votre orientation professionnelle

[Peter Pan]

Toujours en rapport avec les threads récemment ouverts ("fumisterie ou stratégie de la fainéantise ?", "orientation des jeunes"), et parce que j'ai de la suite dans les idées je crois que nos propres choix d'orientation sont très significatifs de notre personnalité.

En ce qui me concerne, voici mon parcours jusqu'à maintenant :
Au début du collège, je me souviens avoir vu une affiche qui présentait les cursus d'étude. Déjà je visais les études longues.
Fin de collège, fascination pour les avions et l'espace, rêve de devenir pilote.
Fin de lycée, inscription en prépa, sans d'autre inscription par ailleurs...  je souhaite alors clairement devenir ingénieur, mais en quoi ? 
2e année de prépa, celle des concours : j'ai réalisé que je n'étais pas assez bon, ni motivé pour la physique et la thermodynamique. Mon doux rêve d'école d'ingé dans l'aéronautique s'est effondré. Toujours sans idée. Je vois une affiche pour l'INSA, une école qui a une filière informatique. Je me dis alors : "ben ouais, c'est des maths, sans physique ni chimie, ni dessin indus, le pied quoi !". Je m'inscris et je décroche la timbale ! Je refuse de redoubler la prépa pour essayer de décrocher une meilleure école, au grand dam de mes profs...

En fait, l'école et ensuite mon boulot corresponde à mes goûts et à mes capacités. Je n'aurais pas fait des études où il aurait fallu apprendre plein de trucs par coeur, car contraire à ma façon de voir l'intérêt des études. Ce qui m'a toujours intéressé, c'est la logique, le raisonnement ; la connaissance en soi beaucoup moins.

Et vous ?

[Nana]

Ado je voulais être esthéticienne ou photographe ! Ma mère voulait que je devienne kiné (j'ai le touché/massage agréable parait il). Photographe c'est un doux reve, ça nourit rarement, du moins dans la forme que moi j'aimais la photographie. L'esthétique c'est un métier de luxe avec des écoles du même acabit. J'ai malgrés tout tenté de me tourner vers un cfa mais trouver un patron pour faire l'apprentissage a ete une galère. L'ecole privée mes parents ne pouvaient pas.

A ma sortie de troisième je n'ai donc pas eu le choix que de me tourner, non pas vers un métier qui me plaisait, mais plutot vers les ecoles qu'il y avait autour de chez moi : secretariat ! génial....
 
Mes parents sont (ou étaient car ça a vachement changé  ) "faites des etudes, mais demerdez vous pour y aller et les payer, car nous on  peut pas" idem pour le sport, le permis de conduire etc ...

Donc BEp et cap de secretariat. Vu mon niveau scolaire les profs ont décidés de ne pas m'orienter vers un bac pro (j'aurais de loin preferé) mais vers une 1ere generale et donc un Bac, je me suis fait chier pendans deux ans..... puis deux ans de Bts assistante commerciale en international (bilingue esp).

Sortie de là j'ai bossé dans une grosse boite puis j'ai quitté pour des petits boulots de secretariat mais qui convenait mieux à mon conjoint (...).

Puis ouverture d'un resto par passion (mais j'ai déjà raconté tout ça)

Le jour où nous avons vendu le resto, j'ai realisé que je vendais mon boulot avec ! Que faire ? .... j'ai repris mes études : l'esthétique.

J'ai fait ça en accéléré en supprimant les matières generales, car mon niveau scolaire me le permettait. Puis j'ai fait du rab en me spécialisant dans les soins corps  et dans les soins pré et post opératoires.

voila !

