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Auteur Fil de discussion: les tabous????  (Lu 3253 fois)
0 Membres et 6 Invités sur ce fil de discussion.
Ellroy
Invité
« Répondre #15 le: 08-11-2006, 15:55 »

Aiieeeeeeeee je contrarie mon parrain  Embarrassed
pas sage la fripouillette

je ne suis en rien contrarié je ne fais que donné mon ressenti... Toi et camille allait encore me démontrer que les femmes ont toujours raison, non? Grin
Journalisée
qqqqqqqqqq
Invité
« Répondre #16 le: 08-11-2006, 16:28 »

Il  n'en reste pas moins que certains sujets sont "tabou" par principe sur ce forum... Je doute qu'il y ait de véritable discussions possible si je lançais un sondage du genre "Avez-vous déjà été client(e) d'un(e) prostitué(e)?". Certains ne s'en cacherons certainement pas mais il n'est pas exclu que d'autre s'en trouve offusqué et s'exprime à ce sujet, voyant l'interlocuteur "sans tabou" d'un mauvais oeil...

De même sur NUts parler politique est exclu.


là, je ne suis pas d'accord.  je ne vois pas pourquoi le sujet des prostituées seraient un sujet plus tabous qu'un autre (on parle bien échangisme, ....).

Quant à la politique, c'est aussi une question de savoir vivre tout simplement de ne pas entamer ce genre de sujet, qui est par excellence un sujet de polémique, sujet à discorde donc si n veut une certaine harmonie sur le forum il est normal de l'interdire.  Mais pour moi, là, çà n'a rien à voir avec le fait que ce soit tabou ou non.  C'est plus une question de respect, d'harmonie.
Journalisée
Ellroy
Invité
« Répondre #17 le: 08-11-2006, 16:30 »


là, je ne suis pas d'accord.  je ne vois pas pourquoi le sujet des prostituées seraient un sujet plus tabous qu'un autre (on parle bien échangisme, ....).


Ouvrir un sujet est une chose, aller au fond du problème et voir tout le monde s'exprimer en est une autre...
Journalisée
qqqqqqqqqq
Invité
« Répondre #18 le: 08-11-2006, 17:45 »

mais çà, il me semble c'est valable pour n'importe quel sujet ! Et plus encore si le sujet est délicat !
Journalisée
Dragonne
Invité
« Répondre #19 le: 08-11-2006, 18:35 »

Quant à la politique
C'est plus ou moins une question de Charte surtout il me semble  Wink

« Dernière édition: 08-11-2006, 18:44 par KiloutSistant » Journalisée
montagne
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Messages: 823


« Répondre #20 le: 08-11-2006, 20:58 »

il faut savoir si c'est un sujet délicat ou un tabou je crois qu'on a tous des tabous dans n'importe quels sujets
Journalisée
fripouillette
Invité
« Répondre #21 le: 08-11-2006, 21:06 »

D'apres Wikipedia:


Tabou est un mot d'origine polynésienne qui signifie «défendu» ou «interdit». Le verbe tapui signifie <<rendre saint>>[1] . Il désigne, dans la littérature ethnologique, une prohibition à caractère magico-religieux dont la transgression entraîne un châtiment surnaturel.
 Tabou et religions [modifier]
Les ethnologues ont fait de ce mot polynésien un terme générique s'appliquant à toutes les interdictions d'ordre magique, religieux ou rituel, quel que soit le peuple qui formule ces interdictions.

Émile Durkheim estime, qu'il est fâcheux d'étendre ainsi l'acception d'une expression étroitement locale et dialectale. Il n'y a pas de religion où les interdictions ne jouent pas un rôle considérable. Les termes interdit ou interdiction seraient préférables. En outre, tabou désigne aussi bien l'interdiction que la chose interdite.

Le tabou est un phénomène religieux qui peut être vu comme la forme négative du sacré . Il exprime à la fois son caractère contagieux et dangereux. Il comprend trois éléments : une croyance dans le caractère impur ou sacré de telle personne ou de telle chose; une prohibition : l'interdiction de toucher ou d'user de cette personne ou de cette chose; la croyance que la transgression de cet interdit entraîne automatiquement la punition du coupable, qui verra, par exemple, son corps enfler ou dépérir; il aura un accident, perdra ses récoltes ou bien ses parents mourront.La transgression du tabou est punie de mort ou au moins d'ostracisme.
Le tabou , toujours en temps que phénomène religieux , peut aussi être vu comme un avertissement : une chose , une personne est chargée de puissance . La violation du tabou n'entraine pas forcemment un châtiment , mais une réaction de la puissance . Celle-çi fascine l'être humain , mais engendre aussi de la crainte . A tel point que le tabou fait éviter la parole par peur de la puissance . "Quand elle persiste , la crainte se fixe en une observance ... nous saisissons dès lors comment , à la longue , le frisson devait nécessairement passer à l'état d'observance , et la crainte vivante dégénérer en formalisme[1] .
Le premier tabou de l'humanité est le tabou de l'endogamie : interdiction d'avoir des relations sexuelles avec sa parentèle. Il évoluera ensuite en tabou de l'inceste avec la complexification des sociétés humaines consécutives à son application.

