NUTS - Nos Univers Très Sexy
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Auteur Fil de discussion: Le mur du son...  (Lu 6129 fois)
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lénita
Invité
« Répondre #15 le: 02-05-2006, 22:35 »

J’ai un petit souci pour te répondre Léni. En effet, tout ça me paraît tellement évident, que je ne sais pas exactement ce qu’est ce fameux « lâcher-prise » pour vous et je ne sais pas trop où se situe les limites des autres.

eh ben je crois que je vais lancer un nouveau sujet ...
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« Répondre #16 le: 02-05-2006, 23:04 »

Mon premier émoi auditif a eu lieu en 1984 : Love on the Beat, Gainsbourg (ou plutôt coup de Bambou). Drôle d’atmosphère à la maison vautré devant le canapé à regarder Drucker avec mes parents et mon frangin… Bizarre quand même cette nana qui crie derrière, je me demande si elle a mal ou si, elle a… mal ? Mais quand même, je me sens troublé, ça colle pas avec les paroles. Jamais entendu ma mère faire ce bruit (d’ailleurs jamais entendu ma mère tout court). Et puis mon frère plus âgé que moi, achète l’album et le clip qui passe de temps à autre me laisse à penser que cela pourrait bien être ce que je crois. Je reste dubitatif (j’éviterais les poncifs sur éjaculateur précoce… j’aurais écris « hatif » sinon), mes branlettes ne me font pas cet effet là ?! Ce serait un truc spécifiquement féminin ? Le plaisir pourrait-il atteindre une intensité telle qu’il s’apparente à une douleur.

Ma curiosité devra patienter quelques années, jusqu’à la première rencontre… Elle avait des faux airs de Meg Ryan, était la seul fille dans une classe de mecs et était un peu nympho (ce que je considère être une grande qualité… et puis je ne peux nier le fait que ça m’arrangeait). D’abord son sursaut accompagné d’un petit cri entre le soupir et l’aise et je la sens liquide quelques centimètre plus bas. Puis son souffle dans mon coup, lorsque ce fut enfin autre chose que mes doigts qui la pénétrait. Et enfin ses gémissements mesurés, presque étouffés, comme retenu lorsque je l’ai sentie se crisper. J’avais peur de lui avoir fait mal et malgré tout, je ne pouvais plus retenir ma jouissance. Pffff, mince déjà ?

Et moi dans tout ça, qu’ai-je bien pu exprimer malgré moi, je crois que j’ai fait le même bruit que si j’avais voulu retenir mon souffle entre deux hoquets ! Certainement beaucoup moins excitant pour ma partenaire, que la sérénade molto modérato qu’elle venait de me jouer et qui avait déclenché mon plaisir. Plus tard je m’inquiétais de savoir si je lui avais fait mal, ce à quoi elle répondit qu’on ne pouvait pas exactement dire ça…

S’en suivirent plus de 6 ans de « silence » fait de souffle et de profondes respirations. Puis une nouvelle révélation la première fois de celle qui partageait ma vie depuis 4 ans. Ma maîtresse s’est mise à crier, roque, partant du fond de la gorge, rauque malgré la douceur de sa voix d’ordinaire. J’ai eu le même réflexe que le jour ou j’avais perdu mon pucelage : « je t’ai fait mal Huh ». Mais non, mais non…

Nous sommes revus souvent et par mimétisme ou parce que sa liberté me permettait d’exprimer enfin la mienne, ce que je réfrénais inconsciemment, peut-être par une sorte de pudeur et de respect envers ma copine que ce genre d’expression semblait déranger. Dès lors j’ai eu le sentiment que l’animalité de nos plaisirs clandestins, induisait un cercle vertueux qui semblait nous emmener vers des sommets toujours plus hauts. C’était grisant, elle était insatiable et moi aussi. Mon appartement était heureusement très bien insonorisé. C’est à ce moment que j’ai eu le sentiment que Bambou ne feignait pas son plaisir à interpréter Love On The Beat qui passait régulièrement en prélude à nos ébats (vive le CD et sa touche « repeat »)

Et puis il y a eu Opale qui, que ce soit par plaisir ou douleur (mais où est la limite… je me pose toujours la question 20 ans plus tard, mais elle a désormais un autre sens), Opale disais-je me faisait presque jouir sans qu’il soit nécessaire qu’elle me touche. Par moment et aussi par ce qu’elle m’était soumise, je me disais que la parole ne lui servait à rien, elle s’exprimait très bien sans ! Un plaisir indicible que de l’entendre, gémir, miauler, couiner, râler sans que je ne le lui ai jamais demandé. Elle me permettait de la guider vers le plaisir, en le retardant, en en prenant littéralement le contrôle. Voir son visage se crisper, l’entendre venir, s’approcher à petit cris retenu au bord du précipice puis s’arrêter brusquement, pour revenir quelques secondes à peine après, avant d’enfin déchirer le silence d’un cri d’extase.
Aussi, je me demande aujourd’hui, si ce genre de liberté, de capacité d’abandon ne peut se trouver que dans le genre de relation que j’entretenais avec Opale. En fait voilà, c’était ça le sens de ma question…