[marie]

j'ai toujours souhaité etre infirmiere,mes conditions familiales particulieres faisaient que ce n'etait à priori pas envisageable, alors j'ai attaqué à negocier dejà,à 15 ans, pour passer outre l'avis de mes geniteurs,et des profs qui vu mes conditions s'en battaient royal de  l'existence d'un potentiel  ou non, et voulaient m'envoyer en  cap.
heureusement j'ai pu   avoir des adultes "tuteurs" responsables de moi..qui ont été plus que present,à mes cotés.

je n'avais aucun autre metier en tete ,si je n'avais pu l'etre ,je ne sais pas du tout ce que je ferais..en tout cas jpense reellement qu'avoir un projet ,le construire pieds à pieds, le realiser, ça m'a aider à tenir bon et à avoir une direction et à avancer.

et j'ai travaillé plus que plus ,le soir pour pouvoir avoir les finances, pour me payer une ecole privée, passer un bac,et ensuite mes etudes d'IDE. le permis ect....je crois que le moment où j'ai, enfin, le moins travaillé ,c'est apres mon DE.

en ce qui concerne mes etudes je me suis regalée..d'abord j' y ai trouvé du sens ,la premiere année l'homme sain, et les deux autres années les pathologies, toutes decoulant d'un dysfonctionnement d'un organe sain..ça m'a paru d'une logique telle que comprendre suffisait  quasiment pour savoir..et les stages ,de la bombe , super mises en situations, bref ça a baigné 3 ans.ça m'a correspondu tout à fait ..j'ai vraiment eu une chance du tonnerre.

et puis ce que je trouve le plus magique, c'est qu'en 23 ans de pratique (pfff presque hier!!) ,il n'y a pas un jour où j'ai regretté mon choix, où faire ce boulot m'a pesé..où j'ai soufflé pour y aller..et pour moi ça, c'est waouh...et les efforts  pour y arriver,les concessions faites ,me semblent encore , peanuts.

[Cruella]

Vers 17-18 ans, je voulais m'orienter vers un secteur en rapport avec de la communication, Simba mon père, m'a dit, le secteur professionnel en demande, c les banques à Luxembourg, ma fille, tu vas apprendre le secrétariat de direction, meilleur filon pour y accéder !

Malgré mon caractère rebelle, sous la domination de Simba le terrible, j'ai suivi cette formation que j'ai évidement raté, les 2 pieds en avant ..... L'année suivante, j'avais possibilité : cherchre un emploi ou recommencer ...

J'ai choisi l'option chercher du boulot .... que j'ai trouvé dans le secteur bancaire comme Simba le souhaitait .... sans trop de qualif autre qu'un bac linguistique, je me suis forgée toute seule pour arriver à sortir de l'encodage initial et avoir un job plus interessant, en contact avec un peu de clientèle ...

J'étais fière d'être arrivée à ce que Simba souhaitait pour moi, pis bon, j'écrirais un jour tout çà ..., mais bon, ce n'était pas vraiment ma voie .... 

J'étais moulée à plusieurs point de vue à ce qu'on attendait de moi, et non à ce que je voulais vraiment, j'étais persuadée avoir réussi ma vie jusqu'a ce que tout vole en éclat un jour ....

Depuis, et bien, j'ai bossé dans un café, c'était déjà mieux, mais ce genre de clientèle ne me satisfaisait pas vraiment non plus ...

Une formation plus tard, j'ai fait une conférence sur le harcelement moral, sujet dont j'aimerais débattre, si ca interesse .. , çà me convenait déjà beaucoup mieux, beaucoup, beaucoup, mais malheuruesement, toutes les bonnes choses ont une fin, et la conférence fût présentée ....

Par chance, dans la lignée alimentaire, je me suis retrouvé un job dans une administration belge, avec une grande partie de terrain au début, qui m'a tres bien convenu, après la partie terrain terminée, je me suis trouvée dans un job hyper ennuyeux ... dont j'ai vu arriver la fin d'un CDD avec beaucoup de plaisir 

J'avais compris que ce n'était pas vraiment ma voie, et qu'il fallait que je fasse autre chose

J'ai donc suivi sur plusieurs mois, des tests pour une réorganisation professionnelle, mais la vie a de nouveau choisi pour moi, ou plutot, j'ai un choix de changement de vie qui m'impose des contraintes professionnelles, pour rester dans ce pays que j'ai choisi pour la région que j'ai choisie, j'ai donc accepté avec un grand sourire de soulagement, un p'tin de job de merde, dans une usine de merde, avec essentiellement des nanas limitées et une ambiance de merde, le temps necessaire à ouvrir mon projet, mais rome ne s'est pas faite en 1 jour ....

Professionnellement, j'ai tjrs plutot donc subi et assumé le choix de simba, ensuite subi et assumé des besoins alimentaires, mais ca changera, comme tout changera, puisque je l'ai décidé .... 

