Qu'avez vous fait de vos reves?

[Hotllywood]

Souvent je me dis qu'il me reste pleins de projets à vivre, plein de reves à réaliser.

Alors meme si; quand je me retourne et que je regarde ma vie; je me dis que j'ai touché à beaucoup de choses, il y a ce qui était raisonnablement concevable et fut réalisé (pilote, musico incompris ^[] animateur de radio, DJ, sexopathe épanoui, Nuts etc etc etc) il y en a d'autres qui étaient justes des reves. Pourtant ces reves non réalisés ne m'ont pas laissé un gout de regret, juste un sourire et une pensée du type s'aurait été chouette un peu comme quand on pense à celles qu'on a pas eu. Raté, mais pas grave.

Cependant je peux sourire de ce que je n'ai pas réalisé par ce que mon ratio est positif; moins de regrets que de souvenirs (Lise  ) et de fait je me demandais tout betement s'il en était de meme pour vous.

Quels reves avez vous réalisé, quels sont ceux que vous regrettez de ne pas avoir vécu et au delà de ça est il vraiment trop tard?
Vous etes vous donné les moyens?
Vous nourrissez vous comme moi de projets (et de leur réalisation) pour vivre ou bien l'air du temps vous suffit il?

[Comtesse]

Etre autonome et avoir un niveau de vie correct, c'était pour moi la chose importante en sortant d'école, et c'est fait.

Pour le reste, oui j'ai des projets par dizaines, et non je ne me donne pas toujours les moyens de les réaliser, si je veux être à 100% honnête.
Parce que le quotidien prend souvent le dessus, parce que je suis une grande flippée des prises de risques, parce que je ne supporte pas l'idée que je puisse vivre des échecs et que donc c'est ceinture/bretelles/harnais quoique je fasse, parce que les bonnes excuses peuvent être nombreuses 

Aujourd'hui, je commence à me reposer toutes ces questions justement, maintenant que la stabilité est majoritairement atteinte. Quels sont mes rêves pour les 5 / 10 / 15 ans à venir ? Et comment y parvenir.

Par contre, impossible pour moi de vivre sans projet, sans foule d'envies et d'idées. Ce serait me sentir inutile.

[Nana]

J'ai toujours eu envie d'avoir une maison d'hôte pour recevoir plein de monde et faire plein de bouffe : j'ai eu un restaurant. C'était un peu diffférent du reve d'origine, mais pas si loin que ça.

Je voulais absolument une voiture de sport au moins un peu dans ma vie : je l'ai et je pense que je vais la garder encore un peu.

J'ai voulu mon indépendance sur bien des niveaux : je l'ai, bon je continues presque tout les jours de me poser la question si j'arriverais à tout payer jusqu'au bout, mais pour l'instant j'y arrive, donc j'en profite.

Il me reste à sauter en parachute, mais j'avoue que plus j'avance en age plus je me dis que mes chances de le faire avec une santé convenable se limite, mais bon pourquoi pas un jour ...

J'avais toujours dis que je ne ferais pas un enfant unique. La je sais que ça ne se fera pas, c'est comme ça, on peut pas non plus se donner les moyens de tout ses caprices (j'ai plus 30 ans et je n'ai jamais rêvé de faire un enfant seul  )

J'attends d'avoir vraiment du temps pour moi pour me décider à apprendre à jouer d'un instrument de musique, le solfège d'avance me fait chier pourtant.

Je veux aussi m'acheter une vraie jupe de flamenco, j'ai les chaussures mais pas la jupe alors bon .... Vous me direz que ça c'est facile, et ben non !! parce que je veux une vraie de vraie donc aller la chercher la bas !  Et puis ça c'est vraiment un truc qui ne me servirais plus à rien.

