Chagrin d'amour

[Nana]

Un chagrin d'amour ça fait mal. On voudrait devenir tout petit. Ne plus voir personne. Pleurer pour que le chagrin parte avec les larmes. On est triste. Desespéré. On cherche toutes les solutions possibles pour que les dernières heures puissent ne jamais avoir existé. On souffre.

On repense à tout les moments partagés, Mais qu'est ce qu'on a bien pu faire de mal ? qu'est ce qu'on a dit qu'il fallait pas ? On se pose un milliard de questions qui n'auront jamais de réponse.

On dit pourtant qu'un chagrin d'amour ne dure que jusqu'au prochain amour. Seulement vous ne voulez plus aimer,  ça fait trop mal !

Comment vivez vous vos chagrins d'amour ? Comment en guerissez-vous  ?

[Dragonne]

Moi je pleure toutes les larmes de mon corps.
J'accepte d'avoir mal le plus vite possible.
Et je pardonne le plus vite possible, c'est le meilleur moyen de tourner la page le plus vite possible.
Mais ca fait toujours mal, ya pas de secret... 

[Flibette]

Comment vivez vous vos chagrins d'amour ? Comment en guerissez-vous  ?

Je pleure, je pleure, je pleure, j'arrête de manger, je fais n'importe quoi et je pleure, aussi....
Et j'attends que ça passe et que ça fasse moins mal.
Au début, je suis presque obsedée par l'autre: qu'est-ce qu'il fait, où est-il?
Après, y'a que le temps qui fait que ça va mieux. Pas 36 solutions...

[isabelle183]

Je pleure et je perds du poids. Puis je me jette à fond dans une activité. Mais je mets très longtemps à m’y faire.
Le dernier chagrin date de plus de 14ans. Normalement c’est moi qui en cause.

[gamette]

Avant je sautais sur le 1er mec qui passait, histoire de voir si je pouvais encore plaire, manque de confinace en moi, je ne mangeai splus, pleurait etc.....
maintenant c'est completement différent, j'veux plus de mec , j'veux rester célibataire je rale apres cette vie de merde qui me fait souffrir, je meplonge dans mon boulot pour ne pas penser a autre chose, je ne fais plus rien pour moi car plus envie et je me torture la tete a me poser des questions sans réponses.... et j'attend que ca passe......

[BigWedge]

je deviens créatif...j'écris des musiques, des chansons...

mais pas du Annie Cordy  ... ...plutot du Bruel  ...

et puis je bouffe...et puis je recherche à tout pris le contact chaleureux de mes amis...

[Camille]

Je pleure et je perds du poids.

Je pleure et je grossis 

Je me sens devalorisée, nulle, moche, con, pas à la hauteur, même si je commence a integrer maintenant que c'est pas parce que quelqu'un m'aime pas que ca enlève de ma valeur.
Je me fais mal bien a font une bonne fois pour toute et je zappe avec autant force que je me suis fait mal, en essayant de gerer au mieux les rechutes.
Depuis quelque mois je m'aime donc c'est moi qui largue plus de prob  en fait je crois bien que dès que je sens que ca pourrait le faire je me protége le plus possible.

[Cruella]

Avant, comme Gamette, j'aurais chassé immédiatement le suivant .... mais là ....

je suis exactement en plein dedans 

Une longue et lente douleur, avec des moments d'espoir qu'il revienne  ... qu'il se rende compte qu'il a fait une lourde erreur ....

Je mange mal, je vis mal, je cotoye personne, je m'exprime peu, je pleure pas (sauf 1x, complètement beurrée seul cas ou je peux lâcher la pression) je sors pas, je veux voir personne !

Ici, en plus, je n'ai pas de repere, je n'ai pas de grand pour aller me nicher dans ses bras et trouver du réconfort ...

Ca me passera, ..... après une période plus ou moins longue, tout dépend de bcp de facteurs ... avec le suivant .... oui .... mais dse fois le suivant se fait attendre ! C'est vrai aussi que c'est pas entre mes 4 murs que je le croiserais 

Bref, je m'isole jusqu'à ce que çà me passe ....

Dans ce cas précis, j'ai l'impression que Nous sommes passés à côté de quelque chose de géant, ca me rend encore plus malade  ...

Mon estomac souffre .... mon cuir chevelu souffre .....  je choppe aussi parfois de gros boutons ... sûrement à cause de la douleur que je n'arrive pas à libérer ...