[vette]

Scolarité basique, où j'ai été une élève fainéante, fantaisiste et douée.
Jusqu'au bac, que j'ai eu avec mention en ne faisant que le stric minimum. J'étais juste très attentive en cours, avec la faculté de travailler vite.
Bilingue depuis l'age de 8 ans, ( après 2 ans passés en Argentine) j'avais des facilités pour les langues. D'où le conseil de l'orientateur scolaire de me faire faire l'école d'interprétariat de Genève.

Pour mes parents, une fille, ça ne fait pas d'études, ça se marie. Point.

Je me suis tout de même inscrite en fac de lettres. Que j'ai quittée le jour où ma mère m'a dit que tant que je mangeais son pain, je devais obéir.
Du coup, je n'avais plus faim. Suis partie dans l'hérault retaper une vieille maison et ouvrir un atelier de tissage manuel.
J'ai adoré. Bon démarrage, j'ai appris le boulot sur le tas. Je me suis fait pas mal de clients qui commandaient en été ce que je tissais en hiver. Je complétais mes revenus avec des petits boulots saisonniers.

J'ai laissé tomber quand j'ai du choisir entre mon échoppe et le père de mon fils, qui s'est mis à vouloir faire du fric à tout prix, et m'a contrainte à changer de région. Finalement, exit aussi le père en question.

J'ai fait une formation afpa en secrétariat/compta, parce que c'était la seule disponible rapidement, rémunérée, et que j'avais un gamin de 3 ans à nourrir.

Un peu d'intérim dans l'urgence, et puis six ans dans une même boite, où j'avais un poste à responsabilités, mais qui a fini par couler, pour gestion incohérente.

Encore 6 ans dans une deuxième entreprise qui a coulé aussi. Depuis, j'ai enchainé les missions d'intérim en compta, secrétariat, bureautique, etc ... plus des petits boulots idiots à droite à gauche.

Comme j'ai toujours été la seule à faire bouffer la famille, je n'ai vraiment jamais eu le choix. Mais je ne me plains pas. Très enrichissant de bosser dans plein de boites différentes.

Depuis deux ans, je semble avoir dépassé la date de péremption pour les entreprises. Aucun cadre n'a envie d'embaucher une femme qui a l'age d'être sa mère.
Et puis à cause d'un gros problème - dont je finirai probablement par vous parler maintenant qu'il est presque réglé - j'ai du accepter de vivre du chomdu pour me rendre entièrement disponible.

La suite suivra. Suis pas encore morte, et j'ai toujours mes deux bras pour ne pas mourrir de faim.

[Camille]

Depuis aussi loin que je me souviene je voulais être fleuriste.
Je vais donc bon en mal en jusque la troisieme, avec les tres gros problemes de santé de ma mère et les deux entreprises de mon père ce qu'on faisait aà l'ecole etait le moindre de leurs soucis, donc pas de coup de pied au cul.
Je me retrouve disorthographique à devoir me prendre en charge seule, j'ai donc une image de "bien gentille" mais pas hypra douée.
On m'oriente en technique moi je dis toujours que je veux etre fleuriste , ah oui ? mais fleuriste il y a que le cap, apres la troisiéme c'est horticulture  oui mais spa ca qui m'interresse, oui ben tu feras ca 
Finalement je passe le bep floriculture et le cap de fleuriste en même temps ca fait 5 ans d'etudes compresser en deux ans.
Apres ca les profs me conseillent une première d'adapation pour faire un BTS horticole, oui mais moi c'est fleurite que je faire ! (buttée comme fille  ) en fait ce que je voulais à cette epoque c'est travailler, j'en avais marre de ne pas pouvoir faire et acheter ce que je veux (mais parents me donnaient de l'argent de poche au compte goute ca payer meme pas mes clopes) je veux être indenpante et libre. Mes parents dépasser par tout ce qui leur tombe dessus me laisse continuer à gerer comme je veux, (je pense qu'il auraient du m'inscrire de force en BTS) à 17 ans je suis donc au taf.
Vers 20 ans j'essaye de m'installer, je fais tout les stages de la chambre des commerces, les banques ne me suivent pas me trouvant trop jeune, poutant, je l'ai capté bien apres, mon père avait clairement les moyens de m'avancer l'argent  je lui en veux pas du tout mais je n'ai jamais bien compris pourquoi il m'a pas soutenue là non plus, enfin si comme toujours, un peu perdu, il venait perdre sa femme ca faisait beaucoup, il avait se soutenir lui aussi.
J'etais donc employée puis responsable d'une boutique pour des fleuristes pendant 13 ans. Pour mon troisieme enfants j'ai pris un congé parental, puis je ne suis pas retourné dans le commence, avec trois petits c'est ingerable, le soir tard, tout les dimanches, tout les jours feriés, tout les reveillions, j'avais plus d'amis puisque je travaillais le week-end, je ne recevais plus comment j'aurais pu ? je voyais pas mes enfants puisque mon jour de congé c'etait le lundi et eux etaient à l'ecole, donc basta j'ai fait assistante maternelle pour etre avec eux aussi.
Je me suis investie dans la vie collective locale et je fais milles choses tres interressantes qui gravitent autour de la com, les structures sportives et socio-culturel...
J'apprends non stop c'est passionant.