[mescalero]

Mon rêve à 20 ans : devenir pilote de brousse.
J'avais été jusqu'à passer la visite médicale pour passer le brevet de pilote. Mais le rêve est mort, faute de l'argent nécessaire pour payer la formation. R.I.P.
Mon rêve à 40 ans : devenir journaliste.
Rêve réalisé en partie, car j'ai créé il y a 10 ans l'un des premiers magazines sur le net, sous forme associative. Sur le plan journalistique, ce fut une réussite. le magazine a été rapidement reconnu par la profession, on a eu des accréditations partout, y compris au Parlement Européen et au Conseil de l'Europe. les jeunes qui ont collaboré au magazine ont dans l'ensemble fait carrière dans la presse, notamment France Soir et France Infos.
Aujourd'hui l'aventure est finie. Nous n'avons jamais réussi à rendre le site économiquement viable, et le bénévolat a des limites.
Personnellement, en dehors de l'expérience, je n'en ai pas retiré grand chose. Le CUEJ (école de journalisme) m'aurait accepté directement en maîtrise, mais en formation continue, 4600€ l'année. Donc j'ai renoncé.
Mais j'ai eu l'occasion de voir de près ce qu'en général on voit à la télé, d'approcher les gens "importants", et de voir qu'ils sont comme nous, que seule la distance leur confère leur aura, et puis aussi, bien manger et beaucoup boire ...
Voilà.
Heu ...
Cherche rêve désespérément, pour avoir une raison de vivre ...

[gamette]

j'ai toujours rever d'etre rentiere , je me suis faite une raison hormis un euromillions de temps en temps y'a peu de chance........

disons que j'ai eu pas mal de reve qui ne sont pas resté des reves, j'ai longtemps rever d'aller vivre ne allemagne depuis l'age de 14ans pourquoi j'en sais rien mais c'est comme ca, maintenant pourquoi pas mais plus vraiment envie!

en fait j'ai des envies mais plus vraiment de reves.....

[Lulu la Nantaise]

J'attends d'avoir vraiment du temps pour moi pour me décider à apprendre à jouer d'un instrument de musique, le solfège d'avance me fait chier pourtant.

Fonce, Nana, le solfège c'est pas plus difficile loin de là que d'apprendre tous les types de peau et tous les soins dans le détail ! Yes you can, comme dit l'autre
C'est génial, la musique, un vrai plaisir physique, même si ça demande du temps et de l'investissement personnel. Dommage que tu sois loin, je t'aurais invitée à venir chanter avec nous.

[Ma'am Scawlett']

J'ai toujours rêvé d'avoir une grande maison, ancienne, en pierre, un grand jardin avec balançoires et cabane dans l'énorme vieil arbre. Banal diront certains, mais pas pour moi, qui suis née et ai grandi à Paris. Projet qui se déssine gentilment, nous commençons avec Chéri les investigations.

J'ai toujours voulu savoir ce que jallais faire de ma vie, professionelle j'entends. Ca parait con comme ça, mais j'ai fait pendant longtemps des petits boulots alimentaires (hôtesse d'accueil, télémarketing, vendeuse, etc...) et aujourd'hui je sais enfin ce que je veux. J'ai aussi enfin la possibilité de me donner les moyens de le faire en redevenant étudiante dès la rentrée pour quelques années. Pas simple de vivre sur un salaire avec deux enfants à charge, mais c'est ça aussi les projets, leurs difficultés testent notre motivation.

Voilà pour les rêves/projets réalisables.

Pour les rêves un peu plus fous, j'adorerais faire un vrai tour du monde en famille. Pouvoir faire découvrir les richesses culturelles et coutumes locales du monde à mes enfants.

[LPF]

Bah à part le rêve d'être maître du monde... 

Nan, sérieusement, pas franchement de rêve inassouvi. Un qui restera peut-être lettre morte, mais on peut pas préjuger de l'avenir, c'est un tour du monde à la voile, en prenant mon temps, soit 2 ans.

Sauf que ça se heurte à pas mal de choses, dont l'incompatibilité avec une femme qui n'aime pas franchement la voile. C'est pas qu'elle aime pas, mais passer deux ans sur un voilier, elle s'y voit pas du tout. Pis faut le pognon toussa toussa.

Autrement, des projets, j'en ai 15 à la douzaine. Avec un seul point commun: ils me forcent à apprendre des trucs que je ne sais pas / ne sais pas faire mais que je sais que je peux apprendre (rapidement!).

