NUTS - Nos Univers Très Sexy
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Auteur Fil de discussion: De la surestimation de la relation amoureuse.  (Lu 7859 fois)
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Flibette
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NUTS n'est pas un site de rencontre...


« Répondre #30 le: 20-04-2007, 19:15 »

Parce qu'on as toujours envie de ce que l'on n'a pas

Pas forcément, puisqu'en principe, une fois qu'on l'a, on essaie de conserver, non?
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Ne jamais dire jamais...
atlas
Invité
« Répondre #31 le: 20-04-2007, 19:32 »

Pas forcément, puisqu'en principe, une fois qu'on l'a, on essaie de conserver, non?

oui mais pour la conserver il faut etre 2. Et dans mon cas à moi c'est elle qui n'est pas au rdv.
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Flibette
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NUTS n'est pas un site de rencontre...


« Répondre #32 le: 20-04-2007, 19:37 »

oui mais pour la conserver il faut etre 2. Et dans mon cas à moi c'est elle qui n'est pas au rdv.


Dans ce cas, la question serait plutôt "Pourquoi rêves-tu d'avoir une relation amoureuse avec elle?"  Wink
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Ne jamais dire jamais...
atlas
Invité
« Répondre #33 le: 20-04-2007, 19:44 »


Dans ce cas, la question serait plutôt "Pourquoi rêves-tu d'avoir une relation amoureuse avec elle?"  Wink


Parce qu'elle etait l'opposé de moi et qu'elle representait la femme inaccessible
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Real
Invité
« Répondre #34 le: 20-04-2007, 21:45 »

Parce qu'on as toujours envie de ce que l'on n'a pas

Voilà

Le malheur de l'être humain c'est de désirer ce qu'il ne posséde pas, son plus grand malheur est de désirer ce qu'il ne peut avoir, le bonheur serait de désirer ce que l'on posséde.

Mais

Désirer c'est vivre, cesser de désirer c'est mourrir.

(Propos construit sur reflexion autour de citations dont je ne me rappelle ni les auteurs ni leur source)

Et au passage je suis tombé la dessus:

Entre nécessité vitale et poursuite du bonheur

Poursuite du bonheur, il y a quelquechose de ce côté pour moi.
« Dernière édition: 20-04-2007, 21:47 par Real » Journalisée
vette
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« Répondre #35 le: 20-04-2007, 21:58 »


Poursuite du bonheur, il y a quelquechose de ce côté pour moi.

Voilà. Et on en revient à l'égalite bonheur/relation amoureuse.
Est-ce que c'est dans la relation amoureuse qu'on recherche le bonheur ?
Journalisée

Je veux être là où l'arc en ciel se plante au sol, quand l'arc en ciel, par réflexion, devient arc en sol.
Thierry Disant.
Real
Invité
« Répondre #36 le: 20-04-2007, 22:03 »

Voilà. Et on en revient à l'égalite bonheur/relation amoureuse.
Est-ce que c'est dans la relation amoureuse qu'on recherche le bonheur ?

Jette un oeil au lien que j'ai fourni, tu comprendras certainement quelle recherche de bonheur on peut désirer à travers la relation amoureuse.  Wink
J'y ai trouvé une raisonnance me conçernant et pourquoi je recherche ma dimension du bonheur dans le couple.
« Dernière édition: 20-04-2007, 22:05 par Real » Journalisée
Dragonne
Invité
« Répondre #37 le: 20-04-2007, 22:34 »

Parce qu'on as toujours envie de ce que l'on n'a pas
Le malheur de l'être humain c'est de désirer ce qu'il ne posséde pas, son plus grand malheur est de désirer ce qu'il ne peut avoir
Et ben les gars... faut pas vous etonner d'etre malheureux (excusez moi mais la, j'ai pas pu m'empecher).

Parce que la vraie recette elle est la "le bonheur serait de désirer ce que l'on posséde". Et ca, c'est possible comme la SNCF. Pour ca il suffit de choisir une personne que l'on desire, la courtiser (avec classe), s'apercevoir qu'elle nous convient et entretenir tous les jours notre amour et notre desir a l'aide d'une serie de details (pour vous mais pour Moi ca veut dire beaucoup).

