Handicapé des autres dans l'amour "conventionnel" ?

[Realistik]

Dans ma recherche de ce que je suis et mes questions sur moi-même je m'interrogeais sur cet aspect que je perçois:

J'ai réguliérement besoin que les autres me confrontent, qu'ils ne soient pas "gentils" avec moi, le besoin de casser une image qu'ils ont de moi trop "positive", et cela plus particulièrement lorsque tout va trop bien, qu'il n'y a aucune animosité envers moi, je ressens un malaise.
Je réalise que je ressens une libération dans le désamour, une forme de bien-être sans pour autant vouloir "la guerre", je n'ai pourtant aucun sentiment de haine sous-jacent envers les autres.

Je me demande si mon passé ne m'a pas appris que pour être aimé par les autres je devais être "malmené", que mon existence même est une entrave à leur leur liberté et qu'en cela même qu'ils me gérent comme tel ils m'accordent mon existence dans le principe "Celui qui naît pour ne rien troubler ne mérite ni patience ni attention".

J'ai l'impression que c'est dans le désamour et la difficulté que je me sens vivre, aimé et que me vient ma force d'avancer.
Que je ne revendique rien façe à une enfance et parcours difficile façe à ce que je suis aujourd'hui tant cela me parait banal.

Avez-vous des ressentis autour de cette forme d'amour dans le désamour ou dans une forme d'amour non "conventionnel" qui se situerait dans l'inverse de vous faire du "bien" ?

[killou]

Tu ne serais pas parent avec Freud ? Qu'elle analyse !!!!

[Hotllywood]

Evoques tu le fait de te mettre en danger pour pouvoir jauger le degré d'engagement des autres vis a vis de toi meme? (ils m'aiment quand meme)

 

[Flibette]

Pas assez de réflexion sur le sujet pour pouvoir développer mais, à la lecture de ton post, le premier mot qui m'est venu à l'esprit est "masochisme". Je suis sans doute à côté de la plaque.

[Realistik]

Evoques tu le fait de te mettre en danger pour pouvoir jauger le degré d'engagement des autres vis a vis de toi meme? (ils m'aiment quand meme)

 

Il y a de ça aussi effectivement, mais tout n'est pas là.

Pas assez de réflexion sur le sujet pour pouvoir développer mais, à la lecture de ton post, le premier mot qui m'est venu à l'esprit est "masochisme". Je suis sans doute à côté de la plaque.

Oui complétement à côté de la plaque, l'objectif n'étant pas la recherche de souffrance comme finalité et d'en tirer du plaisir.

[Hotllywood]

Bon j'essaye un autre angle: je suis comme jesuis acceptez moi tel que?

[Realistik]

Bon j'essaye un autre angle: je suis comme jesuis acceptez moi tel que?

Non, enfin pas directement, plus dans le sens "Je ne suis pas que positif, il a du négatif en moi" , un peu comme si je n'acceptes pas que l'on puisse m'aimer uniquement dans le positif, ce n'est pas moi, ce n'est pas me reconnaître et m'aimer dans mon "tout".

[Hotllywood]

Euh...tu parles donc de l'idealisation de ta personne: tout le monde en est là, conscient de n'etre pas un héro..

[sunrise]

Est-ce que par hasard ceci ne serait pas dû à une perception trop négative de toi-même ? Besoin de faire ressortir  tes mauvais côtés, puisque toi tu ne vois que ceux là ?

[Realistik]

Ah ok, non c'était une citation sur le principe, pas dans l'affirmation d'un idéal que je recherche.
Cette citation, c'est vrai que sortie de son contexte qu'est le film peux prendre un autre sens, elle portait sur l'humilité, la conscience d'être par ses actes et non le titre.
Elle ne porte pas sur l'ideal du chevalier qui n'est là que comme "support" du développement de l'idée.