[Loco Motivo]

Rha, les rêves...


Je ne suis pas sûr qu'on utilise tous exactement le mot "rêve" dans le même sens, mais bon. Moi je n'ai eu que des rêves cons. C'est à dire des rêves basés sur l'image que je me faisais de la chose, et qui sont morts quand j'ai découvert la réalité de la chose. Je m'explique.

Mes premiers rêves étaient professionnels.

Je voulais être musicien. Et puis, par le truchement d'un cousin dont c'est le métier (c.a.d qu'il fait partie des rares musiciens qui sont suffisamment connus -dans le milieu- pour gagner beaucoup d'argent), j'ai découvert la réalité du boulot. Alcool (au mieux), jamais à la maison (-> vie de famille moisie), relation superficielles en général, stress, hypocrisie permanente, bref. Exit le rêve.

Alors j'ai rêvé d'être ingénieur du son. J'avais une vision plutôt romantique du truc... l'homme qui bosse dans l'ombre avec plein de boutons, de la musique et des stars autour. Et puis mon fameux cousin m'a casé dans un grand studio parisien. Et là, j'ai subi les horaires (quels horaires ?) pourris, les semaines de travail à 70h (au bas mot), la reconnaissance du travail accompli a peu près nulle (et pourtant j'ai vu des ingés son sauver des albums entiers, vous pouvez me croire), l'alcool (au mieux), la vie de famille moisie, étoussa.

C'est à peu près le cas pour tous mes rêves. J'ai pu me frotter à tous et au contact de la réalité (selon le bon vieux principe éponyme), j'ai réalisé qu'il n'y avait pas de quoi rêver. Pendant ce temps, la vie avançait et doucement, sans m'en rendre compte, je construisais un petit quelque chose (un taf, une famille, des amis). Je me souviens assez précisément de la période à laquelle je me suis posé et j'ai pris du recul par rapport à mes rêves. C'était en 1992/1993. J'ai fait une sorte de bilan, tout seul, dans ma tête. Et je me suis rendu compte que finalement j'étais plutôt heureux et plus chanceux que la moyenne. Je gagnais un peu plus d'argent chaque année, dans un taf qui finalement me plaisait (autour de l'informatique) et entouré de gens (famille, amis, collègues) avec qui ça se passait plutôt bien. C'est à ce moment là, je crois, que j'ai cessé de rêver et que j'ai vraiment commencé à construire.

A tel point que je me demande si les rêves dont nous parlons ne sont pas comme les rêves nocturnes : appelés à disparaître au contact de la réalité.

Mais tuer ses rêves ne signifie pas "ne pas faire, de temps en temps, des trucs dont on a vraiment envie". et pour ça, je ne me prive pas. Pendant ces vacances, par exemple, je vais offrir à mes 3 petits un séjour de milliardaire à l'étranger (avec hôtel de luxe, limo, et pas de file à faire dans les attractions). Ça coute énormément d'argent, mais bordel qu'est-ce que ça fait du bien (quand on n'est pas milliardaire, hein). Quand j'ai envie d'un truc, je craque assez facilement (ma Vespa, par exemple, a été acheté en 2 heures, quand je suis passé devant une vitrine et que j'ai bloqué sur la machine). Il faut avoir de l'argent, bien sûr. Et s'il y a un rêve que je crois avoir réalisé, c'est celui d'avoir suffisamment peu d'argent pour connaître la valeur des choses (et garder la notion de plaisir), et assez pour ne pas avoir à faire mes comptes à la fin du mois. Mais ce n'est pas un rêve que j'avais, non. C'est venu tout seul.