Ce tabou de l'inceste est créateur des sociétés humaines : familles, tribus, clans puis nations.


 Tabou dans son acception générale [modifier]
Aujourd'hui, le tabou est passé dans la langue courante et ne se limite plus seulement aux faits religieux mais aussi aux faits militaires ou de justice voir culinaire. Par exemple, évoquer l'affaire Dreyfus a été très longtemps tabou dans la société française.

Journalisée
Peter Pan
Invité
« Répondre #22 le: 09-11-2006, 10:22 »

Eh bien eh bien !!
Mon cher Ellroy, je t'aime bien, mais là je dois dire que tu es battu en brèche !  Wink
Eh oui, je suis tout à fait d'accord avec Fripouillette & co.
Bravo Fripouillette, tu argumentes et tu tiens bien ton cap !

Donc ce que je pense est une synthèse de ce qui a été dit, avec une nuance et là je me rapproche d'Ellroy : il y a bien quelques tabous qu'on retrouve sur ce forum et même sur la sexualité. Mais ton exemple des prostituées ne me parait pas être le bon. Parler des prostituées n'est pas tabou, c'est plus que certaines personnes ont des préjugés et que d'autres n'osent pas reconnaître qu'ils (ou elles) en ont fréquentées.
Il ne faut pas faire l'amalgame entre le respect des uns et des autres, le respect de la charte du forum et les interdits de la société (dits tabous).
Personnellement, je pense pouvoir tout lire et tout entendre. Je pense aussi pouvoir écrire ou dire sur beaucoup de sujets, mais pas de tout et surtout pas avec n'importe qui. Si vous voulez, on peut alors considérer que ce sont des tabous, mais ils m'appartiennent, ils me sont personnels, liés à mon histoire intime. Je choisis d'en parler quand je veux et avec qui je veux. A partir de ce moment, ce sont des tabous tout relatifs et je ne suis donc pas sûr qu'on puisse employer ce terme, car on n'a plus une définition bien claire et admise par tous.
Je travaille sur moi pour assumer le plus de choses possibles, pour ne pas éprouver de honte. Je pense que c'est important et que chacun aurait intérêt à en faire autant, qui plus est sur ce forum qui se veut libre et tolérant. C'est ainsi qu'on pourra vraiment parler de tout et désamorcer les sujets les plus délicats (enfin à mon humble avis).

Exprimer ses idées comporte toujours le risque de blesser ou gêner qqn, cela ne devrait pas entraver la liberté de parole. Sinon on tombe dans un consensus mou où on ne parlerait plus que des sujets "normaux". Repousser les limites, c'est ça aussi la liberté. Bien sûr, toujours dans le respect, mais on n'a pas forcément la même conception du respect. Pour moi, le respect n'est pas de taire mes idées, mais de les exprimer sans blesser volontairement, sans porter de jugement de valeur négatif. Libérer la parole est à mon avis la plus grande des libertés humaines qu'il faut préserver, surtout sur un lieu semi-public comme le forum.
Journalisée
fripouillette
Invité
« Répondre #23 le: 09-11-2006, 10:30 »

Si vous voulez, on peut alors considérer que ce sont des tabous, mais ils m'appartiennent, ils me sont personnels, liés à mon histoire intime. Je choisis d'en parler quand je veux et avec qui je veux. A partir de ce moment, ce sont des tabous tout relatifs et je ne suis donc pas sûr qu'on puisse employer ce terme, car on n'a plus une définition bien claire et admise par tous.

Je nommerai ca  plutot ''enfouillir les cadavres dans le jardin''  qu'un tabou parce que on sait bien que ca existe mais on fait un peu semblant d'ignorer la presence.Volontairement ou pas, et un jour ca ressurgit ou je me trompe?
Journalisée
Peter Pan
Invité
« Répondre #24 le: 09-11-2006, 10:43 »

D'apres Wikipedia:

