Coup de foudre et passion, ou comment aller droit dans le mur

[isabelle183]

C'est sur qu'on peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre.
Si tu cherches les sensations fortes... c'est normal d'en avoir nan?

Perso je distingue entre sensations fortes et artificielles dont celles de l'amour-passion machin souffrance.

[LPF]

Moi je suis assez d'accord avec Mrs T. : les gens que j'aime c'est avec leurs defauts (et la je parle de l'amitie comme de l'amour). Si leurs defauts me sont insupportables alors c'est pas de l'amour.

Pas mieux. On joue parfois, avec ma femme, à "je t'aime parce que... / je t'aime malgré...". Ca relativise.

Et dire que l'amour finit avec maison/enfants/voisins/twingo scénic/pitt bull labrador... heu... comment dire... On doit pas avoir la même conception de l'amour.

J'ai vécu ce que j'ai appelé une passion destructrice (pour elle comme pour moi) pendant un an. Plus jamais. Never (voire never et demie). Ah oui c'est intense machin tout ça. Mais ça n'a pas d'avenir. Et moi il faut que je puisse envisager un avenir, sinon j'ai l'impression de ne faire QUE consommer l'instant présent. Et c'est contre ma façon d'être.

Certes, l'amour évolue avec le temps. C'est d'ailleurs pour ça que j'aime. Si mon amour n'évoluait pas, il ne durerait pas longtemps... Et y'a de ça aussi dans les passions, une non-évolution.

[Nana]

J'ai tout lu et ce fut long, mais comme je l'avais déjà dit l'amour c'est aimer avec les defauts, les ignorer c'est ce mettre de la poudre devant les yeux pour vouloir y croire. La passion fait que ça marche, mais ça ne marche jamais bien longtemps. L'amour ça s'entretien pas une passion, essayer d'entretenir une passion c'est justement essayer de continuer à y croire.

J'ai déjà dû vous parler de ma lettre cachée et c'est marrant car dedans y'a un passage qui dit " Mais est ce vraiment de l’amour ? Toi –même tu le dis parfois « tu m’idéalises seulement » Pourtant non, je ne t’idéalise pas, au contraire. Je ne t’idéalise pas car  j’arrive à voir tes défauts. L’idéal serait parfait. Alors que toi tu ne l’es pas. ... Alors tu vois, tout ca n’est pas de l’idéal, juste de l’amour.

[vette]

La passion n'empêche pas de voir les défauts.
Elle fait qu'on en souffre, mais qu'on n'arrive tout de même pas à s'en passer.

[Malbak]

Je ne pense pas souvent au mur que je vais prendre... je vis l'instant présent.
Je n'ai peut-être pas eu le temps de penser au futur dans mes relations, quoi qu'elles aient pu penser, elles l'ont souvent fait à ma place...
L'expérience que j'ai des femmes en semi longue distance (plus d'un an), vu mon âge... n'est pas très représentative... puisque pour toutes, dès le départ, je savais qu'aucun futur n'était envisageable, c'était ou très clair dès le début ou, il y avait des facteurs différence d'âge, distance, hélas culture... , je savais (même sans le savoir tout de suite ou l'admettre tout de suite) que c'était cuit...

Quand je repense au passé, les beaux souvenirs... et que j'essaye de me rappeler ces mots passion et coup de foudre... pour moi, l'un ne va pas sans l'autre... J'ai le coup de foudre (qui vient pas forcément à la première rencontre ou contact...) ensuite s'en suit une passion (sinon, je ne parle même pas de "relation") et hélas, à ce jour, je suis dans l'obligation de vous dire, que je me les suis pris les murs... Je vais préférer dire les gifles, les tartes... vraiment pas faite pour moi cette expression... 

  ya certains posts.... quand t'as loupé le coche c'est mort... un peu comme les coups de foudre nan?...

Impossible de vous reciter tous, copier, citer, recoller, tac... je suis déçu...

La solution, c'est surement un peu de chacun de nous... et comment y arriver?... en se mélangeant pitêtre?... 

[vette]

Ce qui est clair, c'est qu'on n'a pas tous la même définition du mot passion.

En ce qui me concerne, j'ai l'impression que beaucoup le confondent avec l'enthousiasme un peu aveugle des débuts de relation, et qui se termine dès lors qu'on s'apercoit que l'autre a des défauts, ou que la routine s'installe.

Pour moi, la passion, ce n'est pas du tout ça.

La passion, c'est quelque chose d'ingérable, qui submerge, une cristallisation de tous les excès pathologiques. Une passion, ça se subit, ça ne se gère pas. Une passion, ça fait souffrir, parce que l'insatisfaction est permanente.
D'ailleurs je crois bien que ça a la même racine éthymologique que le verbe patir.
La passion, non, ça n'est pas une euphorie aveugle, c'est une souffrance permanente, parce que l'objet de notre passion nous détruit, qu'elle est tout ce qu'il ne nous faut parce que toutes nos pensées, toutes nos énergies sont tournées vers cet objet, à l'exclusion de tout autre.

Une passion, ça rend fou, ça détruit, en aucun cas ça ne rend heureux, même momentanément.

[Leo]

Une passion, ça rend fou, ça détruit, en aucun cas ça ne rend heureux, même momentanément.

moi je dirais une passion ça rend fou, ça détruit mais ça rend heureux pendant un temps... avant que l'on s'aperçoive justement que l'on est détruit... non?