Une histoire d'amour, j'ai horreur qu'elle explose en plein vol, j'aime que la rupture se fasse avec autant d'élégance que la séduction .... malheureusement ..... ce n'est que trop rarement le cas ..... 

Bref, .... je le vis très très mal ..... avec le temps, p'te qu'IL deviendra un tendre souvenir .... 

Parfois, des petites pointes de libido me rappellent que je suis néanmoins une femme avec des besoins seksouels ..... parfois, je me laisse aller si le matou me plaît assez ... ou alors, je prends les choses en main seule .. 
Ce qui généralement, me convient très bien ... mais voilà, .... c'est à LUI que je pense quand mes mains caressent mon corps ... et .... je ressens un peu de frustration .....

Enfin, bref, avec ces pensées décousues ..... je le vis mal et sur du long terme 

[vette]

J'ai vécu différement chacun de mes chagrins d'amour.

Pour le premier, je l'ai pleuré avant de le quitter. Très longtemps et beaucoup. J'ai mis des années avant de me décider. Ben oui, c'était quand même le père de mon fils. Mais bon, il ne m'aimait plus, mais c'est moi qui ai eu le courage de partir.
J'avais l'impression de perdre la raison, littéralement.
Après, j'étais tellement dans l'action pour réorganiser ma vie ailleurs et sans lui, que je n'ai pas eu le temps de m'apesantir.

BIzarement, c'est quand le suivant m'a quittée que j'ai pu pleurer le premier. Alors que de ce suivant là, au fond, je n'étais pas vraiment amoureuse. J'ai pleuré, beaucoup, maigri, beaucoup, picolé, beaucoup , et baisé à droite à gauche énormément.

Et puis quand j'ai eu arrêté de pleurer, de boire, etc .... j'ai rencontré l'actuel. J'en étais à me dire que je n'étais pas faite pour l'amour. Que j'allais reprendre mes études, devenir égoiste, et ne plus baiser que pour l'hygiène.

Il y a sept ans, quand on est passés près du gros clash, réaction encore différente. Je n'ai presque pas pleuré. Je me sentais molle, cotonneuse, planante.
Quand j'ai avalé mes cachetons, je me sentais presque gaie.
Après il m'a fallu plusieurs mois pour attérir. Je me sentais toujours aussi molle, cotonneuse, planante.
Et puis mon amour de la vie a repris le dessus.

Aujourd'hui, si ça devait arriver à nouveau, je crois que pour de bon je passerais à autre chose.
Pour pouvoir un jour me dire : ah, oui, l'amour je me souviens vaguement avoir connu ça autrefois. C'est bien ce truc qui fait mal quand ça s'arrête ?

[Miss souris]

Dans l'ordre, je pleure, je téléphone à ma meilleure amie (peu importe l'heure) pour déverser un flot de paroles et de larmes (ça me calme) et ensuite je maigris. (vachement pratique pour garder la ligne)
Après et bien je bosse encore plus (est ce possible ?) je m'occupe pour être le plus crever possible afin de pouvoir dormir quelques heures la nuit.
Ce processus dure environ deux à trois mois, avant que je me sente mieux.
Mais bon, les sieurs m'ont toujours aidés à passer le cap plus vite.
Coup de fil, mail, passage intempestif chez moi et j'en passe.
Choses qui à la longue a le don de m'énerver : "Si tu me quittes, tu me lâches la grappe. Et non je ne serai pas ton amieeuuuh".

Si je fais le calcul, c'est presque toujours eu qui m'ont quitté (j'dois vraiment être une chieuse) mais ...
Au bout de trois à quatre mois, ils reviennent (en majorité) me refaire leur joli coeur du "tu es la femme de ma vie, pardon" (je dois pas être si mal tout compte fait) et là, là ... CHBAM !!
C'est le couperet, la guillotine, je tranche sans anesthésie ...." Trop tard !!"
Ces trois mois m'ont permis de voir clair et effectivement, je suis mieux sans toi.
Il m'est même arrivé de dire : "Le plus beau cadeau que tu m'ai fait était de me quitter"

Voilà, en gros c'est comme ça que je fonctionne, mais qui sait, je risque un jour de tomber sur un os qui vraiment me collera une bonne pâté (wouarf wouarf)

[montagne]

 je ne pleure pas mais je ne suis pas à prendre avec des pincettes , alors dès que je peux , je m'isole tout seul en

 montagne , la nature et le silence me calme l'esprit .