Moi, toujours aussi balaise en theorie.
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Real
Invité
« Répondre #38 le: 20-04-2007, 22:41 »

Moi, toujours aussi balaise en theorie.

 Wink
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Dragonne
Invité
« Répondre #39 le: 20-04-2007, 22:50 »

En vrai Real, c'est quand meme comme ca que j'ai tenu 4 ans et 7 ans.
Pour ma relation de 3 ans, ca a ete tout l'inverse... mais... ca n'a fait que me renforcer dans l'idee que la bonne solution je l'avais deja (juste peut etre pas avec le bon monsieur ou pas le bon moment.... arg! Je ne peux pas croire que ca soit Moi qui ai ecrit ca... achevez Moi svp, je souffre...  Lips Sealed)
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Real
Invité
« Répondre #40 le: 20-04-2007, 22:56 »

Tu ne sembles pas avoir saisi la teneur de mon propos, il s'agissait d'une reflexion/prise de conscience en essayant d'être dans une dimension autre que ma petite personne, tout en ayant conscience qu'elle n'émane que de mon tout petit esprit.
Il ne s'agit pas pour moi de coller à mon propos comme une croyance que je m'approprierai, mais au contraire un désir d'aller à son encontre et le défier.

Moi, toujours aussi balaise en theorie.

Moi j'ai pu m'empêcher, c'eut été trop facile  Wink kiss
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vette
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« Répondre #41 le: 20-04-2007, 23:24 »

Désirer ce qu'on possède, mais surtout jouir de ce qu'on possède.
La même différence qu'entre bander et orgasmer, en fait.
Journalisée

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Thierry Disant.
Fred
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« Répondre #42 le: 29-08-2007, 17:34 »

Que nous soyions romantiques ou que nous ne le soyions pas, nous nous faisons toutes et tous une haute idée de la relation amoureuse.
On pense que la relation amoureuse, c'est ce qui rend heureux, que c'est ce qui donne un sens à la vie. Et nous souffrons quand nous n'en vivons pas une.
Bien au delà de l'ennui de la solitude, bien au delà du manque de sexe, il existe une forme d'angoisse liée à l'absence de relation amoureuse.
 
Pour vous, d'où vient que nous donnions tellement d'importance au fait de vivre cette relation, et surtout, qu'y mettons nous dedans, qu'en attendons- nous. Est-elle la conditon sine qua non du bonheur ?


Réponse sur le premier post, avant de lire la suite pour ne pas me laisser influencer, voire embrouillé. Wink
C'est une excellente question ! Merci d'aborder ce sujet...
En effet, ça tombe à pique, car je me pose une question similaire : est-ce que la "sagesse" ne serait pas plutôt d'apprendre à vivre seul au lieu d'apprendre à vivre à deux ?
Je ne dis pas que c'est mon opinion, mais je me pose la question... Voyez la nuance ?
La vie à deux est quelque chose de si difficile, rempli de tant d'embûches. D'ailleurs, quelqu'un a dit "l'amour est basé sur un malentendu".
Auparavant, je me disais qu'il valait mieux pour moi vivre à deux, même si ce n'est pas le grand amour, plutôt que de vivre seul. Je me disais alors que seul la vie n'avait pas de sens, je me sentais inutile, vide. Du coup, il m'apparaissait clairement que la vie humaine ne prend de sens qu'à travers les relations.
Pourtant, la grosse difficulté c'est que les relations sont très complexes, car l'esprit humain l'est tout autant. Avec ses incohérences, ses traumatismes, ses angoisses, etc., chaque personnalité est unique tout en entrant dans de grandes catégories étudiées en psy. Et le gros problème c'est qu'un être seul a déjà beaucoup de mal à se connaître, à se trouver, à se comprendre, alors pensez ce que cela donne quand il s'agit pour deux de s'aimer, de faire équipe dans une relation. Tout cela n'est pas naturel, ce n'est pas acquis d'avance. Cela demande de gros efforts, si tant est que les deux le veuillent. Je crois donc que le sentiment amoureux est un fait naturel, mais pas la relation amoureuse durable. Déjà de par les visions homme/femme très différentes, voire antagonistes (cf. théorie comportementale de l'origine biologique de l'amour, que je n'ai pas lue, seulement des extraits dans la presse, rassurez-vous Wink). Puis de par les incompréhensions, malentendus et autres sources de conflits.
Maintenant, après mon expérience de vie conjugale (9 ans), et depuis mon retour à une forme de liberté retrouvée, je suis moins enclin à céder ma liberté pour faire des compromis. C'est donc à partir de ce moment que je me suis posé la question sur la véritable "sagesse" : vivons seuls pour vivre heureux.
Toutefois, j'ai toujours le sentiment que la vie seul n'est pas satisfaisante et que nous avons besoin d'amour (aimer et être aimé). Je me pose donc la question de comment vivre à deux, mais sans les sources de conflits et d'usure du sentiment amoureux. D'où le thread sur la "vision du couple".
Maintenant s'il fallait expliquer pourquoi l'être humain est un être qui a besoin d'amour pour son épanouissement, je crois qu'il faudrait laisser la parole aux théoriciens de l'origine biologique de l'amour. Je n'en suis pas un...

