Suite à tout un tas de chose, je me demandais ce qu'etait l'echec. J'ai une definition personnellement mais j'ai un doute qu'elle soit la meme que pour la majorité.
Je sais que le sujet est vaste et que je ne donne aucune piste mais j'y reviendrais et donnerais mon propre ressentis plus tard.
Qu'est ce que l'echec amoureux pour vous ? Le moment où on se dit "je me suis planté", vous vous en rendez compte comment ? et vous y faites quoi ?
Vous vous remettez en question ? ou vous vous dites que ce n'est pas vous mais l'autre ?
Très vaste sujet en effet. Peut-on parler de l'Amour ou plus exactement d'une relation amoureuse comme d'un but en soit ; se définissant avec des objectifs, des résultats (réussite ou échec) ? Personnellement j'en doute fort ou bien c'est parce que j'y crois encore
Objectivement si on par du consensus de l'Amour aussi absolu qu'il puisse être, alors il va sans dire qu'il n'est pas prévu dans le schéma initial qu'il y aura une fin. Et pourtant ça arrive.
Je crois que c’est de ce moment là dont tu veux parler Nana ?
Comment réagir ? En fait il y a de multiples facteurs qui entrent en ligne de compte : est-ce moi qui réagit à une relation qui ne me correspond plus, est-ce lui, est-ce nous ? Si c’est moi alors je rentre dans une phase analytique de la situation : ce que je j’étais, ce que je suis, ce que je voulais, ai-je mis tous les moyens en œuvre pour mener à bien ma relation ou bien n’ai-je pas toujours été à la hauteur etc … tous les trucs tortueux qu’une femme peut bien aller chercher au fond d’elle-même pour culpabiliser. Ensuite j’analyse le comportement de mon partenaire de la même façon et je vois si nous avons mené la même bataille : celle qui fait que le quotidien devient supportable car chacun y amène sa petite pierre et qu'on a le senitement de "construire" ensemble. Et puis quand je me suis débarrassée de toute culpabilité, scrupules, peurs et angoisses, alors j’en parle avec mon partenaire pour savoir où il en est lui de notre relation, je l’amène a se poser les mêmes questions.
Si nous sommes d’accord que nos vies avancent en parallèles, alors nous resterons de bons amis, sinon, alors il faudra du temps pour l’amener à comprendre la discordance constatée (si ça fait un mois de relation en fait ça prend 5 minutes
)
J’ai remarqué que souvent les hommes tombent des nues quand leur compagne leur fait part de telles doléances. Bon d’accord, il y a remarques et remarques aussi : « tu me dégoute quand tu te fourre le nez devant la TV à table pendant le diner » c’est très différent de :«j’ai le sentiment que tu ne me respecte plus lorsque tu es tellement hypnotisé par la TV pendant le diner que tu en oublis que je suis présente en te laissant aller à un petit rituel nasal assez intime mais peu sensuel ». Je crois qu’en fait dans ces moment là, il vaut mieux éviter de justifier tout ce qui a pu nous amener à voir le pied d’Estale sur lequel on avait posé notre compagnon diminuer de jour en jour parce que forcement c’est pas flatteur et ça pourrait tout aussi bien être mis à notre compte (pas glamour du tout le masque de beauté et l’épilation à la maison) et ne plus finir de se balancer des reproches à la figure en montant d’un cran dans l’agressivité.
Pour finir je crois qu’une analyse personnelle bien menée et bien partagée de la situation amène vers une constatation inéluctable.
Ensuite y a-t-il un remède pour éviter la séparation ? Existe-t-il déjà une volonté de l’éviter, cette volonté est elle unilatérale ou partagée ? Reconstruit-on sur des fondations fissurées et quelles sont les raisons profondes qui font que l’un ou l’autre, voir les deux on envie que ça marche à tous prix (ex : le confort, la sécurité, la peur, l’argent, le cul, l’échec etc …) ?
Voilà j’ai répondu en soulevant bien d’autres questions je crois, j’en suis désolée si je suis allée trop loin mais j’ai répondu avec sincérité.
oh punaise que je suis bavarde