Les nutsiens et l'alcool

[Rubis]

j'ai quelques Bordeaux rares dans ma cave...ben je prefere les offrir à mes proches ou mon frère que de les boire seul  

c'est un choix très louable.  Certains plaisirs de la vie sont très rares voire inexistants donc pas envie de passer à côté de ceux qui sont à ma portée et puis j'ai toujours aimé découvrir un nouveau vin, et oui, c'est plus agréable lorsque c'est avec une personne qui apprécie mais je préfère encore le boire seule que de de le partager avec quelqu'un qui ne fera pas de différence entre un gros rouge et un bon vin

[Nana]

le bon vin, on l'apprécie le plus souvent sans excès

A partir de quand y'a excès et pas excès ?

[Lulu la Nantaise]

A partir de quand y'a excès et pas excès ?

Bonne question ... Un ou deux verres au cours d'un repas me suffisent, personnellement. Et de l'eau pour la soif.

[Jaya]

A partir de quand y'a excès et pas excès ?

Je pense que ça dépend du goût et de la tolérance de chacun..
Définir une limite à l'excès, je sais pas faire.. ce serait comme définir à partir de quand le sexe devient pervers.. chacun a son référentiel et ses propres limites.


L'excès immanquable : quand on est malade ou raide mort par terre parce que trop saoul mais ne présente aucun intérêt pour ma part.

[Rubis]

L'excès immanquable : quand on est malade ou raide mort par terre parce que trop saoul mais ne présente aucun intérêt pour ma part.

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l'excès est difficile à définir mais on pourrait supposer qu'il y a excès dès qu'on perd le contrôle de soi, qu'on fait des choses qu'on ne ferait pas à sang frais

[Cardamone]

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l'excès est difficile à définir mais on pourrait supposer qu'il y a excès dès qu'on perd le contrôle de soi, qu'on fait des choses qu'on ne ferait pas à sang frais

Pas forcément, il peut y avoir excès dans la fréquence aussi.

Par exemple, quand je travaille sur une série de représentations au théâtre, soit 8 soirs de suite. Et bien mon chef, il a son petit rituel avec nous, c'est le verre de vin au bar vers 19h. Puis ensuite, le dîner avec l'équipe, avec du vin aussi. Et bien y'a des soirs, je ne bois pas de vin à table, parce-que 8 jours de suite apéro plus pinard à table, je ne peux pas.

Mais il m'arrive de descendre facilement une bouteille à deux comme une lettre à la poste, et aussi de siroter de temps en temps un verre de bon vin, dans un beau verre (j'adore) seule à la maison...


Après y'a le discours des medecins, genre pas plus d'un certain nombre d'unités par semaine (verres), et là, ok, je suis alcoolique par période 

[Sensualité]

Sujet intéressant. J'ai lu et je tourne autour depuis le début.

Moi, j'ai un vrai problème avec l'alcool. A tel point que je me suis non seulement posé la question de l'alcoolisme mais suis allée voir un professionnel pour m'aider à aborder et/ou résoudre la question. Si j'ai des couilles, j'y reviendrai.. (je comprends doc ruth quand elle parle d'hypocrisie, ou alors à défaut de la comprendre, je l'entends, c'est la première caractéristique : ne pas vouloir l'entendre).

Mon souci? Je veux toujours pas faire d'uts, j'me vois pas mise en pâture ici. Les gens que j'ai pu aimer ou que je pourrais aimer via ce type de medium , j'leur dis la vérité. Et oui, je suis fragile.

Carda? tu n'es pas si fragile qu'on te le dit, au contraire! Tu as tendance effectivement à aller vers des hommes à qui tu demanderas ce qu'ils ne peuvent pas te donner et qui te confirmeront qu'ils ne peuvent pas le faire. Ton chemin -ie te remettre en cause, cad pas toi mais "pourquoi" est à mon sens, juste et encore une fois, bravo! C'est de la force, ça!

Dans le genre hypocrisie, pourquoi y a-t-il autant de femmes sur nuts (ou autres types de forums) qui ont des soucis de poids? Une des premières réflexions que je me suis faite quand j'ai commencé à fréquenter ce type d'endroit et plus encore, rencontrer leurs intervenants... Serait-ce à dire que c'est sur le net et seulement qu'elles peuvent exprimer leur libido? les autres baisent pendant ce temps là? Voyez comme les clichés vont loin...

Je crois que nous sommes tous là parce qu'il nous manque profondément quelque chose ou (plus rarement) que cela en sublime une autre. Exceptionnels sont les gens qui ne viennent alors qu'ils ne cherchent rien. Je pourrais citer Flib mais je ne la connais que depuis son changement de pseudo et tout le reste a été effacé (désolée de t'avoir citée nomément Flib, j'espère que tu as compris ). Je pourrais en citer beaucoup d'autres, mais ils se sont barrés très vite. Alors, qu'est-ce qui nous manque?  Je dirais bêtement, et en revenant à un sujet déjà abordé... l'estime de soi.

[marie]

lu, sensue.
merci

[Lise]

Sujet intéressant. J'ai lu et je tourne autour depuis le début.