Bon, maintenant je vais lire les réponses des uns et des autres...
« Dernière édition: 29-08-2007, 18:04 par Fred » Journalisée
Fred
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« Répondre #43 le: 29-08-2007, 18:56 »

C'est marrant de voir tout ce qui s'est passé en quatre mois, depuis avril, date de début du sujet.
Déjà, je ne me souvenais plus du sujet et encore moins d'y avoir répondu (sous mon ancien pseudo Wink).

Justement, il ne faut pas attendre de la relation amoureuse qu'elle remplisse notre vie et nous apporte le bonheur
+1
Le bonheur ne peut pas résider que dans la relation amoureuse, et encore moins dans l'amour-passion qui dure encore moins longtemps. Pour de multiples raisons, dont celles qu'évoque Lilith.
Le bonheur est d'abord une affaire personnelle, seul face à soi-même, en intègrant bien sûr les relations aux autres qui participent au bonheur. Mais le bonheur ne peut pas se fonder seulement sur le rapport aux autres et encore moins sur la relation amoureuse seule. C'est mon humble opinion, d'autres peuvent avoir un avis contraire.

Et vivre à deux n'est pas indispensable à mon bonheur, du tout!
Par contre, là je pense le contraire, enfin pour le moment : l'amour est indispensable pour être heureux, mais ce n'est pas suffisant. Là encore, je n'engage que moi (bon enfin, si vous insistez, certainement beaucoup d'autres, mais pas tous)


Pour ma part, l'angoisse provient de la peur de ne pas être aimé. Etre aimé est un besoin, pas seulement une envie, comme si on existait que si quelqu'un nous voit avec un regard amoureux. Comme si le fait d'être aimé(e) faisait de nous un individu unique et non pas un anonyme dans une foule. Etre aimé(e) a un effet rassurant pour l'égo. Je suis aimé(e) donc je suis quelqu'un d'aimable, donc j'ai une raison d'être et en plus je suis quelqu'un de bien puisque l'autre m'aime.
Le regard amoureux est indulgent, il nous permet de nous réconcilier avec nos defauts.
+1
Etre aimé est un besoin, au-delà même du sentiment d'intégration au groupe. On éprouve (dans l'ordre croissant) le besoin d'appartenance, d'intégration, de reconnaissance, d'amitié, d'amour.
Je pense que ça doit se rapprocher de la pyramide des besoins de... je sais plus qui...