Cela va peut-être vous paraître bien matériel. En fait, ça ne l'est pas du tout. Simplement, je prends du recul par rapport à ma situation : j'ai la chance d'avoir des enfants qui ne sont ni trop pénibles, ni trop sages (c'est pénible, des enfants trop sages), d'avoir divorcé, au bon moment, d'une épouse avec qui la vie n'était plus possible, d'avoir un appart correct dans un quartier correct d'une ville correcte, un niveau intellectuel suffisant pour comprendre ce qu'on me raconte, un éveil spirituel suffisant pour me rendre compte qu'il faut prendre du recul par rapport au spirituel, bref. Ceci étant posé, que faire de ma vie ? Eh ben, en profiter. Déplacer tout ce bordel, remuer le quotidien de temps en temps, se mettre gentiment en danger pour le plaisir, secouer le cocotier de la vie pour ne pas se laisser pourrir par les noix de coco du quotidien. Moi, quand je vois Hot triper sur une voiture, j'imagine ce que Hot ressent, je vois le plaisir, l'envie dans ses yeux, les 1000 trucs qui lui passent par la tête. Réduire cela au matériel, c'est ne pas voir, amha, l'essentiel.

Nous vivons dans un monde qui est plutôt cool. Et ce n'est pas un jugement rationnel, juste une affirmation incontestable parce qu'elle ne concerne que moi. C'est cet état d'esprit qui me permet de voir le monde du côté cool, et donc d'être cool. C'est pas de la méthode Coué, hein. C'est juste que, empiriquement, j'ai observé que les gens qui disent que le monde est plutôt merdique ont l'air moins heureux que moi. Alors, rationnellement cette fois, je fais le choix de voir, autant et aussi souvent que possible, le verre à moitié plein.


Muchos besos,
LM.

[LPF]

je fais le choix de voir, autant et aussi souvent que possible, le verre à moitié plein.

Alors que tout le monde sait que le verre est mal conçu: il est deux fois trop grand. 

[Lulu la Nantaise]

Alors que tout le monde sait que le verre est mal conçu: il est deux fois trop grand.  

Ingénieur !

....
C'est juste que, empiriquement, j'ai observé que les gens qui disent que le monde est plutôt merdique ont l'air moins heureux que moi. Alors, rationnellement cette fois, je fais le choix de voir, autant et aussi souvent que possible, le verre à moitié plein.

Voilà, j'aurais pas dit mieux ! Je ne savais pas que j'avais un double masculin, quelque part dans ce monde, et il est sur Nuts !!!

  Loco

[Loco Motivo]

Voilà, j'aurais pas dit mieux ! Je ne savais pas que j'avais un double masculin, quelque part dans ce monde, et il est sur Nuts !!!

In my bras ! 

[Lulu la Nantaise]

J'arriiiiiiiiiive !

[Dr. Ruth]

Je vais tricher un peu.

Rêve d'il y a fort longtemps : être prof de français dans des universités étrangères prestigieuses (Harvard, Oxford).
Réalité : très longues études, beaucoup d'appellés peu d'élus => pas mon truc.

Plus que rêve : confort matériel

Et je me suis rendu compte que finalement j'étais plutôt heureux et plus chanceux que la moyenne. Je gagnais un peu plus d'argent chaque année, dans un taf qui finalement me plaisait (autour de l'informatique) et entouré de gens (famille, amis, collègues) avec qui ça se passait plutôt bien.

Et s'il y a un rêve que je crois avoir j'ai réalisé, c'est celui d'avoir suffisamment peu d'argent pour connaître la valeur des choses (et garder la notion de plaisir), et assez pour ne pas avoir à faire mes comptes à la fin du mois. Mais ce n'est pas un rêve que j'avais, non. C'est venu tout seul. c'était un besoin impératif.

j'ai la chance d'avoir une fille, d'avoir un bel appart dans un joli cadre, un niveau intellectuel suffisant pour comprendre ce qu'on me raconte, un éveil spirituel suffisant pour me rendre compte qu'il faut prendre du recul par rapport au spirituel, bref.

Je voulais aller au Kenya, l'opportunité s'est présentée professionnellement (ah le pouvoir de la vision créatrice, ça aide), je voulais valider mes compétences, c'est fait. Mais le rêve hors d'atteinte, jamais envisagé et sans regrets.

Voilà, je pense que je suis tellement matérialiste que j'en ai oublié de rêver depuis longtemps.

[Hotllywood]

Voilà, je pense que je suis tellement matérialiste que j'en ai oublié de rêver depuis longtemps.

Souvent j'amalgame reve et possession en s'en donnant les moyens.