[Petite Sorcière]

En troisième, deux métiers m'intéressaient "inspecteur de police" ou "secrétaire médicale".
Le problème, du haut de mon 1m58 à l'époque, même en faisant beaucoup d'efforts, ma taille ne me permettait pas de rentrer dans la police. J'aurai pu faire une carrière militaire, cela me bottait également sauf qu'un militaire dans la famille était suffisant.
Ma décision était prise, j'allais devenir secrétaire médicale avec une moyenne de 5 en math (car je ne supportais pas le prof de math et lui non plus). En fin de troisième, on ne présente pas mon dossier au bac F8, donc je demande mon redoublement.
Au départ, le conseil refuse, et moi je refuse une orientation dans un autre secteur "je veux être secrétaire médicale, donc je demande mon redoublement", puisque mon dossier n'a pas été présenté.
Il est accepté...Une année de troisième et enfin mon dossier est présenté (d'ailleurs j'apprends que les math n'avaient pas d'importance..mon dossier aurait pu passer ma première année de 3ème, mais avec un différent avec le Prof principal (mon prof de math...) jétais mal barrée.
Donc j'obtiens mon bac F8 (je ne passe aucun concours ni IDE, ni kiné, ni...), petit problème, en sortant de terminal, je fais très très très jeune, difficile de me présenter à un poste..et mon petit copain de l'époque souhaite que nous mettions en septembre un enfant !!  (en cachette je m'inscris à la fac et lui annonce en Août...).
Ma mère me voit faire des longues études, moi "je veux être secrétaire médicale" mais pour lui faire plaisir, je pars à la fac de psy en lui signalant "un an pas plus". Elle pense que je vais continuer et en fin d'année, je me présente pour un poste de secrétaire et ne retourne pas à la fac.
J'ai 20 ans, je fais le métier que je voulais faire.
Aujourd'hui, parfois je ronchonne mais j'aime tellement mon métier que finalement je vais ressembler au portrait de la vieille secrétaire affiché dans certains secrétariats.

[lolokikou]

Je devais avoir une dizaine d'années, je jouais avec mes cousins un peu plus agés que moi quand je me suis soudain demandé ce qu'on ferait quand on serait grand. Ils étaient quatre. Le plus âgé.. il s'occupait de faire pousser des fleurs, des légumes... je le voyais bien horticulteur, le second assez doué en mécanique, je l'imaginais mécanicien, le troisième faisait déjà des études de boulangerie.. donc boulanger et la dernière, aimait tellement les zanimaux que je l'imaginais véto, ou tout du moins s'occupant d'eux d'une façon ou d'une autre. Et puis je me suis demandée et toi?? qu'est ce que tu feras ?? Et je me suis vue assise derrière un bureau en tailleur. Comme un flash. Et je me suis dit ! Ah ça non merci !!! Ben résultat ben je suis secrétaire. Et mes cousins font ce que j'avais imaginé pour eux.