NON. la condition [du bonheur] c'est de n'être pas dans le besoin de cette relation, uniquement dans l'envie. (Va vraiment falloir que je parle du O et du C  Grin )
Pas mal !
Euh oui, parle nous du O et du C ! (j'connais pas)

Ca, c'est reserve a mes amis et ma fille.
Ne serait-ce pas là aussi l'amour inconditionnel ? L'amour où tu ne risques pas d'être rejetée ?
N'aurais-tu pas peur des risques inhérents à la relation amoureuse ? Wink (je fais un clin d'oeil mais la question est quand même sérieuse)

mais certains ne trouvent leur bonheur qu'en rendant heureux l'autre...

altruisme que ca s'appelle...et ca existe encore...si si Wink
Dans ce cas, j'en déduirais que je ne suis pas altruiste !
Pour moi, l'amour doit être réciproque, sinon il n'est pas... ou alors il ne dure pas...

Si on aime être notre propre "chef de projet", on préférera surement être seul et ça nous paraitra logique de voir les choses ainsi.
Par contre si on aime être deux à construire, à faire des projets on aura effectivement plus de mal ! J'aime beaucoup avancer à deux, j'aime tout partager avec l'autre (pas forcément au quotidien mais mes pensées, mes envies !), j'aime le regard qu'il m'apporte et je me sens mille fois plus sereine et active quand je construis un projet à deux ! Apres ce que j'ai vécu (et appris !) je sais aussi que ça risque de ne pas durer toute la vie, on peut se séparer, l'un de nous deux peut disparaitre... et bien je ne vais pas aimer moins et m'investir moins pour autant !
Il est clair que j'ai besoin de maîtriser (oui, besoin, pas seulement envie), d'où mon côté "chef de projet". Mais en même temps, je ne conçois pas de faire des projets seul, ni d'être le seul à mener la barque. D'où ma nouvelle devise amoureuse Wink : Chef de projet recherche co-chef de projet.

C'est comme un tango ou une salsa, on ne la maîtrise pas avec un(e) partenaire en pick-up.
Oui il faut s'en remettre à l'autre et c'est justement ça qui est formidable, une part de notre existence qui ne repose pas que sur soî, mais confié à l'autre avec sa confiance
Merde et moi qui vient d'essayer : je suis nul en salsa !! Tu crois que ça a un rapport ?
Sérieusement, il y a peut-être un rapport, et la suite de la citation, ben je suis forcément d'accord avec.

Même si ça dépend des individus, on peut tenter de généraliser.
J'en viens à penser que je ne peux pas être heureux seul. La vie n'a pas de saveur si je ne la partage pas, les plaisirs vécus seul n'ont pas la même intensité que lorsqu'ils sont partagés.
Je commence à croire que l'être humain est éminement social et a besoin de vivre en groupe, tout en ayant un côté individualiste. Une espèce de paradoxe : on ne peut vivre seul et en même temps on se fait (parfois) du mal en vivant en couple ou en groupe.
J'en suis même à envisager de perdurer le type de relation que nous avons Miss Pan et moi : nous nous voyons une semaine sur deux, et nous alternons : deux soirs chez moi, où je fais tout comme si j'étais seul (cuisine, ménage), puis deux soirs chez elle ; ainsi nous vivons dans le respect du style de l'un et de l'autre, sans les contraintes d'en imposer l'un à l'autre. De plus, la séparation d'une semaine sur deux rebooste nos émotions, notre plaisir lors des retrouvailles.

+1 Grin
Plus sérieusement, les choses évoluent et nos désirs aussi. Nous envisageons les choses différemment maintenant. Notamment, je note sans les citer les propos prophétiques de Flibette sur la question des enfants !

Pour moi, le modèle "chacun chez soi" c'est une façon d'éviter les côtés qui nous plaisent moins chez l'autre et finalement de les nier. Y'a surement d'autres raisons, hein, mais, c'est celle qui me semble la plus flagrante.
Sauf que, ben, désolée, mais un couple, c'est pas QUE cui-cui les p'tits oiseaux mais bel et bien deux individus avec leurs qualités ET leur défauts.
C'est vrai ! Evidemment !
Et alors ? En quoi est-ce que cela ne serait pas un mode de vie en couple viable ?
Non, le seul hic, c'est comme Flibette l'a dit, la question des enfants.

