Les baisers, allons bon...
je les classe dans diverses catégories (du pire au meilleur)
- le baiser poubelle : avec haleine de chacal, version il a picolé comme un porc toute la nuit et s'est tapé un kebab oignons/frites/mayo avant de rentrer
- le baiser cendrier froid : version il a fumé comme un pompier toute la soirée, (le cigare les soirs de mariage) avec zapping sur le brossage de dents.
Laisse passer une nuit sur tout ça, je t'assure qu'au petit matin, en un baiser t'as l'impression de te taper la Havane
- le baiser baveux : trop saliver TUE! genre t'as l'impression que tu t'es fait bouffer la lèvre par un escargot
- le baiser du vampire : tu te prends des coups de dents, tu te fais mordre la lèvre et le menton.
Le genre faut surtout pas croiser des gens après pasqu'on dirait que tu t'es écrasé une betterave sur le bas du visage tellement t'es rouge (d'ailleurs, deux jours après t'as des croûtes, vive le Mitosyl)
- le baiser soft : le middle baiser, ni bien, ni mal, genre tu peux faire la liste des courses que tu dois acheter à Carrefour demain si tu veux, penser à ton rendez-vous chez le dentiste, bref, un baiser qui te sert à penser quand t'as pas le temps.
- le baiser pro : rien à dire. Tout y est, petits coups de langue comme il faut, juste assez de pression, juste assez de salive, le chewing-gum au fond de la glotte... Impeccable. Mais sans frisson. Le baiser glacé des magazines.
- le baiser du Routard : celui qui voyage dans des endroits insolites, visite des contrées inexplorées avec beaucoup d'enthousiasme, toujours agréable, parfois aventurier... mmmh, un goût de reviens-y
- le baiser de l'amoureux :
qu'il soit fougueux, tendre ou torride, il fait chavirer... le coeur, le cerveau ... quand je sais plus comment je m'appelle ni dans quelle étagère... j'y suis...