[Petite Sorcière]

Ah les chagrins d'amour....Je me souviens que Mon psy m'avait fait vivre en direct un chagrin d'amour et sa gestion...
Il m'avait signalé, ce n'est rien, qu'un chagrin d'amour...d'ailleurs Mademoiselle, on ne meurt pas d'un chagrin d'amour (c'est vrai alors, je ne suis jamais tombée raide morte  dans la rue, ni renversé par un  chagrin d'amour !!!)

Les symptomes : des pleures, des crises d'angoisse, je pensais à l'autre et la panoplie des questions, des fantasmes, des rêves...Imaginer que ce crétin, il allait revenir et me dire "je t'aime, tu es la femme de ma vie"..Ben voyons, si mon partenaire ne me l'avait pas signalé pendant notre relation, pourquoi aurait-il eu enfin "une lumière" (Peut être un miracle, après tout combien de fois j'avais allumé cette flamme en lui, ce maginifique cierge)...

Tant que j'étais grognon contre lui, c'est que mon chagrin n'était pas passé..Puis lorsque j'accepte qu'il devient futur ex, et partenaire de jeu, c'est qu'il est totalement grillé et que la personne ne fait plus partie de ma vie sentimentale, à par l'utilité d'un gode.

Et puis, de nouveau de belle rencontre, qui me font complètement oublié "le mot chagrin".

[Comtesse]

Souvent ça commence par une perte d'appétit, et puis au bout de quelques temps, le contraire, grosses crises de boulimie.
Et puis je pleure, je pleure, je pleure.
Je dors beaucoup, comme ça le temps passe plus vite.
Je me force à voir mes amis, à ne pas trop me refermer.

Et puis surtout j'écris. C'est d'ailleurs de périodes de chagrins d'amours que proviennent mes plus beaux textes, ceux que jamais je ne brulerai.

Et puis petit à petit, chaque matin se fait moins dur, chaque réveil moins douloureux. Les larmes s'espacent, l'étau qui me serre le coeur se rouvre pas à pas, la douleur s'atténue.

Et je replonge, parce que j'aime être amoureuse.

Mais au final, pour les histoires les plus marquantes, il me faut plusieurs années pour finir complètement mon deuil.

[Dr. Ruth]

Je crois bien n'avoir pleuré qu'une fois, du regret de ce que j'avais rêvé et ne serait pas. J'ai du errer sans sourire pendant quelques semaines, puis me suis habituée. Je me souviens avoir été surprise à mon premier vrai sourire, et m'être sermonnée alors pour avoir laissé une tristesse amoureuse jeter un voile si terne sur l'ensemble de ma vie. Et j'ai décidé de cesser de faire la tronche.
Je ne suis pas tombée amoureuse depuis.

[Lise]

Des hommes qui ont compté, il y en a eu 2 (je ne compte pas volontairement la merde dans laquelle je suis en ce moment et qui ne ressemble à rien de descriptible).

Le premier homme, c'était de la passion. Avec les bonheurs immenses et les rages noires qu'elle peut provoquer. Ca aurait pu se finir dans un bain de sang mais on a raisonnablement opté pour un effacement total. Pas si total que ça, j'y pense encore souvent (presque 15 ans plus tard... c'est dingue quand même). Oui j'étais jeune je sais...
J'ai été tellement en colère contre lui que je n'ai pas souffert. Toute mon énergie est passée dans la haine que je lui ai porté. Et que je lui porte encore d'ailleurs. Je ne suis pas sûre que se croiser n'aurait pas comme conséquence la mort violente de l'un de nous ou des deux.
Ca fait peur de l'écrire mais c'est hélas vrai.

Le second... C'était de l'amour, beau, calme, serein, apaisant, fortifiant. Ca duré presque 12 ans et j'ai beaucoup pleuré avant de mettre un point final à cette histoire. J'ai perdu l'appétit, ma joie de vivre. J'étais comme hors de moi, ne vivant que par automatismes ou réflexes de survie. Je me suis rongée avant mais une fois les mots fatidiques prononcés j'ai été libérée.

Après toutes les autres ruptures que j'ai pu connaître... ne sont pas significatives. Pas de sentiments, donc pas de chagrin d'amour. Juste éventuellement un léger regret de ne pas avoir réussi à faire un peu plus que ça.