Je n'avais pas vraiment de passion. L'école ne me plaisait pas vraiment. Mais il se trouve que j'avais des parents qui tenaient absolument à ce que mes devoirs soient fait. Que je sois gentille en classe. Bref que je ne pose aucun problème. Donc imaginez la petite fille timide studieuse mais qui n'ouvre pas la bouche même quand on l'interroge : Ben c'était moi 

Assez vite mon objectif a été de faire des études courtes. Coiffeur me plaisait pas mal... mais vu que je suis allergique a pas mal de choses... J'ai assez vite abandonné. Ma mère voulait que je fasse un métier qui sert enfin pas des études générales (dixit ma maman : ça ne sert à rien, au moins là tu apprendras un métier). Je n'étais pas tout à fait contre sauf que je n'avais aucune idées de ce que je voulais faire. En troisième quand est venu le moment de faire les choix... j'étais complétement paumée, je m'étais renseignée pour une école de cuisine, alors que je savais à peine me faire des pâtes. Bref j'ai demandé mon redoublement. Qui a été accepté. J'avais eu mon brevet, l'année a été pépère et j'ai pu enfin être moins sous pression. A la fin de cette seconde année de troisième, j'ai choisi de me diriger vers la comptabilité avec un bac STT comptabilité gestion que j'ai obtenu mais sans faire d'étincelle : Evidement je n'avais rien mais alors rien révisé. Donc je ne pensais pas avoir mon Bac : toute ma famille était prevenue. Le jour des résultats, le premier tableau que je regarde c'est celui des recalés : Et là grosse surprise : je ne vois pas mon nom !! Grosse frayeur : Je me dis Oh les cons, ils vont me faire passer le rattrapage (et moi qui pensait être tranquille !!) Et ben même pas !! Je l'ai eu du premier coup !  Mais sans mention (j'avoue avoir été très décue...  )

Suite à mon bac compta et m'apercevant que je ne supporterai pas de faire encore plus d'heures de compta, j'ai choisi le BTS d'assistante de gestion PME PMI : Un BTS polyvalent qui me permettait de revoir un peu de compta (histoire que mon bac me serve à quelque chose... et qu'il y ait au moins une matière où je ne me prenne pas la tête) . Et en même temps, avoir quelques bases de commerce, de communication et de tout ce qui concerait le pôle administratif.

(Petite anecdote : Premier cours de compta, exo simple. = la prof passe voir ce qu'on fait... et elle me demande si j'ai fait de la compta. euh oui bien sûr. Elle me répond 'en option, c'est ça?? Euh ben non non ... j'ai un bac compta gestion... Quelques secondes de silence... Ah d'accord... Moi .. euh.. y a eu les vacances... ça va me revenir...  Elle...Oui bien sûr..  )...

Enfin bref, j'obtiens mon BTS en 2004. Aucune licence professionnelle ne m'intéresse. Je décide donc d'arrêter les cours. Contre l'avis de mes parents. Donc il me fallait trouver du boulot très vite pour leur prouver que je pouvais me débrouiller.
Début juillet, j'ai eu mes résultats. Fin juillet : premier entretien d'embauche. (je ne me souvenais plus pour quel poste j'avais postulé ni du nom de la boîte  ).

Toute la journée en test... puis en entretien. Je suis la dernière à passer. Quand on me demande le salaire... (Ben euh.. le smic ??  ) Et vous être disponible .. ? Ben de suite ! Bon dans ce cas vous commencez la semaine prochaine !

 

Et dire que j'avais commencé à envoyer ma candidature juste pour montrer aux parents que je me débrouillais seule et que je ne comptais pas passer mes journées à glander. La semaine suivant mon entretien j'avais décidé de partir en vacances puisque je n'avais pas eu de réponse... Enfin bon faut faire des choix.

Donc ça fait trois ans que je suis dans la même boîte. Mon troisième poste. Mais c'est au bout du troisième que j'ai obtenu un cdi. 9 mois plus tard, je quittais le nid familial et je me louais un studio... à deux stations de métro de chez eux  ...

Aujourd'hui, je cherche un nouveau taf.. dans l'assistanat/secrétariat. Je veux voir de quoi je suis capable dans une PME... Mais en ayant commencé dans une institution .. ça ne va pas être facile vu les habitudes que j'ai prise. A priori suis aussi capable qu'une autre. Donc on inspire, on expire : Et on montre de quoi on est capable !!

