Je repensais aux histoires d'émotions. Peux-t-on considérer le stress et le trac comme des émotions?
Il me semble que nombreux sont ceux qui soumis à ce type d'émotions sont vachement plus performants (j'en fais partie) que sans, nan? Du coup, je me dis que ça serait dommage de les juguler.
Pour moi, le stress est la réaction de l'organisme à la peur ou à la colére, l'activation du mode "j'ai des ailes pour pouvoir me battre et evetuellement courrir comme l'éclair si besoin". C'est une réaction instinctive, qui peut être bénéfique si elle est adapté à l'enjeu.
Sans stress, on peut pas "se dépasser". Mais le stress excessif en intensité ou en durée est générateur de graves troubles. Les maladies psychosomatiques sont bien réelles !
Le trac, c'est aussi la peur d'échouer. Donc génère un stress, qui peut être bénéfique (léger et approprié) ou paralysant.
Flibette, tout est une question d'intensité adaptée à la situation ou non (d'ou mon message avec le texte de Christophe André, qui explique ça mieux que moi). Il n'est pas question de supprimer quelque chose d'utile. Juste de pas se laisser diriger par "ses propres cheveaux sauvages".
Je fait (faisait ... presque) partie des gens qui ont en eux un penchant à réagir trop violemment à leurs émotions (le cerveau reptilien à l'avantage de la vitesse sur le néo-cortex). Pour les gens comme moi, arriver à comprendre que l'on a le choix intrinséquement en nous de réagir différement aux même vieux stimuli est une sacré chance de progresser.
De ton côté, tu n'as visiblement pas ce problème, donc tu prends ce qu'il y a de bon dans l'émotion, au moment ou elle nait, pour ensuite te faire porter par elle. C'est génial, tu as bcp de chance.
Il y a je pense quand même des moments ou tout le monde doit se méfier de l'émotion, quand elle bloque le dialogue. Tu n'as jamais remarqué comment naissent les disputes familiales ? Je crois qu'on peut longtemps disserter sur le rôle de la culpabilité excessives qui nait d'une remarque anodine, et qui ensuite se transforme en justification forcenée... blocage du dialogue, spirale des émotions et de l'incompréhension... mots et maux.