Lu 

[montagne]

je n'ai pas de problème avec l'alcool , un petit verre au bistrot avec les copains et copines , puis apres pendant le repas un bon verre de bon vin et ca me suffit . le week end quand je reste chez moi , un petit ou deux digestifs popur passer la soirée devant cette television de nul . alors on est la dependance il m'arrive par période de ne pas boire une goutte d'alcool et ça ne me manque pas 

[ktycash]

Sujet intéressant. J'ai lu et je tourne autour depuis le début.

lu 
Des problèmes d'addiction j'en ai connu dans tous les domaines... à peu près tous... l'un chassant l'autre... c'étaient des passions... il y a aussi une sensation d'extrême, de dépassement total dont on garde la nostalgie parce que la vie paraît très fade après... je vous donne un exemple que toute morale peut accepter : le sport... (karaté 3 heures tous les jours et même bien plus les WE et vacances : le jour où j'ai broyé ma rotule à l'entraînement et dû mettre fin à ce sport et beaucoup d'autres... l'alcool a pendant un temps anesthésié ma peine de ne plus sentir mon corps en liberté... mais l'alcool n'a jamais été une passion... juste une anesthésie transitoire que la prescription d'une autre subtance calmante aurait pu avantageusement remplacer...

[Flibette]

Sensu, c'est ballot, j'ai jamais changé de pseudo... 

Ceci dit, oui, je vois ce que tu veux dire.


Ben, moi, je ne sais toujours pas ce qu'est la normalité selon Nana, et le Doc. 

[vette]

Aucun jugement, en ce qui me concerne, sur la bonne et la mauvaise façon de boire.
Certains peuvent devenir alcooliques au premier verre, d'autres ne le seront jamais. Ca n'a pas grand chose à voir avec la volonté, en tout cas au départ.

J'ai la chance de faire partie des gens qui ne sont pas alcooliques, malgré une période de ma vie où je m'alcoolisais quotidiennement. Un simple changement de rythme de vie, et j'ai oublié de boire.

Aujourd'hui, j'ai arrêté les alcools forts, malgré que j'en aime le goût. Au quotidien, je bois de l'eau ou du coca light.
Une cuite de temps en temps, mais c'est de plus en plus rare. En soirée, je m'en tiens au vin. Il m'arrive d'en boire à l'excès, et là, je souffre de logorrhée (enfin, c'est plutôt les autres qui souffrent). Mais de plus en plus rarement.
Je passe assez souvent plusieurs semaines sans en boire une seule goutte. Et ça ne me manque tellement pas, que même pas j'y pense.

Les alcooliques le savent. Un seul verre peut suffire à sombrer. Et quand on a souffert d'alcoolisme, la moindre goutte peut faire replonger. C'est très dur.
J'ai eu un pote à qui même un peu de vinaigre dans une salade, ou nettoyer ses vitres à l'alcool à bruler pouvait suffire à déclancher dans son cerveau l'hormone fatale.
Ma meilleure amie est alcoolique, et ne veut pas en parler. Samedi dernier, on a passé la soirée ensembles à Marseille. Il m'a fallu la tenir pour l'empêcher d'aller se griller auprès de son plus gros client. Le lendemain, elle avait oublié.

Je me dis que j'ai vraiment de la chance, parce que je pourrais vraiment être addict à l'alcool. Je ne le suis qu'à la clope.

[Rome Antique]

Il m'a fallu la tenir pour l'empêcher d'aller se griller auprès de son plus gros client. Le lendemain, elle avait oublié.

Je comprend tellement ceci hélas, j'en ai perdu mon boulot, mais j'en parlerais ultérieurement quand j'en aurais la force  

[Nana]

Ben, moi, je ne sais toujours pas ce qu'est la normalité selon Nana, et le Doc.  

Et bien apparemment la réponse est la même qu'à ma question sur "quand y a t il excès et non excès ?" : elle dépend de chacun ?

Maintenant pour reparler du sujet en général et revenir en passant sur ce coté "hypocrite" du sujet comme l'a dit Doc (que je rejoint dans l'idée) c'est pas le fait de consommer, mais la façon de se cacher derrière une vision pour consommer (c'est comme ça du moins que je vois le sujet tourner). A écouter les Nutsiens et Nutsiennes (je nomme personne merci de le noter) le fait de boire du "bon vin", du "bon alcool", de le boire de manière noble (joli verre et compagnie) ça donne une autorisation à consommer : désolé pour moi non !

C'est pas parce qu'on a la culture du vin, qu'on se doit pour autant de trouver normal d'en boire plus et plus souvent. POUR MOI quand on est capable de se descendre une bouteille à deux sans souci que ce soit du bon ou pas c'est quand même pas dans ma normalité (je dis pas que ça peut pas arriver exceptionnellement, mais ça fait pas parti de la vie de tout les jours)

Parce que si on part sur ce genre de base sachez que j'ai une très jolie cave contenant x bouteilles, dont de super crus (j'ai connu un sommelier), j'ai tenu un bar/restaurant (j'ai emporter la cave au départ) et j'habitais en limite de bourgogne. On boit du bon vin quand on reçoit, on a de très jolis verres, et j'aime le gout du vin .... c'est pas pour autant que je m'en tape à la moindre occasion.