[LPF]

Mon papa m'avait dit: "Tout ce que tu veux, mais ne fais pas flic, pas comme moi". Bon, voila qui était posé. 

Je me souviens en primaire d'avoir eu des vélléités de faire véto. Mais bon, sans plus. Je me voyais bien aussi Maître du Monde, mais apparemment y'avait pas ce cursus. Tant pis. Tiens d'ailleurs anecdote, en CM2 (ouais ouais ça date) j'étais depuis toujours systématiquement premier de la classe. Sauf qu'à un trimestre, une copine passe devant moi. Oh juste à cheveu, mais quand même!  Bon, le coup d'après je la grattais à nouveau hein. Tiens j'ai appris récemment qu'elle est véto, en fin de compte. 

Fin du collège, orientation. Bon, quoi faire? Nan mais j'déconne pas, j'étais bon partout (ouais, sauf en sport... à part la natation et le rugby...). Mes profs de langue (surtout ma prof de français, mon premier fantasme) voulaient que je fasse littéraire, mais à part journaliste ou écrivain... sachant que je ne voulais pas être prof... Mouais, journaleux ne m'aurait pas spécialement déplu. M'enfin bon. Le reste des profs (sciences et maths) voulait que je fasse des sciences. Bah oui mais lesquelles?

Je me renseigne sur médecine. Surtout la chirurgie (va savoir pourquoi... enfin si, j'aime bien savoir comme tout ça marche moi...). Mais heu... c'est hypra-long votre truc! Oui ben hein, pas envie de commencer de bosser à l'âge de la retraite moi!

Ca sera de la technique. L'environnement familial y est pour quelque chose, mon frère aîné (4 ans de plus que moi) est en plein dedans, et j'adore quand il m'explique les trucs de dessin industriel, toussa machin.

Direction bac E (à l'époque): maths et sciences techniques. Ouais ça me va bien ça. Surtout que je mets une longueur d'avance aux copains en étant -en plus- bon dans la partie littéraire. La patrie pratique (atelier) m'éclate, avec un pote on devient les protégés du prof d'atelier qui nous fout à l'année une super note en TP et qui nous file des pièces à usiner pour lui.  On aura une un moins bonne note (à peine) le jour où on pètera une fraise (saloperie de boulon d'étau va!).

Pas de révision et bac mention bien in ze pocket. Je pars faire la teuf 15 jours en camping avec des potes qui ont tous queuté leur bac. Faudra que je vous raconte ma hollandaise tiens. 

Direction classe prépas technos. Pour quoi faire? Ben une école d'ingé, pardi! Oui mais en quoi? Heu, chais pas moi... info? Ah oui mais pouf, à l'époque c'est le creux de la vague, le multimédia et les réseaux ne sont pas encore là, le secteur est hyper bouché. Donc je zappe. A posteriori, c'était une mauvaise idée, mais bon, à l'époque, c'était zéro débouchés.

Et comme je ne peux pas saquer le prof de maths de prépa, je commence à me demander ce que je vais faire quand j'aurai loupé sup et spé. Tiens, je passe en spé, un peu au hasard (et par gentillesse, je suppose). J'erre dans le fond du classement, à cause des maths (ce con m'insupporte de plus en plus, je l'envoie chier régulièrement). Je m'inscris au concours d'une école d'ingé, parce que ce concours là est pas cher, et que l'école a son prestige, et qu'il paraît que c'est plus applicatif que les autres...

J'ai l'écrit, je le croyais pas. Mon prof de physique se fout gentiment de ma gueule. 

Coup de bol sur coup de bol pour les épreuves orales, je tombe QUE sur des trucs que je maîtrise. Sauf en maths, mais je sauve les apparences. Résultat, à la plus grande stupéfaction de tout le monde, me voila propulsé en école d'ingé (un truc d'alcoolos en uniforme, perdu au milieu de la Champagne.  ). Bon, j'avoue que je fais tellement la fête, que je pense plus au cul qu'au boulot que je surnage juste. La goutte d'eau qui me fera déborder, c'est une prise de tête avec un prof de méca qui aura ma tête. Soit-disant parce que j'étais trop juste en méca. Ben voyons.