Ben comme moi moi je me suis cassé les dents encore fois.
J'arrete de vouloir me caser et je m'en renferme dans mon chateau fort verrouillé à triple tour.
Je ne ressent plus rien et je veux plus rien ressentir.
J'adore ma solitude et j'aimerai bien resté plus seul. Mon besoin d'etre aimé aux oubliettes.

Ca c'est au jour d'aujourd'hui quand je serai passé 30 ans peut etre que ca se calmera.

J'espère pour toi que tu te remettras à avoir envie d'amour !

Oui, il y a probablement l'envie d'être aimé dans la surestimation de la relation amoureuse.
Pourtant, on est aimé par plein d'autres personnes que son amoureux ou amoureuse, non ?
Alors pourquoi vouloir l'être par une seule personne ?

Je précise, c'est une question. Pas une réponse en ce qui me concerne.
Ma question n'était pas de savoir s'il est préférable ou pas de vivre en couple, car on peut, bien sûr, vivre en couple ou pas pour avoir une relation amoureuse.
Mais plutôt de chercher à comprendre pourquoi on y accorde tellement d'importance.

Je me suis mal exprimée, c'est pas ce que je voulais dire. Je ne remettais pas en question l'exclusivité de la relation amoureuse.

Certains parlaient du besoin d'être aimé. Et on l'est par plusieurs personnes : ses amis, ses parents, ses enfants, etc.
Alors, pourquoi avons nous besoin de l'amour exclusif de la relation amoureuse ?
On pourrait tout à fait imaginer le schéma suivant : on a plein d'amis, on est très aimé, très épanoui, on n'a pas peur de la solitude, on sait faire plein de trucs avec plein de gens. On a des relations sexuelles satisfaisantes avec une ou plusieurs personnes, matériellement, on est indépendant.

Et pourtant, on rêve d'une relation amoureuse. Pourquoi ?

Vette, tu relances le débat en précisant ta question.
Pour moi, tu compares deux choses qui ne se comparent pas. Les parents et enfants ont une relation d'amour inconditionnel, car filial. Même s'il y a des cas de rapports sans amour réel, ou perverti, mais c'est une autre histoire.
Les amis apportent l'amitié, pas l'amour. L'amour, c'est l'amitié (au sens noble, pas le copinage) plus le désir sexuel et ce qui gravite autour du sexe (en résumé).
J'estime que même si j'avais de bonnes relations familiales et amicales, en effet cela ne me suffirait pas pas à mon bonheur. Car comme les autres, j'aspirerais à l'amour. Pourquoi ? Ben je crois que la réponse est dans les premiers posts du thread sur la "Vision du couple" : en résumé, c'est à cause de l'idéal amoureux qui est une vision romantique moderne (sur l'échelle de l'humanité, c'est très récent). Avant on ne parlait pas d'amour comme cela.
Alors, selon moi, la question serait : est-ce que ce besoin de la relation amoureuse telle qu'idéalisée dans les siècles modernes est un besoin créé ou était-il latent, ne demandant qu'à être formalisé ?
Je ne sais pas... J'aurais tendance à dire que ce besoin a été créé, comme les religions, par quelques esprits idéalistes avec des arrières-pensées politico-sociales. Mais ceci est un autre débat...

Le malheur de l'être humain c'est de désirer ce qu'il ne posséde pas, son plus grand malheur est de désirer ce qu'il ne peut avoir, le bonheur serait de désirer ce que l'on posséde.

Mais

Désirer c'est vivre, cesser de désirer c'est mourrir.
+1
C'est à mon avis un des gros paradoxes de l'esprit humain.
Journalisée
isabelle183
Invité
« Répondre #44 le: 29-08-2007, 19:34 »

... est-ce que la "sagesse" ne serait pas plutôt d'apprendre à vivre seul au lieu d'apprendre à vivre à deux ?

La sagesse est considérée par la plupart des penseurs comme une jouissance solitaire se rapportant à l’autosatisfaction (=je m’en branle des autres).
On lui oppose le concept de la jouissance de l’autre (=toi tu m'interesse) qui se manifeste par le dialogue.
Journalisée
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