Bonjour,
J'ai noté qu'en juin 2006, un membre du forum avait posé une question concernant l'éjaculation précoce. Plein de conseils lui ont été donnés, que je me propose de vous résumer ci-dessous. Certains concernaient l'aspect purement physique, d'autres étaient liés à la psychologie. Je m'étonne d'une chose : sur Nuts, comme dans la vie, on croise souvent des filles qui ont été confrontées à l'éjaculation précoce. Les mecs qui connaissent (ou ont connu) ce type de souci, on ne les voit jamais. Comme si c'était un des quelques sujets qui restent vraiment tabou. C'est dommage, on se sent moins seul quand quelqu'un lève la main et dit « moi aussi ! ». 'fin à mon avis. Alors moi je lève la main et je dis « oui, j'ai connu ça ». Je m'en suis sorti (ça date, je ne connaissais pas Nuts), et par des moyens qui ont -quasiment- tous été cités dans le fil.
D'où ce nouveau sujet, dans lequel je fais la liste des conseils, je les commente en indiquant ce qui a fonctionné pour moi et j'encourage ceux qui ont ce type de problème à discuter en public (ou en privé s'ils le souhaitent). En face de chaque conseil, je mets le nom du conseiller... au cas où vous auriez besoin de détails.
Conseils sur les aspects physiques :En général- moins on pratique, plus on éjacule vite ! (Lénita)
Avant- se branler assez longuement, par exemple devant un film de cul, en faisant en sorte de retarder son éjaculation . (Hotllywood)
Juste avant- se masturber 2-3 fois dans la journée où vous devez voir votre partenaire ; la dernière fois, 1/2h avant environ. (Lénita)
Pendant- s'occuper de sa partenaire avec la bouche et les doigts, de telle façon que la pénétration soit déjà un soulagement ... (Lénita)
- mêler un toy à vos ébats, de manière à ce que la pression continue à monter chez elle, et que vous, vous puissiez la faire redescendre. (Lénita)
- cela depend du rythme et de la pression. (Hotllywood)
- utiliser des capotes dites "retardantes" (une sorte de crème à l'intérieur "anesthésie" légèrement le sexe). Privilégier les Durex (NF) pour éviter les mauvaises surprises. (JohnSmith)
- quand cela monte, se retirer et appliquer à la base de la verge une pression assez forte, de façon à calmer l'éjaculation qui va monter. (Hotllywood)
- au moment ou tu sens que cela monte, tu te colles la langue contre le palais en appuyant au max (Lancelot)
Conseils sur les aspects psychologiques :En général- ce n'est pas votre problème, c'est le problème de votre couple. (Tous)
- craindre de ne pas y arriver augmente ton stress. (Hotllywood)
- la base du succès viendra non seulement de toi même (ton entrainement...) mais surtout d'une mise en confiance réciproque. (Hotllywood)
Pendant- [au moment où tu sens que ça monte] essayer de penser à un truc qui fait retomber la libido proche du point zéro. (Lancelot)
Mon expérience, les conseils que j'ai utilisésPsychologiquementComme cela a été très justement rapporté par la plupart des contributeurs du fil, ce n'est pas votre problème, c'est le problème de votre couple. D'ailleurs ce n'est pas un problème. Cela en devient un quand on en FAIT un problème (soit vous, soit votre partenaire, soit les deux). Dites-vous que ça se gère, parce que c'est vrai. On entend souvent dire que c'est « dans la tête ». Or, quand on est dans cette situation, on a l'impression que tout se joue au niveau des sensations. La vérité est que c'est un mélange des deux. Règle numéro 1 : ne pas de prendre la tête. Pour le reste, j'ai fait ce que je décris ci-dessous :
AvantLa proposition d'entrainement de Hotllywood tient la route. Devant un film porno, je me suis régulièrement masturbé. D'abord en arrêtant simplement quand je sentais le plaisir monter et en essayant ainsi de faire durer le plus longtemps possible. Une fois que je pouvais laisser durer un temps relativement long (la durée du film, par exemple), j'ai essayé mais sans arrêter. Simplement en essayant de repérer la montée du plaisir le plus tôt possible et en ralentissant à ce moment-là.
Juste avantPour moi, les masturbations dans la journée avant de faire l'amour n'ont rien apporté. La masturbation juste avant l'acte, bof bof. Je m'excitais un peu moins vite mais une fois que j'étais bien excité je n'arrivais pas à tenir beaucoup plus longtemps qu'avant.
Pendant-
Avant la pénétrationEn fonction de la relation qu'on a avec sa partenaire, l'utilisation d'un sextoy n'est pas toujours possible. Mais nous avons tous une langue et des doigts. C'est effectivement un bon moyen d'exciter sa partenaire et ainsi favoriser la montée plus rapide de SON plaisir...
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Pendant la pénétrationEnsuite, comme Hot l'a écrit, c'est une question de rythme et de pression. Vous avez tous remarqué qu'en fonction des positions, l'excitation monte plus ou moins vite. Ne pas hésiter à privilégier les positions les moins « excitantes » pour vous. Ce ne sont pas forcément les moins excitantes pour votre partenaire. Je sais que pour moi la levrette était relativement fatale. Un missionnaire, ou une position où votre partenaire se trouve sur vous, me permettait de tenir un peu mieux.
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Pour retarder la montée du plaisirJ'ai essayé de me concentrer sur des trucs pas excitants. Pas efficace du tout pour moi. Plus efficace : se concentrer sur autre chose que son sexe. S'occuper, par exemple, des seins de sa partenaire et se mettre dans le crane que le plaisir qu'elle est en train de pendre (ce qui tue l'éjaculateur précoce plus que tout -ce qui me tuait en tout cas- c'est quand le plaisir de sa partenaire monte) est lié à la façon dont on s'occupe de ses seins.
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Au moment où le plaisir monteJe n'ai pas essayé les techniques de Hotllywood (pression à la base du pénis) et de Lancelot (coller la langue sur le palais). Dans un premier temps et grâce, notamment, à l'entrainement, je cessais toute activité. Ça m'arrive encore de temps en temps. J'ai vu qu'une participante se plaignait de cela dans
ce message. Dommage, ce peut être une étape qui aide, au départ. Ruse : une façon de cesser la pénétration sans que sa partenaire ne voit rien (n'oubliez pas le malaise qu'on peut ressentir face à cette situation) : en profiter pour faire un changement de position l'air de rien. Ainsi vous ne faites pas genre « je m'arrête parce que sinon le coup va partir » mais plutôt genre « varions, ma chérie ». Pour rappel, une interruption de quelques secondes suffit et donc c'est amplement jouable. Plus tard, à force de pratique et parce qu'on a appris à repérer suffisamment tôt la montée du plaisir, on apprend à ralentir plutôt qu'à s'arrêter... à se « méfier » de certaines positions, et à gérer ce que Hotllywood a appelé « le rythme et la pression ».
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« Trop tard ! Argh ! ».Pas de panique. J'ai maintes fois entendu des filles dire que parfois elles s'étaient « finies » toutes seules, au toilette ou sous la douche par exemple. Ne laissez pas faire cela, malheureux ! Pour rappel, un cunnilingus APRÈS l'éjaculation n'est pas interdit (utiliser ses doigts non plus). Si votre partenaire n'a pas pris de plaisir pendant la pénétration, il n'est peut-être pas trop tard pour autant.
Si vous avez des questions, n'hésitez pas. En privé ou en public.
[Z].