Ou alors c’est qu’elle était tout simplement plus mûre et que cette maturité lui avait permis de se libérer de ce carcan, pourtant tellement nécessaire en cas de mauvaise insonorisation ?
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Encyclopédiste des univers salaces
Jonasz
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« Répondre #17 le: 03-05-2006, 01:18 »

Et puis il y a eu Opale qui, que ce soit par plaisir ou douleur (mais où est la limite… je me pose toujours la question 20 ans plus tard, mais elle a désormais un autre sens), Opale disais-je me faisait presque jouir sans qu’il soit nécessaire qu’elle me touche. Par moment et aussi par ce qu’elle m’était soumise, je me disais que la parole ne lui servait à rien, elle s’exprimait très bien sans ! Un plaisir indicible que de l’entendre, gémir, miauler, couiner, râler sans que je ne le lui ai jamais demandé. Elle me permettait de la guider vers le plaisir, en le retardant, en en prenant littéralement le contrôle. Voir son visage se crisper, l’entendre venir, s’approcher à petit cris retenu au bord du précipice puis s’arrêter brusquement, pour revenir quelques secondes à peine après, avant d’enfin déchirer le silence d’un cri d’extase.
Aussi, je me demande aujourd’hui, si ce genre de liberté, de capacité d’abandon ne peut se trouver que dans le genre de relation que j’entretenais avec Opale. En fait voilà, c’était ça le sens de ma question…


Je suis surprise voire, heu...... surprise par ce dernier paragraphe!  Grin

Je ne parle évidement pas de la limite entre plaisir et douleur, d'une part parce que si ça faisait mal, ça fait belle lurette que j'aurais abandonné la chose et d'autre part, parce que je ne conçois pas le plaisir dans la douleur.

Mais plutôt de ce qui te semble surprenant dans les expressions d'Opale. Je ne sais pas si j'ai lu de travers ou si je n'ai pas compris ce que tu disais au long de ton texte, mais, j'ai la sensation qu'au final tu sembles un peu surpris par les gémissements de ta/tes partenaires. Comme ci, même si les gémissements te permettent de te guider dans le cas d'Opale, ils avaient quelque chose d'étrange.


Oups! J'avais pas vu que j'étais connectée sous le compte de Jonasz! Donc, ben, heu, c'est pas lui!  xtfra6
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Il n'y a pas d'amour, il n'y a que des preuves d'amour. J Cocteau
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« Répondre #18 le: 03-05-2006, 10:43 »

Je ne parle évidement pas de la limite entre plaisir et douleur, d'une part parce que si ça faisait mal, ça fait belle lurette que j'aurais abandonné la chose et d'autre part, parce que je ne conçois pas le plaisir dans la douleur.

Et si c'était l'inverse... à savoir que la douleur puisse être à un moment perçue comme agréable? Mais je me rends compte en écrivant, que c'est précisément le propre du masochisme...


Mais plutôt de ce qui te semble surprenant dans les expressions d'Opale. Je ne sais pas si j'ai lu de travers ou si je n'ai pas compris ce que tu disais au long de ton texte, mais, j'ai la sensation qu'au final tu sembles un peu surpris par les gémissements de ta/tes partenaires. Comme ci, même si les gémissements te permettent de te guider dans le cas d'Opale, ils avaient quelque chose d'étrange.

Je suis toujours surpris par les gémissements de ma/mes partenaires, même si je les recherche un peu comme la quête du saint graal, ils n'ont rien d'évident.
Du reste au même titre qu'un rire est unique, l'expression dans ces moments est propre à chaque individu, comme une part authentique qui n'a pas été façonnée et construite par la vie, mais au contraire libérée pour permettre à son auteur de retrouver un état animal.
Je te confirme que oui, ils m'apparaissaient étranges, attirants, profonds, habités et pénétrants ces gémissements.
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uracinq
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« Répondre #19 le: 06-05-2006, 12:44 »

Mon SON de cloche.
Pour mes cris, je me reconnais bien dans la description du ouaourf de petite sorcière!!!! Cheesy
En face, je n'ai pas eu 50 partenaires mais je dois bien me rendre compte d'une certaine constance, gémissements, petits cris, aucune muette , aucune "gueuleuse"!!!
Oui, ces petits gémissements ont évidemment un effet "motivant"...
Par contre, je ne saurais jamais si c'est de la simulation et d'ailleurs j'évite de me poser la question, certaines se sont exprimées en disant qu'elles ne simulaient pas mais la franchise des femmes dans ces cas là...... Roll Eyes
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Camille
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Parfois il vaut mieux aoir la paix qu'avoir raison


« Répondre #20 le: 06-05-2006, 12:53 »

certaines se sont exprimées en disant qu'elles ne simulaient pas mais la franchise des femmes dans ces cas là...... Roll Eyes

