Oui, c'est une réaction bien humaine de se terrer quand on a mal.
Réaction que tu as respectée, et c'est tant mieux. Mais rien ne vous empêche d'en parler, maintenant.
Il y a un temps pour chaque chose : un pour panser ses blessures, et un pour cicatriser. Un temps pour la solitude et le silence, un temps pour le dialogue et le partage.
T'es tu demandé, toi, pourquoi ça t'avait autant atteint, la perte de cet embryon. Il me semble que tu dis que tu voulais lui faire à elle le plaisir d'avoir enfin un enfant. Et toi ? tu en avais envie comment ?
Et surtout, est-ce que vous envisagez de retenter le coup ? Vous en avez parlé ?
Je sais pourquoi cela m'a atteint: même ça j'arrive pas à lui donner, à bien lui faire, en premier, et en deuxième, première fausse couche à gérer et un peu d'atteinte dans ma fierté de mâle mal placée.
Oui, j'en ai envie de cet enfant et dans l'ordre d'abord pour elle, ensuite pour nous et enfin pour moi, et j'attends pas de lui qu'il recolle les morceaux, je fais pas un gamin pour essayer d'arranger la situation, l'enfant paraitra si la situation s'arrange.
Pour la suite, on retente le coup après avoir vu le médecin spécialiste des grossesses difficiles et à risque: la quadra elle se gère pas comme la trentenaire et les protocoles établissent maintenant qu'il n'est pas nécessaire d'attendre 3 fausses couches consécutives avant d'entreprendre un traitement prophylactique pour que cela fonctionne.
Mon ressenti profond est plus vague: si nouvelle fausse couche il y a, je suis pas certain de continuer à essayer. Time will tell.