Mouais, autant j'aime bien le cynisme, autant faut pas pousser mémé dans les orties (elle a pas de culotte). Enfin sauf si mémé s'appelle Camille. Mais je digresse là...
Bref, la liberté de l'individu ça a parfois du bon, du genre démocratie
versus dictature/royalisme. Je sais, je pinaille, mais c'est parce que j'aime ça.
Attention, je ne fais pas l'amalgame et ne vais pas traiter le principe de fidélité de dictature du couple, oh que non! Juste que l'estimer "allant de soi" m'est aussi allergique qu'estimer qu'un monarque doit régner car d'essence divine.
LPF, coupeur de poil de cul en 12.
D'abord au titre de l'individualisme je revendique le droit de pousser qui je veux dans les orties
Je vais donc préciser mon propos dont tu t'es empréssé d'exploiter le flottement d'idée pour l'amplifier et le déformer.
Liberté de l'individu du point de vue démocratie/dictature on est dans la boutade.
Je ne pense pas pousser mémé dans les orties en pensant que la dérive de l'individualisme porte certains individus à se retrancher dans ce principe de liberté, fort conscient de la portée de leurs actes, à porter atteinte à celle d'autrui voir même mépriser leur dignité en se dédouanant de toute responsabilité sans aucun problème de conscience.
Ce genre d'individu ne vaut pas mieux qu'un royaliste ou un tyran, puisqu'il autoproclame sa liberté souveraine et ne pouvant subir aucune entrave, pas même celle des autres en se retranchant bien souvent dans le "je ne sais pas" et ne voudra bien sur pas savoir.
Etre individualiste ne permet pas pour moi de s'affranchir de la conscience des autres, si je comprend trés bien cet élan social qui devait permettre à l'individu de se libérer d'un carcan de moral et valeur devenus trop oppressant et finnissant par le contraindre à souffrir d'exister comme tel, je n'accepte et ne reconnais pas le "moi tout puissant".
Je ne me range pas dans la morale mais d'un point de vue existenciel réfléchi dans la conscience de soi et des autres, conscient que mon existence sera confrontée à celle des autres et que j'aurai la responsabilité, dans le respect et la volonté de reconnaître ces deux entités, de gérer avec justesse.
Quand on sait on devient responsable, à ne pas vouloir savoir on refuse la responsabilité, celui qui accepte une injustice ouvre la voie à la suivante, le chemin de l'anarchie naît.