Je ne simule jamais, si le mec n'est pas assez sur de lui et suffisamment intelligent pour comprendre que ce n'est pas forcement de sa faute ou que le 7 ème ciel c'est à chaque fois c'est pas une obligation, ce n'est pas mon problème.
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L'avis des autres n'est que la vie des autres
uracinq
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« Répondre #21 le: 06-05-2006, 20:36 »

Je ne simule jamais, si le mec n'est pas assez sur de lui et suffisamment intelligent pour comprendre que ce n'est pas forcement de sa faute ou que le 7 ème ciel c'est à chaque fois c'est pas une obligation, ce n'est pas mon problème.
Euh, je ne voulais pas provoquer.......
Je ne me donne aucune obligation de résultat, juste que je trouve sympa que ma partenaire prenne autant de plaisir que moi.
Quant à la simulation, non, je ne suis pas sûr de moi à chaque coup et c'est tant mieux, sans remise en question point de progrès.
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Touchmy
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« Répondre #22 le: 08-05-2006, 02:16 »

Alors là jsuis sûre que je vais vous épater, enfin pour ceux qui me connaisse et même qu'un tout ptit peu car le bavardage, le papotage et tout autre forme de blablatage c'est ma spécialité, et pour dire mieux c'est la première chose qu'on consate chez moi ...... xtfra6
Et bien moi c'est, dans ces moments d'intimité et de plaisir que le silence est roi ...... mais si mais si ........jvous dit le SILENCE le plus total, allez les jours de grande forme jpeux éventuellement émettre qques sons, voir qques mots mais pas plus !!!!
En gros si vous voulez qu'elle se la f..... et bien vous avez la solution..... yyyy2
De mon côté j'aime bien que mon partenaire s'exprime un minimum mais pas en monosyllabe, ni sons dissonants
Voili voilà pour moi la commande est passée, bon qu'est ce qu'on mange ce soir .....
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Camille
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« Répondre #23 le: 08-05-2006, 08:25 »

En gros si vous voulez qu'elle se la f..... et bien vous avez la solution..... yyyy2

 roll

Je crois que quand je dis rien c'est parce que je savour de l'interieur tout ce qui ce passe, comme si je me regardais. Quand vraiment il y a decolage ou un enorme plairsir en reflechissent bien surement 'il arrive j'emete des sons mais lesquels et à quelle puissance j'en ai aucune idée ou juste une vague idée parce que je ne suis plus en control.
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« Répondre #24 le: 08-05-2006, 09:24 »

Je prendrais le problème à l'envers.
Lorsque nous ne pouvons pas nous exprimer(non je ne parle pas à la troisième personne  schlackie)
à cause d'une présence à la maison, c'est vachement frustrant ce contrôle du bruit alors même qu'on a envie de tout lâcher.
Ce qui veut dire que pour moi, l'expression sonore, c'est une manifestation de bien être, de lâcher-prise.
Comment peut'on vouloir qu'un corp s'abandonne tout en en limitant une partie?
Après, chacun s'exprime comme il le veut, puisque cela échappe au contrôle justement.
Journalisée
Nana
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Pour être irremplaçable, il faut être différente.


WWW
« Répondre #25 le: 08-05-2006, 09:39 »

Je suis tt à fait dac. Cela fait partie de qq chose qu’on ne contrôle pas.

Longtemps un de mes ex-partenaires de jeu m’a reproché de ne pas faire de vocalise, mais je ne me voyais pas faire ca volontairement, j’aurais eu l’impression de simuler qq chose.

Et puis un jour, sans que je m’en rende compte, j’ai ressentis ce besoin, cela vous monte dans la gorge, un peu comme un orgasme qui vous envahis. Ce qui est assez marrant, c’est que je ne m’entends pas.
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Il est ma drogue, mon alcool, ma dépendance, ma raison de me lever, de m'habiller et, surtout, de me déshabiller.

Il est mon sourire du matin ou la tristesse d'une journée noire.
sunrise
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« Répondre #26 le: 08-05-2006, 12:18 »

Je suis moi aussi plutôt silencieuse. Des gémissements, des soupirs, des mots parfois, mais pas de vocalises. Ce qui m'a souvent été repproché d'ailleurs par mes partenaires. Mais ce n'est pas quelque chose de volontaire, de calculé. A ce moment là, je ne controle plus rien de toutes façons.

Ca me rappelle un ex camarade de jeu, qui s'était mis au défi de me faire crier. Pour lui, une femme ne jouissait pas vraiment si elle n'hurlait pas. Il n'a jamais voulu comprendre que le son n'avait aucun rapport avec la jouissance. Et il n'a jamais réussi son défi !

Par contre, j'aime entendre les gémissements de mon partenaire. Certains sont carrément muets, et là, ça me perturbe un peu, à ne pas savoir s'il apprécie ou pas, s'il est en train de se demander quand ça va finir, s'il est vraiment avec moi, et pas ailleurs en pensée
Journalisée
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