Faut-il se forcer à faire l'amour ?

[lolokikou]

je comprends pas : t'as pas envie donc tu te force un peu mais pas de plaisir avec lui, par contre tu fais ce qu'il faut pour avoir du plaisir seule ?

Je n'arrive à avoir de plaisir avec un homme que si je me masturbe en même temps.... et comme ça me demande beaucoup, beaucoup, beaucoup de temps pour avoir du plaisir... (j'ai besoin de me concentrer, d'imaginer une scène érotique...) j'abandonne avant d'en avoir. Une fois que lui en a pris, qu'il quitte le lit, je m'occupe de moi.

Je trouve agréable d'avoir son sexe en moi, c'est comme si j'avais de délicieuses caresses... le plaisir que j'arrive à avoir me laisse sur ma faim : c'est frustrant... et c'est tout le temps comme ça. Donc c'est vrai qu'aujourd'hui je préfère ne pas avoir de plaisir que pas assez.

[Camille]

La tu parles plus d'orgasme qui vient pas. Mais ca c'est courant en début de sexualité une fois qu'on se connaît mieux on arrive à se lâcher.

J'ai eu ca aussi j'attendais le but ultime et ca m'agaçait vraiment qu'il n'y ai rien au bout. ca met même en colère.
Maintenant j'ai abandonné l'idée, j'attends plus rien et je me concentre sur ce que je ressens dans l'instant de plaisir reçu ou donné. Et finalement l'orgasme vient quand je m'y attends pas ou pas, c'est pas grave c'était bon comme quand je mange un bon plat.

[vette]

Je pense que l'effort se situe dans le fait de se donner les moyens d'en avoir envie. Pas dans le fait de servir de réceptacle au désir de l'autre.

Baiser alors que je n'en ai pas envie, il m'est arrivé de le faire, et ça ne m'arrivera plus.

 
Il n'est pas question pour moi d'image de soi, ou de respect pour soi-même. Je pense juste que ce qui stimule le désir, c'est le désir de l'autre, ce qui stimule le plaisir, c'est le plaisir de l'autre. Je n'aurais aucun respect pour un homme à qui il serait égal que j'aie du désir ou du plaisir.
Quand l'acte sexuel prend la couleur du ''devoir'', s'il devient une condition sine qua non pour "garder'' l'autre,  il ne m'interresse plus.
Rien que de penser que ça puisse être ça, ça m'enlèverait tout désir.

Quand je ne désire pas l'homme avec qui je vis, c'est qu'il y a quelque chose qui ne va pas entre nous. Ce n'est pas en me laissant tirer que je réglerai le problème.

S'il s'agit par contre de contrariétés personnelles, d'une fatigue passagère, j'attends de l'autre qu'il soit solidaire, comme je suis solidaire de ses baisses de régime.
Dans ces cas là, et que ça vienne de Monsieur ou de Madame, c'est à l'autre de faire l'effort de stimuler son désir.

Il n'est pas question pour moi d'imposer à l'autre l'abstinence, ni de faire d'une baisse de désir un fait établi.
Il est davantage question de savoir prendre des initiatives à tour de rôle, d'avoir une manière de proposer qui sache éveiller un désir endormi. Et puis aussi de patience et de compréhension.

[Hotllywood]

Ce que tu oublies Vette, c'est que ta foune est en parfait ordre de marche.

[Comtesse]

Généralement, la baisse de libido a 2 causes chez moi : soit mal-être dans mon couple (dont je ne suis pas forcément consciente d'ailleurs, l'absence d'attirance physique est souvent un des premiers symptomes), soit mal-être dans ma vie.
Donc clairement, pour le premier cas, je me force un peu au début. Et là, soit c'est bien lié au mec et je commence à me poser des questions sur mon couple (et en prime je me retrouve avec une libido à satisfaire), soit c'est juste lié aux circonstances, et baiser me redonne un peu plus envie.

Ca fait très algorithme dit comme ça 

[vette]

Ce que tu oublies Vette, c'est que ta foune est en parfait ordre de marche.

Pas toujours. J'ai eu des périodes de vie où je n'avais plus envie de faire l'amour avec l'homme avec qui j'étais.
Le plus souvent, parce que je n'étais pas satisfaite de la relation, que je trouvais l'autre trop égoïste dans sa manière de prendre du plaisir sans en donner (je rappelle que j'ai tout de même vécu huit ans avec un éjaculateur précoce qui avait réussi à me convaincre que c'était moi qui étais anorgasmique.
Et puis quand j'en veux à l'autre pour quelque chose, que j'ai des rancoeurs à son encontre, mon désir de lui baisse, voire disparait.
Ce n'est pas du tout que je veuille le punir, c'est juste que je n'arrive pas à me lacher, et que du coup, la frustration prend le dessus.

[mescalero]

Faut-il se forcer à faire l'amour ?
Je vais donner une réponse de mec : surtout pas, parce que c'est la débandade assurée !!!!!!
 