Du coup, je passe une maîtrise de méca (et poum, major en méca, j'ai envoyé une copie de mon relevé de notes à ce con de prof), et dans la foulée un DESS méca et thermodynamique, sous l'impulsion d'un génial prof de thermo. J'en profite avec lui pour co-écrire un article sur la trigénération en dimensions finies (dont j'enverrai un tiré à part à -toujours- mon ancien prof de méca qui ne daignera même pas répondre au mot acerbe que j'y ai joint  ). Bon voila, j'ai eu ma vengeance. 

Stage de 6 mois, on me trouve génial, on m'embauche. Et voila, ça fait 7 ans bientôt. Au passage je me forme un peu dans le commercial pour vendre notre savoir-faire... Après... j'ai déjà écrit mes tribulations boulotesques ailleurs.

Finalement, j'aurais dû faire plombier. Si si. Artisan, tout seul. Ca sera ma reconversion si notre future boîte ne marche pas.

LPF, au hasard ou presque. 

[BigWedge]

Je voulais etre bucheron....
puis ingenieur des eaux et forets
puis commercial chez Korg 

et je suis dans la gestion de patrimoine

je me disais quand j'ai commencé : "si je gagne un jour plus que mon père c'est bien..."

et puis au bout de 3 ans c'etait dejà le cas...

Depuis que j'ai des enfants et que je sais comment optimiser le couple boulot/famille, mon orientation ne m'interesse plus vraiment...je me laisse porter...

De toute facon, j'ai toujours su m'adapter...jeune homme mes potes m'appellaient "le chameleon"...

multi tache, adaptable à souhait...

si un jour je dois vendre du carrelage ou conduire un char pour gagner ma vie et m'occuper de ma famille, je le ferais...y a pas de sots metiers quand on aime ce qu'on fait

[Salamander]

Pendant très longtemps, je ne savais pas trop ce qui m'attirait comme métier. J'ai toujours eu l'impression qu'on ne savait pas nous aider / nous éclairer quand on était au collège... J'étais assez bon élève, plutôt scientifique avec une forte dominante pour les maths, un peu de physique mais point trop n'en faut, et pour le reste, je me maintenais globalement dans la moyenne, sans plus. Quand on ne sait pas trop quoi faire et que les maths ça fonctionnent, les profs se posent pas trop de questions pour vous : c'est (c'était à l'époque) la Bac C en cible, et ensuite, on verra... toujours avec les sciences comme mot d'ordre.

Bac C sans trop de problème, puis orientation à la FAC avec un D.E.U.G. A (math / physique). Et là, j'apprécie toujours les math jusqu'au jour où, pensant m'être pas trop mal tiré à un partiel, j'écope d'une tôle incroyable. Comprenez moi, ce n'est pas de m'être planté qui m'a le plus marqué, mais le fait d'avoir pensé au contraire que je m'en étais pas trop mal m'en tiré... 

Dans le même temps, j'avais pris option informatique car j'étais attiré depuis tout petit par ce domaine sans vraiment avoir l'occasion d'y tremper le bout de l'orteil. Avec le D.E.U.G, c'était donc chose faite, et ça marchait plutôt bien. Très bien même au point que sentant que les maths me décrochaient trop violemment, je me suis orienté vers des études supérieurs en informatiques... Licence, maîtrise et D.E.S.S. J'ai touché à divers disciplines et ce qui m'attirait, c'était le côté artistique et créatif de la chose. J'affectionnais donc particulièrement tout ce qui touchait à l'imagerie numérique, à la modélisation, etc... Je passais autant de temps à développer le fond de mes TP, que... la forme. Mes profs étaient toujours curieux de voir comment j'allais présenter mes devoirs 

Je fais mon armée en tant que sicentifique du contingent dans la marine, à travailler sur l'imagerie militaire et également sur un logiciel de simulation de propagation d'incendie pour le porte-avion Charles de Gaulle entre autre. Année super enrichissante d'un point de vue professionnel, relationnel, et découverte d'un autre univers. Puis retour à la réalité do monde du travail. Je me serai donc balladé entre Lyon, Paris, Brest et  Clermont-Ferrand pour mes différentes études, et activité pré-professionnelles.

