Désolé Flibette mais je n'ai moi-même qu'un neurone.....donc ça va etre difficile de faire comme Real.
D'ailleurs pourquoi c'est moi qui doit expliquer ça
Je vois pas, mais, alors, absolument pas en quoi le mensonge serait constitutif de notre intégrité.
Le dico le dit aussi si on prend l'ensemble de le définition.....mais bon pour faire la jonction entre décalage et mensonge, je vais essayer de faire court mais bon ça va etre dur de résumer pleins d'auteurs en quelques phrases.
donc voici la "récitation" (sans explication) :
le mensonge est nécessaire dans la vie en société.
le mensonge est action mais aussi illusion, il passe par la dissimulation, par l'invention (volontaire ou non) ainsi que l'alteration de la réalité ; Et enfin il est altruiste ("protection d'autrui") ou égoïste ("mise en valeur ou protection de soi").
il est constitutif de notre intégrité parce qu'il permet de préserver notre espace intime (notre être).
il n'est "vice" que dans le cas de la pathologie mais dans tous les cas , il est associé a l'estime de Soi.
Ceci étant dit maintenant en reprenant le fil de notre discussion entre " discours et réalité", s'il y a une différence entre le discours et la réalité , c'est simplement que notre "être" (dans son entier d'ou l'intégrité vis a vis de l'extérieur) n'est pas notre discours ; le discours est une production langagière et projection abstraite de nous. Et souvent .....les deux entre en conflit (pour des petites choses ou d'autres plus importante).
Ben, nan, de quoi tu veux avoir peur, si y'a pas d'autre?!
Il y a toujours un autre .....même s'il n'est pas "présent". C'est toi-même qui a ecrit que l'homme est un animal de société. Sans un tier.....l'être humain évolue peu.
lorsque je parlais de l'absence de l'autre , c'était dans le sens de sa négation.
Et pour reprendre les "incoherence de langage" que tu exprimes genre :
Discours: Je suis qqn de fidèle.
Acte: Je trompe à la première occaz'.
pour ouvrir les "possibles", il faut peut être voir la fidélité comme étant envers soi (avant d'être vers l'autre).
Non sommes tous "fidèle" d'abord a nous même.....même dans nos actes contradictoire vis à vis d'un autre.
sinon dans un absolu absurde......nous serions tous encore avec notre 1er amour......même s'il n'est pas (ou n'a pu être) consommé ou consommable.