J'essssssplique:
Qaund j'étais gamine, j'étais tout le temps malade, fourrée à l'hosto, etc. Bien que je ne m'en souvienne pas vraiment, je sais que ce n'était pas des parties de plaisir. Du coup, il est bien possible que dans ma tête: douleur = mauvais souvenirs = rejet, tout simplement.
Oui, il est bien possible que ceci explique celà.
Pour l'accouchement, je crois bien que chaque femme ressent les choses différement.
Pour moi, et sans doute que j'ai eu de la chance, je m'étais mentalement préparée à m'ouvrir sans douleur. Parce que je rejettais en bloc le trop célèbre "tu enfanteras dans la douleur".
Je me souvenais des propos de ma mère qui était fière d'avoir eu mal, parce que ça lui donnait un grade supplémentaire dans son statut de femme. Elle avait décidé de souffrir en silence pour montrer à quel point elle était courageuse : du coup elle s'empêchait de respirer, ses muscles étaient mal oxygénés, le travail se faisait mal parce qu'elle l'empêchait de se faire, et du coup, ça a été beaucoup trop long.
Moi, j'étais calme, détendue, fin prête. J'ai laissé les ondes des contractions me traverser, m'ouvrir. Elles étaient énormes, mais pas du tout douloureuses. Pourtant, je sais que la douleur n'était pas loin. Elle m'aurait envahie si je m'étais bloquée, si je m'étais refusée à ces ondes.
Les parois vaginales sont au moment de l'accouchement lubrifiées par une substance qui non seulement les assouplit, comme le dit Hot, mais aussi le anesthésie.
La seule sensation désagréable que j'ai ressentie, c'est juste avant, une espèce de mal aux reins, qui finalement était bien moins fort qu'après une journée de vendanges. J'ai changé de position, et c'est passé.
Donc, pour moi, ça a été un moment agréable, magique, et que j'ai trouvé presque trop court. J'en aurais bien voulu encore un peu.
Et non, je ne suis pas une martienne.