Spécialisé en imagerie / modélisation donc, je fais mes recherches d'emploi mais sans succès (imagerie médicale, militaire, ou dans des sociétés orientées dans les logiciels de jeux vidéo). La réponse est invariablement la même : ils ne cherchent pas de débutants mais des gens confirmés... Super, et comment on devient confirmé sans passer par la case novice ? 

Jusqu'au jour où je vois une petite annonce d'un poste d'informaticien dans ma région natale. Et là, c'est tellement rare (cette région est peu spécialisée dans le domaine) que j'envoie ma candidature, même si la spécialisation n'est pas l'imagerie mais l'informatique bancaire. C'est pour un CDD qui devait durer 18 mois... Qui finallement c'est transformé au bout de 2 mois en CDI et depuis 10 ans, je suis toujours dans cette boite  où je me sens assez bien, malgré les 2 dernières années où de profondes transformations de la vie d'entreprise nous a mis à rude épreuve. Mais on commence à voir le bout du tunnel, enfin j'espère...

Je me déplace un peu sur Paris, Nantes, Toulouse, Lyon pour le travail, mais globalement, je reste implémenté dans ma Bourgogne où finallement, je m'y sens assez bien pour le moment 

[Dragonne]

Quand j'etais petite, je voulais etre mannequin... Rigolez pas, j'etais petite... Et puis aussi chez moi, ya eu une ribambelles de mannequins donc je me disais "cool, ca doit etre dans mes cordes".
Ca m'a passe assez vite, je crois, quand j'ai compris que j'avais pas le physique 
Apres j'ai voulu etre comedienne mais "c'est un milieu super malsain, c'est un panier de crabe, ya de la drogue" toussa toussa. Et hop, comment tuer un reve dans l'oeuf.
Apres, je voulais faire medecin. Non, spa vrai. En fait, je voulais faire de la recherche en neuro-physiologie et pour faire ca, il FAUT etre medecin. Si j'avais eu une conseilliere d'orientation digne de ce nom, elle aurait pu me dire que dans le style assez similaire j'aurais pu m'eclater en faisant de la recherche en psycho-socilogie... mais faut pas trop lui en demander a la pauv' dame. 
Evidemment, je me suis plantee.
Apres, je ne voulais pas faire grand chose de particulier, j'ai suivi ma copine dans les etudes. 
Parcontre avec mes p'tits boulot, je savais exactement ce que je ne voulais PAS faire.
Jusqu'a ce que je fasse du marketing et la, bingo, j'avais envie de faire ca.
En vrai, j'aurais adore faire de la pub mais "ca fait pas serieux" alors je suis allee faire du marketing etudes ou on mange des stats a toutes les sauces...
Bref, aujourd'hui j'en suis la et a force de frustrations meme si mon job me plait je me faich' au bout d'un moment...
Donc je vais rechanger, spa grave, j'ai un cote chat 

[vette]

Petite, je voulais etre exploratrice. Me demandez pas de quoi, je voulais tout explorer. Ou alors observatrice.

Sinon, quand je me projettais dans mon avenir, je me voyais vivre toute seule sur une ile déserte. Vivre de la pêche et manger des oursins à tous les repas. A et puis, j'aurais eu une canadienne avec une fermeture éclair qui fait swiiiiiiip (je sais pas pourquoi, ça m'a toujours fait fantasmer, ce son) et un bébé chat.

Mais ça existait pas comme métier. 

[LPF]

Sinon, quand je me projettais dans mon avenir, je me voyais vivre toute seule sur une ile déserte. Vivre de la pêche et manger des oursins à tous les repas. A et puis, j'aurais eu une canadienne avec une fermeture éclair qui fait swiiiiiiip (je sais pas pourquoi, ça m'a toujours fait fantasmer, ce son) et un bébé chat.

Et un (bûcheron) canadien avec une fermeture éclair de pantalon qui fait swiiiiiip aussi, ça le fait pas? 

[vette]

Noter sur ma liste de pour quand je serai grande :

Et un (bûcheron) canadien avec une fermeture éclair de pantalon qui fait swiiiiiip