[Malbak]

Je suis sceptique quand même... je dirai un certain temps pour tout... pour la folie, la destruction, et le bonheur... les passions que j'ai eu m'ont toutes rendu plus fort pour finir... 

Je veux bien admettre que ça dépend des gens, des passions, et de plein de trucs... 

[rv]

Purée je suis complètement passé à côté de ce post moi  .

Comme beaucoup ici, j'ai déjà vécu l'épisode coup de foudre/passion/frissons/destruction et je crois qu'on ne m'y reprendra plus, chat échaudé craint l'eau froide. Mon plus gros soucis a été l'effacement et la peau de saucisson qui s'était mise sur mes petits yeux, autant dire que le réveil a été plus que brutal, et si l'ascension s'est faite rapidement la chute s'est faite tout aussi abruptement, quand à l'atterrissage il a laissé des blessures qui ne sont pas prêtes de cicatriser et c'est un peu le plus dur à gérer.

- Au commencement, une rencontre, un flash, un lampadaire en pleine poire, genre on oublie tout ce qui existe autour, plus rien n'a d'importance, juste l'autre qui illumine le chemin comme un phare ().
- Phase passion, vivre à 100 km/h, quitte à brûler des étapes et se brûler les ailes, c'est pas grave on y reviendra plus tard, jugement biaisé, objectivité/réflexion inexistantes, on ne vit plus par soit mais uniquement à travers l'autre, genre tu es content je suis content, tu es bien je suis bien, tu es triste je suis triste... En gros, ça se résumait à 2 corps mais un seul être, la pensée unique en somme.
- Phase de frissons, forcement aller aussi vite, voir qu'on est sur la même longueur d'onde c'est méga grisant.
- Phase destruction, pour une raison x ou y, après temps plus ou moins long, on prend conscience de tout cela et là ça pète fort car l'autre ne comprend pas les raisons de cette explosion, de ce réveil soudain.

Bref, autant la phase "coup de foudre" ne pose pas de gros soucis en somme alors que le reste...

[marie]

comme vette, je ne saurais dire mieux..
notion de perte de libre controle, de  libre arbitre,
subir ...

[Boblecafard]

C'est quoi ton truc chimique ?

Rappel :

"Mais si la passion amoureuse prend ses racines dans l'activation du système dopaminergique, si elle s'apparente de ce fait à une drogue, peut-être tient-on là aussi la raison pour laquelle, comme l'a montre le Dr Ted Huston (université du Texas, Austin), les couples qui vivent dès le début une passion intense ont aussi tendance à se séparer plus tôt"

Et personnellement, je maintiens que le coup de foudre a ses origines dans la chimie de notre cerveau, qui envoie un signal au contact d'une personne avec laquelle il existe une compatibilité génétique.
Est-ce du à l'apparence de la personne, ou plutôt à ses phéromones ? Certainement les deux. Cela est fait pour nous permettre de transmettre nos gènes et de nous reproduire, comme les autres animaux.
On est loin de l'idéal romantique...
Mais la passion, c'est encore autre chose.

[Flibette]

Ce qui est clair, c'est qu'on n'a pas tous la même définition du mot passion.

En ce qui me concerne, j'ai l'impression que beaucoup le confondent avec l'enthousiasme un peu aveugle des débuts de relation, et qui se termine dès lors qu'on s'apercoit que l'autre a des défauts, ou que la routine s'installe.

Pour moi, la passion, ce n'est pas du tout ça.

La passion, c'est quelque chose d'ingérable, qui submerge, une cristallisation de tous les excès pathologiques. Une passion, ça se subit, ça ne se gère pas. Une passion, ça fait souffrir, parce que l'insatisfaction est permanente.
D'ailleurs je crois bien que ça a la même racine éthymologique que le verbe patir.
La passion, non, ça n'est pas une euphorie aveugle, c'est une souffrance permanente, parce que l'objet de notre passion nous détruit, qu'elle est tout ce qu'il ne nous faut parce que toutes nos pensées, toutes nos énergies sont tournées vers cet objet, à l'exclusion de tout autre.

Une passion, ça rend fou, ça détruit, en aucun cas ça ne rend heureux, même momentanément.

Comme la damme sauf sur la dernière phrase parce qu'on a comme un sentiment de bonheur à certain moment dans la passion.

Pour ce qui est de l'aspect "chimique", je n'ai pas les connaissances suffisantes pour en parler. Mais, il me semble que les histoires de phéromones sont à prendre avec des pincettes parce qu'elles existent, certes, mais leur impact est quand même super limité, il me semble.

[mescalero]

T'as oublié l'haleine de chacal au réveil! 

Tiens, là il faut que les filles m'expliquent...
Pourquoi la nana ne s'en rend-elle compte qu'au bout de quelques mois  ?
Est-ce au moment où elle pense que la relation est suffisamment installée pour qu'ele puisse prendre le pouvoir ?
      

[missmalefoy]

moi je dirais une passion ça rend fou, ça détruit mais ça rend heureux pendant un temps... avant que l'on s'aperçoive justement que l'on est détruit... non?

+1

je suis drôlement passionnée alors
pffff ça craint

[mescalero]

+1

je suis drôlement passionnée alors
pffff ça craint

Moi aussi, t'inquiète ... Et ça ne passe pas avec l'âge !