les accidents d'autocar, les tueurs fous dans les campus, les drogués qui vous poignardent pour vous piquer 50 euros ...
les petits copains qui vous rejettent, les frustrations, les lèvres fendues, les yeux au beurre noir ...
Mes fils rentrent à l'école l'année prochaine et je me dis que je n'aurais pas dû faire d'enfants ... que je les précipite dans un monde horrible moi qui voudrais tellement les protéger de tout, qu'ils n'aient que le meilleur. Et je n'imagine pourtant pas ma vie sans eux.
Eternelle angoissée, oui, sans doute ... j'ai l'impression de développer le syndrôme de Marin (le père de Némo) ... il me manque une petite Dorie pour me dire "tu lui avais promis qu'il ne lui arriverait rien ? Mais alors, il risque de ne rien lui arriver ... il va s'embêter" ...
Comment trouver le juste milieu entre une angoisse maladive et mauvaise pour les enfants et une réserve et une attention normale ...
Les enfants c'est sacré. Je comprends tes craintes. Ma mère en bonne Italienne à passé sa vie à craindre pour mes soeurs et moi même. Cela ne m'a pas rendu cage aux folles pour autant, et puis son attitude etait pleine d'amour et me faisait sourire.