Il n'y a que les filles qui peuvent faire semblant (et encore ...)

[Hotllywood]

Pas toujours. J'ai eu des périodes de vie où je n'avais plus envie de faire l'amour avec l'homme avec qui j'étais.
Le plus souvent, parce que je n'étais pas satisfaite de la relation, que je trouvais l'autre trop égoïste dans sa manière de prendre du plaisir sans en donner (je rappelle que j'ai tout de même vécu huit ans avec un éjaculateur précoce qui avait réussi à me convaincre que c'était moi qui étais anorgasmique.
Et puis quand j'en veux à l'autre pour quelque chose, que j'ai des rancoeurs à son encontre, mon désir de lui baisse, voire disparait.
Ce n'est pas du tout que je veuille le punir, c'est juste que je n'arrive pas à me lacher, et que du coup, la frustration prend le dessus.

oui mais:

Tu jouis de partout, tout fonctionne.

Prends le cas d'une fille pas complètement en ordre de marche, tiens au hasard dont le clito fonctionne un peu, mais qui ne maitrise pas l'orgasme vaginal et encore moins anal (au hasard hein..)
Logiquement, nous sommes dans un cas ou l'envie de rapports sexuels rapprochés est peu plausible-->peu de pratique-->peu d'évolution-->status quo.

Alors on fait quoi dans ces cas là?

[Dr. Ruth]

Faut-il se forcer à faire l'amour ?
Je vais donner une réponse de mec : surtout pas, parce que c'est la débandade assurée !!!!!!

L'appétit vient en mangeant tout de même. Il faut distinguer l'absence de désir de l'absence de plaisir. Une baisse de libido n'empeche pas l'orgasme, non ?

[pbu29]

L'appétit vient en mangeant tout de même. Il faut distinguer l'absence de désir de l'absence de plaisir. Une baisse de libido n'empeche pas l'orgasme, non ?

je plussoie. Il m'est arrive d'avoir une libido en berne avec une partenaire avec qui "normalement" cela fonctionne plutôt bien. En faisant un petit effort (j'ai pas vraiment envie mais elle oui, pourquoi la priver ?) on peut quand même donner du plaisir et si ce n'est pas avec un outil qui a besoin des neurones pour être en forme il me reste toujours deux mains et une langue. Et j'avoue que dans mon cas de sentir l'autre réagir à mes caresses a le don de faire remonter ma libido instantanée (et le reste).
Cela dit cela dépend - pour moi - de l'envie que l'on a de donner du plaisir à sa partenaire. Si cette envie est là, libido ou pas je fais l'effort. Et je prends alors un plaisir simple : donner du plaisir (mais j'ai mis du temps à en arriver là).

[mescalero]

L'appétit vient en mangeant tout de même. Il faut distinguer l'absence de désir de l'absence de plaisir. Une baisse de libido n'empeche pas l'orgasme, non ?

Je crois que je n'ai pas réagi à bon escient.
Il s'agit dans ce fil de se forcer dans le cadre d'une relation établie.
Ma remarque concernait plutôt les sollicitations "nouvelles".
Là, on a le droit de dire non. Non ?

[Cardamone]

Alors il y a plusieurs niveaux dans "se forcer à faire l'amour"

1. se forcer parce-que le partenaire ne nous plait pas, ou qu'on ne sent pas la situation etc...: pour moi c'est clairement non
2. se forcer parc-que la libido boude, là je dirais oui. ça m'est arrivé une fois, de me "forcer" à passer le cap parce-que ça faisait 2 ans que rien, que je m'enfermais là dedans...et je me suis dis, ma vieille, faut te pousser au cul  , donc j'y suis allée, avec un mec rencontré en boite, qui me plaisait. Jusqu'au moment propice, je n'en avais pas fondemmentalement envie, mais pendant, ça a été super bon. Résultat, ça m'a réveillée.

Oui des fois il faut se pousser au cul dans les baisses de libido. Par contre faut pas se forcer avec un partenaire qu'on ne sent pas.
Je ne parlerais pas des situations de couples vu que je ne connais pas, je n'en ai pas encore de longue expérience, donc sans chute de libido.

[Dr. Ruth]

Ma remarque concernait plutôt les sollicitations "nouvelles".
Là, on a le droit de dire non. Non ?

Là il faut carrément fuir 

[mescalero]

Là il faut carrément fuir 

Voilà !
Dans le cadre d'une relation établie, c'est plus complexe.
C'est peut-être aussi pour ça que je fuis les relations durables ...

[Flibette]

Oui des fois il faut se pousser au cul dans les baisses de libido.

Voilà, Carda a tout dit. Et d'autres fois, faut juste que le partenaire se montre patient parce que c'est pas le moment (sans pour autant que ça remette en cause la relation.)
Tant que ça ne dure pas, rien de bien méchant.