dans le déni. Si on va par là.. est-ce à dire que nos propos sont à justifier selon les problématiques personnelles de chacun qui les lit ??  

Je ne démens pas le fait qu'il puisse y avoir un vrai pbe d'alcool chez certain(e)s, simplement l'effet d'amalgame basique est douteux.

[ktycash]

Oui il y a des poblématiques personnelles à chacuns...
Bon allez, 22h45 j'me lâche, le titre du fil c'est nutsiens et alcool....l'alcool pour moi... nourrie   (non même pas nourrie en fait, il y avait du personnel pour ça... pour me donner de l'amour aussi, merci ma Babysitter qui est toujours en vie)...au sein de la violence..psychologique...sexuelle et ...physique...quelqu'un qui vous abandonne totalement et ne répond à aucun besoin élémentaire... mais se sert de vous pour ses envies anormales... ou pour défouler sa rage...
 je suis la fille d'une alcoolo dépendante, bipolaire instabilisable, mégalo/paranoïaque et perverse... (gros tableau psy  sans doute dû à un big trauma  entre 0 et 5 ans genre abandon, viol...) Mais, dans mon milieu on ne dit pas ces choses là....et j'ai eu beau aller à l'autre bout du monde, la douleur irrésolue, ne s'éteignait pas....

Depuis quelques jours à peine, fin de la torture. j'ai enfin été déclarée  par le corps médical, orpheline de retour affectif sain  depuis ma naissance... une personne dans cet état étant incapable d'amour maternel ou de sentiment normal...   je dois me résoudre à ne plus attendre de retour affectif... (Ben j'en ai perdu du temps, de l'énergie, de l'estime de moi, à me révolter, à espérer,  à partager ses débauches dès 13 ans et à essayer de la protéger en vain. "J'aurais su , j'aurais pas v'nu...")
l'alcoolisme a rendu ses pathologies inextricables...
 L'alcool pour moi, c'est ce qui m'a pris l'espoir d'atteindre le coeur de ma mère, car on ne peut pas atteindre sa compréhension et pourtant je l'ai à 50 mètres de moi tous les jours.... je  n'en ai pas l'air mais je suis en deuil là...en deuil de compréhension

Et ma consommation d'alcool et ma façon d'être maternelle n'ont heureusement rien à voir avec celles de ma mère....

[Camille]

Merci pour ta confiance Ktycash 

[Hotllywood]

+1

[Lise]

Ca n'a peut être rien à faire en zone publique non ?

[Hotllywood]

Ca n'a peut être rien à faire en zone publique non ?

Au besoin ktycash  me joint par mp et je déplace

[mescalero]

Vette: Y'a dépendance psychologique pour le canabis. Celle-ci peut être aussi violente que la dépendance physique.

Je ne suis pas médecin et encore moins spécialiste en addictologie. Mais je pense que la dimension psychologique est toujours plus importante que la dimension physiologique.
Le sevrage, au sens physiologique, prend quelques jours, pour l'alcool comme pour les dérivés de la morphine.
C'est ensuite que ça se corse. Ne pas rechuter.
J'ai eu un couple d'amis anciens héroïnomanes, qui s'en sont sortis. En fait ils ont remplacé une dépendance par une autre, ils sont devenus croyants, enfin croyants-fanatiques chez les évangélistes.

Une remarque : quand ont donne de la morphine aux gens qui ont mal, ils ne deviennent pas accros ! J'ai moi-même eu un traitement à base d'opium, lors d'une méningite virale.
C'est donc bien le contexte et la disposition psychologique qui crée la dépendance.

[Flibette]

A vrai dire, y'a pas de vérité universelle en la matière. C'est très variable d'un individu à l'autre, du niveau de consommation, des produits consommés, des éventuels mélanges, etc.

Quoi qu'il en soit, que la dépendance soit physique ou psychologique, c'est un peu du pareil au même en terme de difficulté à s'en sortir. Par ailleurs, le plus souvent dépendance psychologique et physiques vont de paire.

Concernant la morphine donnée dans le cadre de la douleur, certains deviennent accros aussi... Tout comme d'autres deviennent accro de n'importe quel anti-douleur, sominfères, etc.

[mescalero]

C'est complexe, en effet ...
Par exemple, pourquoi, en prenant un même produit, les uns deviennent accros et les autres non ?
Et on peut devenir dépendant d'autre chose que des stupéfiants : le sucre, les pâtisseries, le chocolat, etc.