Et la définition dans le Trésor de la Langue Française :
Citation
TABOU, subst. masc. et adj.
I.  Subst. masc.
A.  ANTHROPOLOGIE
1. Personne, animal, chose qu'il n'est pas permis de toucher parce qu'il (elle) est investi(e) momentanément ou non d'une puissance sacrée jugée dangereuse ou impure. Le mot « tabou », révélé par l'étude des langues polynésiennes dans lesquelles il désigne certaines choses dont l'usage n'est pas permis, est employé maintenant couramment par les ethnographes comme synonyme d'interdit (Hist. sc., 1957, p. 1502).
2. P. méton. Interdiction de caractère sacré qui pèse sur une personne, un animal, une chose. Le tabou, commun aux peuples de race polynésienne, a pour effet immédiat d'interdire toute relation ou tout usage avec l'objet ou la personne tabouée. Selon la religion maorie, quiconque porterait une main sacrilège sur ce qui est déclaré tabou, serait puni de mort par le Dieu irrité (VERNE, Enf. cap. Grant, t. 3, 1868, p. 131). La vie tout entière du nègre de Guinée est empêtrée de rites et de superstitions qu'il serait aussi dangereux d'enfreindre que celle du tabou polynésien (VIDAL DE LA BL., Princ. géogr. hum., 1921, p. 204).
B.  1. Interdit d'ordre culturel et/ou religieux qui pèse sur le comportement, le langage, les m½urs. Tabou linguistique, sexuel. L'homme est naturellement moral, si l'on entend par là que l'homme vit partout en société, et que dans toute société il y a des « m½urs », des usages qui s'imposent, des obligations, des tabous (LÉVY-BRUHL, Mor. et sc. m½urs, 1903, p. 201). Quand on songe au nom de « père » que les psychanalysés donnent sérieusement ou ironiquement à leur analyste, il semble bien que le tabou de l'inceste a inspiré quelque peu la codification du transfert (CHOISY, Psychanal., 1950, p. 188).
2. P. ext. Règle d'interdiction respectée par une collectivité. Gardons-nous de sous-estimer la puissance persistante de ce vieux tabou: « Tu ne feras d'histoire qu'avec les textes » (L. FEBVRE, Vers une autre hist., [1949] ds Combats, 1953, p. 429). Seule la répétition et un travail personnel apportent l'outil et la formation à la méthodologie passe par la critique de la méthode elle-même. Il faut abolir le tabou selon lequel, à l'école, on ne parle pas de l'école. Il faut montrer aux élèves comment remettre constamment en cause l'apprentissage lui-même, comment se démonte leur propre apprentissage (B. SCHWARTZ, Réflex. prospectives, 1969, p. 18).
II.  Adjectif
A.  [En parlant d'un inanimé abstr. ou concr.]
1. [Corresp. à supra I A 2] Qui est l'objet d'un tabou. En quoi le fait de toucher un objet tabou, un animal ou un homme impur ou consacré (...) a-t-il pu jamais constituer un danger social? (DURKHEIM, Divis. trav., 1893, p. 37). Chez les Esquimaux du Groenland (...) il est impossible d'acquérir une gloire immortelle, car le nom d'un mort est tabou (LOWIE, Anthropol. cult., trad. par E. Métraux, 1936, p. 220).
2. [Corresp. à supra I B]
a) Qui est interdit par une crainte sacrée, surnaturelle. Nous sentons à la fois que nous abordons des sujets tabous dont l'évocation seule pourrait déchaîner la colère céleste et que nous commettons ce sacrilège dans une confortable sécurité (MAUROIS, Sil. Bramble, 1918, p. 57).
b) Qui ne peut être fait, prononcé, touché par crainte, par respect, par pudeur. Statuette taboue; mot tabou. Chose étrange, notre hôtel semble tabou: pas une balle dans les vitres. Il y a sans doute bonne entente entre le patron et les insurgés (T'SERSTEVENS, Itinér. esp., 1963, p. 288). Un nom propre devenu tabou (PERROUX, Écon. XXe s., 1964, p. 119).

Je nommerai ca  plutot ''enfouillir les cadavres dans le jardin''  qu'un tabou parce que on sait bien que ca existe mais on fait un peu semblant d'ignorer la presence.Volontairement ou pas, et un jour ca ressurgit ou je me trompe?
Si tu veux, mais cela entre aussi dans le cadre de la défintion II. 2/ b) "Qui ne peut être fait, prononcé, touché par crainte, par respect, par pudeur. "

Le problème avec ce mot, et c'est assez courant dans le langage, c'est qu'il revêt plusieurs sens, selon la définition qu'on retient.
C'est à la fois le sujet de l'interdit, l'interdit lui-même, le respect de l'interdit, etc.
Il est donc difficile de pouvoir avoir une discussion bien claire quand le thème est si vaste finalement.
Journalisée
lénita
Invité
« Répondre #25 le: 09-11-2006, 21:33 »

pour répondre à la question de départ ...

je n'ai pas de tabous ... mais il y a des sujets sensibles qui me font démarrer au quart de tour et sur lesquels je suis incapable d'être objective ou même raisonnée (Hot, parrain  Wink)

A part, çà, il y a plein de sujets qui ne m'intéressent pas ou sur lesquels je ne suis pas du tout documentée ... alors, venir dire j'aime ou j'aime pas sans pouvoir étayer un min ... j'évite !  Wink
Journalisée
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